126
359.
POLITIQUE
. 25 lettres ou pièces, la plupart L.A.S., XIX
e
-XX
e
siècle.
100/120
Armand Bernard, Léon-Armand-Charles de Baudry d’Asson (« Vive la France catholique ! Vive le Roi ! »), Pierre-Antoine
Berryer, Auguste Bertin de Veaux, Henri-Alexis Brialmont, Jules Cambon, André Dupin aîné, Charles Dupuy, Eugène Étienne,
Walter Eytan, Louis-Antoine Garnier-Pagès, Charles de Lasteyrie (2), Georges Leygues,Albert de Mun, Philibert de Rambuteau,
Georges Rivollet (3), etc. On joint un petit ensemble de cartes, papier timbré, ex-libris, etc.
360.
POLITIQUE
. 33 lettres ou pièces, la plupart L.A.S., L.S. ou cartes de visite autogr. à Jacques Chailley, 1931-1989
(on joint qqs documents impr.).
100/120
Abdul Medjid II, Victor Basch, Jean Basdevant, René Cassin, Jacques Chirac (2), Édouard Daladier, Edgar Faure (3), Jacques
Jaujard, Hubert Lyautey (signature), Marie-José de Belgique (2), Gaston Palewski (4), Raymond Poincaré, Maurice Schumann
(9), René Waldeck-Rousseau, Maxime Weygand (2), Jean Zay.
361.
Louis Phélypeaux, comte de PONTCHARTRAIN
(1643-1727) ministre, contrôleur général des Finances, il
dirigea la Marine et la Maison du Roi, et fut Chancelier de France. 29 L.S., Versailles et Fontainebleau 1712-1714,
à Claude Rigoley, premier président de la Chambre des comptes de Bourgogne ; 80 pages in-fol.
600/800
Instructions relatives à sa charge, avec précision des prérogatives de la Chambre, du Parlement, de lui-même et du
Roi.
12 avril
1712
. Recommandations après la « grace singuliere » que le Roi lui a accordée, en le pourvoyant de cette charge
importante...
20 juin
, relevant des fautes « blasmables » dans l’enregistrement des provisions du bailli de Dijon...
5 juillet
,
rappel de l’obligation d’enregistrer des provisions dans l’année, et avis d’une grâce royale en faveur de M. de Tavannes, bailli de
Dijon...
5 août
, nouveau rappel de la règle de l’enregistrement, sous peine de nullité à l’égard des autres cours...
29 janvier
1713
.
Longue lettre à propos de la prétention de préséance du S. Verchère, président des Trésoriers de France : la compagnie doit le
faire assigner au Conseil, sauf intervention du Roi lui-même...
22 février
, au sujet d’une protestation signifiée à la compagnie :
« quoique je ne puisse trop condamner un acte aussi irregulier, et aussi insolent, je ne puis cependant rien ordonner sur la
reparation, que vous demandés »...
1
er
mars
, à propos de contestations à la réception des Trésoriers de France en sa compagnie...
9 mars
, suite donnée aux objections du Parlement de Bourgogne à l’enregistrement des provisions du comte de Tavannes et
du marquis de Chasteaugay, respectivement lieutenant général en Bourgogne et lieutenant général du bailliage de Dijon...
20
mars
, sur la conduite « extraordinaire » du Parlement de Dijon, qui a déclaré nul l’arrêt de la Chambre lors de l’enregistrement
des provisions de M. de Tavannes : il met en garde contre la multiplication d’arrêts : « ce sera multiplier les torts reciproques,
aigrir les deux Compagnies, augmenter le scandale, donner à rire au public »...
25 mars
, sur les droits de la Chambre à l’égard
d’un titre de marquisat, et des lettres patentes des habitants d’Auxonne pour lever les droits d’octroi...
26 mars
, réponse à sa
plainte que M. de Brosses, conseiller au Parlement, n’ait pas payé les droits dus « par les vassaux du Roy, qui rendent la foy et
hommage, à la Chambre »...
3 avril
, suite du contentieux entre la Chambre et le Parlement de Dijon ; conseil de modération...
11 avril
, après la réponse conciliante du Parlement, il exhorte à la « bonne union » des deux compagnies : « cela fait honneur
à la magistrature, et augmente la considération du public, que l’on doit surtout mesnager »... – Longues instructions et avis
quant à la requête de Mme de Bretagne, poursuivie par le Syndic du pays de Bresse ; critique sévère de la mauvaise observation
de l’ordre judiciaire dans cette occasion...
29 mai
. Conciliation du Parlement et de la Chambre : « tout ce qui s’est passé sera
oublié »...
19 juin
, à propos des aveux et dénombrements des terres des officiers du Parlement de Dijon, que ceux-ci refusent de
donner à la Chambre : « vous avez sur cela vos regles, il faut les suivre, en conservant les mesures d’honnesteté et de bienseance
convenables »...
13 août
, réponse à ses objections à un édit qui attribue le droit aux officiers du bureau des finances de Dijon
de « porter les memes habits, que ceux que portent les M
es
des Comptes »...
8 septembre
, à propos d’un problème de paiement
de rentes constituées sur la généralité de Bresse...
6 décembre
, critique de deux cas où l’autorité du bureau des Finances a été
outrepassée...
6 mars
1714
. Des arrêts récents du Parlement et de la Chambre témoignent de conflits : si les deux compagnies ne
peuvent éviter des contestations, « le Roy ou le Conseil y pourvoira par son autorité »...
1
er
avril
. Pour éviter un procès, il invite
à envoyer un mémoire pour qu’il juge lui-même du différend avec les présidents de sa compagnie : « vous prétendés, qu’ils ne
peuvent prendre la p
re
place, quand ils president en votre absence »... Etc.
362.
PORTRAITS
. 7 pièces, XIX
e
-XX
e
siècle.
100/150
Alfred Dreyfus (par Louis Malteste, tirage signé et annoté « Rennes 12 août 99 2
e
audience »), Anatole France (2 gravures
signées Rouveyre, chacune avec note a.s. « fumé unique sur chine R– »). Napoléon (portrait équestre gravé par Charon d’après
Mottet et colorié). La Belle Otero (3 photos par Reutlinger). On joint une carte postale signée (initiales) de René Tavernier à
Raymond Cogniat (Lyon 6 mars 1944).
363.
Francis POULENC
(1899-1963). 3 L.A.S., 1952-1961 et s.d., à Jacques Chailley ; 3 pages et demie in-12 (2 cartes
postales représentant l’immeuble
R.C.A.
à New York, et le Grand Coteau à Noizay), 2 enveloppes.
300/400
[20 mars 1952]
. « Paul Rouart, à mon retour d’Amérique me communique votre article sur le
Stabat
. Je vous en remercie
très sincèrement. Puisse l’audition (le 30 avril à S
t
Roch) ne pas vous décevoir. Ce qui m’inquiète un peu c’est l’accoustique
de cette belle église »...
11 octobre 1961
. « Partant pour Milan, comme juré du prix Puccini, je ne serai pas là pour celui du
Conseil municipal. Je sais qu’on ne peut voter par correspondance ; en tous cas ce serait franchement pour Delannoy. Dites-le
aux amis »...
[Noizay]
. « Retenu ici par mon travail je ne pourrai voter le 10 à l’Hôtel de ville. Si vous n’avez vraiment pas de
candidat je vous signale que la chère Germaine Taillefer a de lourdes charges de famille, pas d’argent et toujours beaucoup de
talent »...




