ADER. Paris. Femmes de lettres et manuscrits autographes - page 340

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618.
Sophia Maria K
ALOGEROPOULOS
, dite Maria CALLAS
(1923-1977) la grande soprano d’origine grecque.
Lettre autographe signée « Maria Meneghini Callas », New York 16 février 1953, à Thomas M
ATTHEWS
; 1 page in-4,
en-tête
The Towers, The Waldorf-Astoria, New York
, encadrée avec une photographie ; en anglais.
800/1 000
Elle a essayé de le joindre au téléphone, mais ne pouvant trouver son numéro, elle lui écrit : elle tient à lui dire qu’elle apprécie
sa fidèle admiration, et se réjouit qu’il ait abandonné le « management business » ; elle ne le voyait pas du tout dans ce métier si
compliqué ! Dès qu’elle en aura le temps elle passera à
Doubleday
pour le voir, ainsi que son charmant ami, « mon admirateur »...
Reproduction page 335
619.
Clara HASKIL
(1895-1960) pianiste d’origine roumaine.
Lettre autographe signée « Clara Haskil »,
Paris
12 décembre 1954, [à Bernard G
AVOTY
] ; 1 page et demie in-8, en-tête
Hôtel Cayré
(trous de classeur et marque au feutre rouge).
250/300
Elle le remercie pour son magnifique article : « Je ne peux assez vous dire que c’est à vous que je dois ce succès ascendant à Paris
dont la répercussion se fait sentir aussi à l’étranger ». Elle serait très heureuse de le voir avant son départ de Paris, chez Mlle
Choureau…
Librairie Les Autographes, 2007
.
620.
Marguerite LONG
(1874-1966) pianiste et pédagogue.
Lettre autographe signée « Long Marliave », 5 juin 1955, [à Bernard G
AVOTY
] ; 2 pages in-8.
150/200
Différend après une émission de télévision de Gavoty avec S
AMSON
F
RANÇOIS
, en réponse à une lettre de Gavoty (l.a.s. de Bernard
G
AVOTY
jointe, 3 juin 1955 : il a été surpris par sa brusque interpellation dans la loge de Samson F
RANÇOIS
, « à propos de notre
séance de télévision – et que la seule chose que vous ayez trouvé à m’en dire était “que j’aurais bien pu me taire pour permettre
à Samson de jouer le
finale
de la
Sonate
”. Cette agressivité si profondément inutile m’étonne, connaissant comme chacun votre
légendaire prudence »….).
Elle s’explique et dissipe ce malentendu : ses paroles n’avaient aucune intention blessante, et sa lettre la stupéfait : « J’ai regretté
que Samson F
RANÇOIS
n’ait pu jouer le final de la Sonate, vous aussi assurément. Sans doute n’était-ce pas possible et je n’ai
nullement critiqué la durée de l’émission ni celle de votre propos ». Elle désire éviter toute polémique entre eux et lui retourne sa
lettre, dont il regrettera certainement l’injustice et l’amertume…
Librairie Les Autographes, 2007
.
621.
Lotte LEHMANN
(1888-1976) soprano allemande.
Lettre autographe signée « Lotte »,
Evanston
(Illinois) 24 octobre 1964, à Robert S
PEAIGHT
; 1 page grand in-8, vignette
et en-tête
Orrington Hotel
; en anglais.
150/200
Elle remercie son cher Robert de lui avoir envoyé la merveilleuse critique de son livre [
Singing with Richard Strauss
], et elle en
remercie l’auteur Neville C
ARDUS
(critique musical anglais). Elle se souvient de leur déjeuner avec grand plaisir...
O
N
JOINT
une l.a.s. de l’acteur anglais Robert S
PEAIGHT
(Nice 12.XI.1964), offrant cette lettre à François de Flers, en expliquant
que Lehmann y fait allusion à « un compte-rendu très élogieux de [...] son travail plusieurs années durant avec Richard S
TRAUSS
, et
[à] un déjeuner que j’avais organisé pour elle à Londres en 1959 »…
622.
Germaine LUBIN
(1890-1980) cantatrice, la grande Isolde française ; femme (1913) de Paul Géraldy.
3 lettres autographes signées « Germaine Lubin » et « G. L. », 1970-1971, à Karl Harald S
TRAUSS
; 6 pages obl. in-8.
150/200
A
U
SUJET
DU
PROJET
DE
SA
BIOGRAPHIE
.
Elle a relu les « premiers cahiers auxquels j’ai confié mes pensées, mes peines et mes difficultés au moment critique de ma vie.
Ils vous serviront je pense pour la rédaction du livre que vous voulez écrire sur ma vie et ma carrière »... Elle a oublié beaucoup de
choses et de dates, et veut aller, quand sa santé s’améliorera, travailler à la bibliothèque de l’Opéra, et écrire « à Londres, à Berlin,
à Bayreuth, enfin partout où j’ai chanté. Malheureusement nos célèbres amis sont morts F
URTWÄNGLER
, Bruno W
ALTER
, T
IETJEN
,
Sir Thomas B
EECHAM
et d’autres. Hélas ! » Elle évoque aussi Lauritz M
ELCHIOR
, Max L
ORENZ
, parle de ses ennuis de santé, etc.
Librairie Les Autographes, 2007
.
623.
Adrienne CLOSTRE
(1921-2006) compositrice, Grand Prix de Rome en 1949.
Lettre autographe signée « Adrienne Clostre », Paris 20 mai 1976, à Georges L
ÉON
; 2 pages in-8.
150/200
Elle le remercie de lui avoir parlé franchement au téléphone : « Cela m’a beaucoup plus touchée et émue que ne l’auraient pu le
faire des éloges vagues et peu sincères. J’ai ressenti vos paroles comme un témoignage de
vraie
amitié ». Elle ne désespère pas de le
convertir à son
Nietzsche
[action lyrique en 12 séquences]. « Mais mon premier travail dans ce but sera de composer une autre bande
car celle-ci était très loin de me satisfaire ! » Elle aimerait qu’il assiste au « récital de Jay G
OTTLIEB
, le merveilleux petit pianiste
américain qui jouait dans
Nietzsche
. Il a tenu à inscrire une œuvre de moi : elle est relativement courte (douze minutes) et son titre
farfelu dissimule en réalité huit variations assez rigoureuses sur un thème original »....
1...,330,331,332,333,334,335,336,337,338,339 341,342,343,344,345,346,347,348,349,350,...444
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