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132

(id.)

,

Lagremo (Sonnet)

(Tarascon 1851, plus une épreuve corrigée). Glaup

(pseudonyme de Paul Giéra) :

Li mau partaja

,

Uno

bono fiero

,

À Moussu Bigand

,

Preditioun

(1851).

Jacques Jasmin :

Sèn Bincèn de Pol

(Toulouse 1851).

Alphonse Maillet :

L’avugle

(La Tour-d’Aigues). Anselme Mathieu :

Gatouno

,

Lou Riéu

(Châteauneuf 1851). Auguste

Moquin-Tandon :

L’Aiga bouillida

, et

Lou papié timbrat

(Toulouse 1851).

Jean-Antoine Peyrottes :

Lou Celibatari

,

La Filla del pople

,

Un cant sus una toumba

,

Ave Maris Stella

(Clermont-l’Hérault

1842-1851).

Camille Reybaud :

Adiéu à ma muso Countadino

,

À J. R.

,

Lou Roussignóu e la machoto

,

À Y. Z. quan anavo faire imprima

soun libre de ver

,

À M. Carle (sonnet)

,

Balado

,

À Aubery

,

À M. Plantovin de Cavailloun

,

Mei Veiado (sonnet)

,

Nostro-Damo

de Santa

,

Epitro à Moussu Requien

(Nyons et Carpentras 1844-1851). Ricard-Bérard :

Leis douas vouas

(Pélissanne 1851).

Joseph Roumanille :

E

Toinoun...

,

Lou Bon rescontre

,

À Bigand qui me fai moun pourtrè

,

L’aiglo e lou quinsoun

,

Paurío

et Carita

,

Ma Vesino

,

Lou Moûnié, soun drole e l’ase (Fablo imitado de La Fontaine)

,

Lou Mistrau (odo)

,

Li dous Serafin

,

Rampelage (sonnet)

,

Dideto (remembranço)

,

L’Avaras (fablo)

,

Se n’en fasiam un avouca

(

conte)

(Saint-Rémy et Avignon

1840-1851).

On joint quelques feuillets d’épreuves corrigées de la préface de Saint-René Taillandier.

388.

Joseph ROUMANILLE

. 43 pièces de comptabilité, la plupart autographes ou autographes signées, les autres à lui

adressées, 1847-1883 ; et 2 cahiers autographes de comptes, 1857-1866 et 1879-1882 ; 44 pages formats divers, et

2 cahiers de 176 pages in-4 et 70 pages in-fol., couv. cart., étiquettes du papetier

Alex

dre

Calvet jeune, Avignon

.

800/1 000

États des ventes de ses ouvrages :

Li Margarideto

,

Les Clubs

,

Quan duvé faou paga

,

Louis Gros

,

Lou Choléra

,

Li Capelan

,

Le Prouvençalo

,

Li Sounjarello

,

La Part du bon Diéu

... Mémoires, reçus et notes concernant des ouvrages que lui-même a

édités, vendus ou achetés : Th. Aubanel (

Miougrano

),W.C. Bonaparte-Wyse (

Li Piado

), Frédéric Mistral (mémoire récapitulatif

montant à plus de 800 francs), Louis Roumieux, etc.

Cahier de ventes de la librairie Roumanille, commencé le 1

er

septembre 1857 et tenu au jour le jour jusqu’au 19 mai

1858, la dernière page comptant de petites sommes prises en caisse... Les articles vendus comprennent des livres et brochures

(nombreux almanachs, paroissiens, manuels et recueils, quelquefois d’auteurs classiques), des fournitures de papeterie et des

estampes ou « images »... L’autre cahier, commencé le 5 février 1879, recueille et récapitule, parfois avec des années de retard,

les mouvements de stock de ses auteurs : dépôts, dons, règlements de droits et remises aux auteurs. Précisions sur

Calendau

de F. Mistral,

La Farandole

d’A. Mathieu,

Las Vesprados de Clairac

de G. Azaïs,

Li Parpaioun blu

de W. C. Bonaparte-Wyse,

La Miougrano entreduberto

de Thérèse Aubanel, etc. Détail du tirage des

Armana

de 1864 à 1882, avec coûts de fabrication...

On joint un cahier autographe recueillant les coordonnés de souscripteurs, abonnés et non abonnés.

389.

Joseph ROUMANILLE

. 6 L.A.S., Avignon 1852-1853, [à l’écrivain et éditeur marseillais Alexandre Gueidon] ;

15 pages in-8.

400/500

4 mai 1852

. En attendant de connaître son

Athénée ouvrier

, il offre un exemplaire de ses

Provençales

, et le remercie de

« l’honneur que vous faites à ma muse chrétienne »...

3 juin

. Il remercie d’avoir inséré une de ses pièces provençales dans son

recueil : « si vous aviez reproduit mes sonnets, j’en serais fâché [...] ils ne sont pas dignes de voir le jour »...

5 août

. Il apprécie de

voir son poème provençal en si bonne compagnie, et prie de prendre ensuite

Li Crècho

: « reproduisez cette élégie, sa dédicace,

et la note française qui l’accompagne »...

23 décembre

. Il recommande des vers d’un soldat de l’Armée d’Afrique, parvenus trop

tard pour les recueils de Roumanille et pour le journal

La Commune

: « vous encouragerez ce pauvre soldat, qui est un bon

ouvrier

de notre gloire »... Il autorise l’

Athénée

à reproduire deux de ses noëls...

20 juin 1853

. Gratitude pour le diplôme que

Gueidon lui adresse ; il l’invite à publier une de ses

Provençales

, en veillant «

scrupuleusement

à l’orthographe »...

5 juillet

. Il

décline la proposition d’écrire une biographie pour son

Plutarque provençal

, invoquant son métier de correcteur et d’autres

études littéraires. « Je dois me contenter, d’applaudir les jouteurs qui entrent dans la lice que vous leur avez ouverte »...

390.

Joseph ROUMANILLE

. 2 manuscrits autographes,

Li Soungarello

, Saint-Rémy 25 mars-2 avril 1852 ; 15 et

8 pages et quart in-8.

500/700

Premier jet et manuscrit de travail du poème

Li Soungarello

(Seguin, Avignon, 1852), avec de nombreuses corrections, et des

variantes avec le texte définitif. Il s’agit de l’amitié et du dialogue de deux jeunes filles amoureuses, dont la destiné s’inverse :

Marguerite, amoureuse de Claude le maçon, est désespérée car il est très malade, presque mourant. Madelète, elle, est joyeuse

car son bien-aimé Paul, marin, rentre bientôt au port. C’est la fête du village, avec la Méditerranée en toile de fond. Mais Claude

et sauvé et Paul ne reviendra jamais, emporté par une mauvaise fièvre sur le chemin du retour... Sur le premier manuscrit,

Roumanille compte les vers, date au jour le jour son travail : 25, 27, 28, 29, 30, 31 mars et il termine le « 1

er

avril à minuit ».

Le titre n’est pas encore trouvé, et les corrections et ratures sont nombreuses : certains ajouts et la dernière page sont écrits au

crayon... Le second manuscrit, qu’il a dû recopier le 2 avril, toujours sans titre, est écrit de façon plus appliquée, et il l’a déjà

divisé en VIII parties ; mais il comporte encore de nombreuses ratures et corrections. À la fin, il a noté : « du 25 mars au 2 avril

1812 ». Une dernière strophe sera ajoutée à la version finale : ici il fait finir ses jours à Madelèto (ou Lélèto) dans un couvent

face à la mer, alors que dans la version définitive, elle pleure en regardant l’horizon et les navires arriver, jusqu’à la fin de ses

jours, perdue dans ses pensées douloureuses...

On joint le manuscrit de la traduction française par Saint-René Taillandier (10 pages et quart in-8).