ADER. Paris. Femmes de lettres et manuscrits autographes - page 59

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A
U
TEMPS
DU
V
ERT
G
ALANT
H
ENRI
IV
77.
CATHERINE DE BOURBON, Princesse de NAVARRE
(1558-1604) fille de Jeanne d’Albret et sœur d’Henri IV,
elle épousa Henri de Lorraine, duc de Bar, et resta calviniste.
Pièce signée « Catherine de Navarre », Pau 11 octobre 1589 ; contresignée par D
E
L
AFONS
; 1 page petit in-fol.
1 200/1 500
« Catherine princesse de Navarre » reconnaît avoir reçu de Daniel L
OYART
, conseiller et auditeur de la Chambre des Comptes de
Pau, la « somme de mil escuz sol qui sont trois mil livres tournois, sur et tantmoins du don qui nous a esté fait en la presante année
par les gens des estatz de ce presant pais de Bearn ». R
ARE
.
Vente 11-12 juin 2007
(n° 578).
78.
CHRISTINE DE LORRAINE, Grande-Duchesse de TOSCANE
(1565-1637) fille de Charles III duc de Lorraine
et de Claude de France, élevée par sa grand-mère Catherine de Médicis, qui la maria en 1589 avec Ferdinand I
er
de
Médicis, Grand-Duc de Toscane.
Lettre autographe signée « Chrest
na
G. D. de Tosc
na
», [1590], à sa tante Dorothée de L
ORRAINE
, duchesse de B
RUNSWICK
;
1 page in-fol., adresse « A Madame ma tante Madame la Duchesse de Brunzvic ».
500/700
B
ELLE
LETTRE
SUR
SA
GROSSESSE
.
Sa santé est très bonne : « mon mal nest autre chose qu’un peu de mere, & ares trop de tort si je me plaignois de ma grosesse
car elle me laisse & bien dormir & bien manger & engraiser, qui sont tous contraires effectz que sentent ordinairement les autres
femmes »… Elle termine en louant Dieu « que la Royne votre mere soit guerie, qui ma aporté un extreme contentement, pour avoir
plus tost entendu sa guerison que son mal »…
Librairie ancienne Georges Privat
.
79.
DIANE DE FRANCE, duchesse d’A
NGOULÊME
et d’É
TAMPES
(1538-1619) fille naturelle d’Henri II, légitimée, elle
épousa Horace F
ARNESE
, puis le maréchal François duc de M
ONTMORENCY
.
Lettre autographe signée « Diane L de France », [1595], au R
OI
H
ENRI
IV ; 1 page in-fol.
600/800
B
ELLE
LETTRE
À
H
ENRI
IV, en faveur de son parent Anne de L
ÉVIS
, duc de V
ENTADOUR
(1569-1622), qui avait épousé en 1593
Marguerite de M
ONTMORENCY
(1572-1660), fille du connétable Henri de Montmorency (1534-1614), beau-frère de Diane de France.
« Monsieur le connestable mon frere supplie tres humblement vostre Majesté avoir agreable que le pouvoir quil vous a cydevant
pleu de faire expedier a Monsieur de V
ANTADOUR
son beau filz pour la lieutenance generalle de Languedoc qui n’est en la forme
quil doibt estre soit refformé et ampliffié de plusieurs clauses desquelles il est deffectueux et d’aultant, Sire, quil est requis que ce
gentilhomme soit tost de retour aveq lexpedition dudict pouvoir je prens la hardiesse de supplier treshumblement vostre Majesté
de commander la depesche estre promptement faicte selon quilz la desirent n’y ayant rien en ce quilz demandent qui ne soit pour
le bien de vostre service auquel tous deux ont dedié leurs vyes et biens et ce tiendront de plus en plus obliges de la grace et faveur
que leur ferez »…
Ancienne collection L.-A. B
ARBET
(15-16 novembre 1932, n° 76).
80.
Catherine de G
ONZAGUE
de N
EVERS
, duchesse de LONGUEVILLE
(1568-1629) fille de Louis IV de Nevers et
Henriette de Clèves, épouse d’Henri I
er
d’Orléans duc de Longueville (1568-1595), grand chambellan de France sous
Henri IV.
Lettre autographe signée « Catterine de Gonzagues », [vers la fin 1595 ?], à H
ENRI
IV ; 2 pages in-4, adresse « au Roy »
avec petits cachets de cire rouge à son chiffre sur lacs de soie brune.
500/600
R
ÉPONSE
AUX OFFRES DE
SERVICE DU
R
OI
APRÈS
LA MORT DE
SON MARI
(29 avril 1595), au sujet de son fils Henri (1595-1663), et de sa
belle-sœur Marguerite d’Orléans-Longueville (1566-1615, décédée sans alliance).
Elle a reçu au retour de son frère « le tesmoignage du desir que votre Majesté avoyt de voyr effectué le maryage de Mons
r
de
Nemours et de Mademoiselle de Longueville, mais aussy fut-il acompagné de lassurence quelle me faysayt lhonneur de me
donner, de vouloyr prendre mon filz en sa protection, et empécher les dessyns, que son bas aage, et ma miserable condition
permettet a chacun de fayre sur son bien, quy a esté cause Syre, que depuis j’en ay layssé lentyere disposition entre les mains de
Dieu, et de votre Majesté, sans me mesler, ny traverser, aucunes chosses quy se soyt tragetées, quelques prejudycyables quelles luy
ayt esté, affin aussy déviter le blame que neanmoins, injustement je recoys, et pensoys y procedant de ceste fason, rendre plus de
preuve d’officyeuse belle seur, que de bonne mere, mais puisque mon malheur a voulu, que mon intension quy estoyt tres bonne,
na pas esté receue, ny jugée telle, et que je recongnoys Syre, que celle de votre Majesté est, que je le laylle trouver, je ne menqueray
aussytost apres Noel, (en ayant la permition de ma mere), deffectuer ces commendemens »… Elle termine par l’expression de son
respect et son obéissance, et par l’espoir d’« oster de votre Majesté les imprétions que lon luy a peu donner à mon desaventage »…
81.
Gabrielle d’ESTRÉES
(1573-1599) maîtresse d’Henri IV, qui lui donnera trois enfants.
Pièce signée « GDestrees », Paris au château du Louvre 15 avril 1597 ; 1 page infol. (portrait gravé joint). 1 000/1 500
Document concernant l’assignation d’une somme de dix mille écus sol sous le nom d’Albin de C
ARNOY
, écuyer ordinaire du
Roi. Gabrielle d’Estrées marquise de Monceaulx offre toutes garanties
à Carnoy qui prête son nom « pour lui faire plaisir » et sans intérêt.
Suit un document signé par Mathurin de Castelnau, 20 avril 1597, à
propos de bois sur la terre de Villeneuve-sur-Cher.
Vente 30 octobre 2001 (n° 194)
.
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