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119 LOUYS (Pierre) (1870-1925). Ensemble de 3 lettres et 2 cartes autographes signées (sans lieu ni date), 7 pages de

formats divers, 2 enveloppes.

400/500

Intéressant ensemble (1) : « Le poète que vous fêtez est admirable entre tous. A l’époque où il était de mode de le

ridiculiser- vers 1893- j’ai organisé… un banquet d’une centaine de personnes, pour fêter l’apparition de Toute la

Lyre… » ; (2) : à Liane Pougy intéressante sur son livre : « idylle saphique » paru en 1901 ; (3) : à Mme Borel : il n’a

pas reçu les épreuves du 3

e

chapitre ; (4) : à un ami : invitation avec Musidora et Yvonne Villeroy ; (5) à Louis Loviot :

il est obligé d’écrire toute la soirée, donne un autre rendez-vous..

Joint :

fragment de manuscrit autographe, 1894, 1/2 p. in-4 : début de conte ; manuscrit autographe avec ratures, 1 p.

in-8 Amusant texte : Boissier répond avec humour à la demande qu’on lui fait de dire à son gendre Gaston Deschamps

que ses chroniques sont illisibles.

120 LOUYS (Pierre) (1870-1925). 4 Lettres autographes (sans lieu ni date), 16 pages in-8.

400/500

1) « Ma dernière lettre vous félicitait des belles découvertes que vous aviez faites sur « l’Escole des Filles » je viens de

retrouver… deux petits articles que j’ai publiés sur le même sujet dans l’Intermédiaire, le 20 mai et le 20 avril 1904.

Gardez moi le secret : ils étaient signés « Candide » (l’un des quatre pseudonymes qui me servaient à cacher l’abondance

de mes notices… » ; 2) (s.d.) : « Le droit de réponse est vulnérable parce qu’il est mal écrit. Cent articles du code sont

beaux comme des théorèmes Ils sont gravés… » ; 3) (s.d.) : « … les mots gravés sur vos bornes me sembleraient glorieux

pour nous s’ils marquaient à l’étranger l’extrême avance de nos troupes… » ; 4) (s.d.) longue lettre sur un procès

concernant l’affaire Perrin.

121 LOUYS (Pierre) poète et écrivain français (1870-1925). 2 Lettres et 1 carte autographes signées, à E. Deman :

décembre 1895, 11 novembre 1911 et 24 janvier 1915, 2 pages 1/4 in-8 1 enveloppe et 2 pages in-12 enveloppe.

400/500

1) 1895 à Deman : il avait oublié sa dette et demande d’attendre que « la publication de mon roman permette de réaliser

quelque argent et considérer cette lettre comme reconnaissance des six louis 1/2 que je vous dois pour livres et gravures

achetés chez vous… ». Aphrodite fut publié en 1896. 2) 1911 : « Marcel Prévost m’a répondu hier que votre manuscrit

avait été « spécialement retenu »… vous serez lu avec soin et avec sympathie rue Vineuse. J’espère bien que cette voix

viendra s’ajouter à toutes celles qui déjà se déclarent pour vous… ». 3) 1915 à Saint Georges de Bouhelier : « Est-il

besoin de vous dire de quel cœur je signerai une protestation contre les attentats commis par les allemands au cours de

cette guerre… »

Joint

: copie de son testament, 20 janvier 1916, 2 p. in-8.

122 LOUYS (Pierre) poète et écrivain français (1870-1925). Poème autographe au crayon, sans lieu ni date, 1 page in-4.

2 ratures.

1 000/1 500

Poème très érotique composé de 4 quatrains qui débute ainsi :

Ah ! si j’étais de vos amis/ Si j’étais reçu dans leur groupe,/ Iris, me serait-il permis/

De vous monter parfois en croupe ?/ Je laisserais tous ces heureux/ glisser leurs membres, ô pucelle !/ entre vos seins

ou dans le creux/ humide et noir de votre aisselle… ».

123 LOUYS (Pierre) poète et écrivain français (1870-1925). 2 poèmes autographes (sans lieu ni date), 2 pages in-4

oblong.

1 000/1 500

1) Poème de 10 vers : pastiche d’un poème de François Maynard (1582-1646) :

« Lecteur, dont le grave sourcy/ Marque une prudence chenue,/ Croy moy, n’approche point d’icy:/ Venus s’y fait voir

toute nue../ Ces vers ne partent d’Hélicon/ Que pour ceux qui trouvent un C…/… ».

2) Poème de 20 vers : pastiche d’un poème d’Antoine Girard (1594-1661) :

« O toy, vieille putain, cause de mon martyr !/ Toy, louve, toy, guenon, qui m’as si bien poivré/ Que je ne croy jamais en

estre délivré/ Toy que je chevauchay quasi par penitence/ Toy qui dans ma douleur fais bouquer ma constance,/Pour te

récompenser, inspiré d’un lutin,/ Je prie, en reniant au bourreau du destin/ Que le diable te f… avec un v…

d’escaille/… »…

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