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414.
Henri SAUGUET
(1901-1989). 21 L.A.S., 1962-1988, à Jacques Chailley ; 33 pages formats divers, enveloppes.
300/400
Paris 17 février 1962
, sur sa participation à un colloque Debussy : « J’aimerais parler de Debussy, révolution permanente »…
22 mai 1967
, au sujet d’une « confrontation des différents éléments de la profession musicale et de leurs problèmes – non vis-
à-vis de l’État, mais vis-à-vis de la vie de la musique en France »…
19 mai 1969
, sur le grand succès du congrès
Una Voce
à
Troyes…
26 janvier 1973
, sur une expérience d’animation musicale dans les écoles de Villejuif (coupure jointe)…
20 février
1976
, au sujet du Concours de la Mélodie française, et la fondation de l’Union des Compositeurs…
10 avril 1976
, plaidant pour
que Chailley siège au Comité National de la Musique…
27 février 1978
, encourageant la candidature de Chailley à l’Institut…
11 mars 1985
, remerciant pour l’envoi de livres : «
Les Passions de Bach
sont passionnantes, vous dites tout ce qui est à dire et
éclairez ces œuvres lumineusement »…
Coutras 9 mai 1988
, félicitant Chailley d’un article qui met les choses au point sur le
Concile ; il parle de sa paralysie qui l’empêche de faire de la musique…
415.
Nicolas de SÉMÉNOW
(1835-1886) écrivain russe d’expression française, ami des Félibres. 2 manuscrits
autographes, dont un signé (incomplet) ; et un ensemble de manuscrits ou de fragments de manuscrits romanesques
ou dramatiques, la plupart en copies avec additions et corrections autographes, ou en partie autographes ; plus de
700 pages formats divers.
400/500
La Confession d’un poète
, ms autographe incomplet du roman publié par Amyot en 1859, dans un texte très différent,
primitivement intitulé
Inez (histoire sincère)
.
Lettre cinquième
, Séville septembre [1845], copie corrigée.
Lettre sixième
, Séville septembre, ms autographe de premier jet
avec qqs croquis.
Ce qui peut arriver à la Closerie des Lilas
, d’abord intitulé
Une fantaisie du cœur
, sous le titre collectif des
Mystères du pays
latin
, copie avec corrections autographes. – Récit romanesque sans titre, en partie imprimé et remanié, situé en Italie pendant
la réunification.
Scénario, notes, plusieurs versions de l’acte I, et un acte II de
Sous les chênes verts
, comédie dramatique en 4 actes et 5
tableaux (Calmann Lévy, 1883). –
Nos candidats
, comédie en 3 actes et 4 tableaux, plus qqs fragments. –
Steeple-Chase
, comédie
en 3 actes et 4 tableaux (Alphonse Lemerre, 1874 ; qqs corrections autogr.). On joint une L.A.S. de Th. Barrière à propos des
Candidats
, qqs tirés à part et coupures de presse.
416.
Jean-Mathieu-Philibert SÉRURIER
(1742-1819) maréchal. L.A.S., Q.G.
de Venise 28 vendémiaire VI (19 octobre 1797), au Comité de Salut public
de la municipalité provisoire de Venise ; demi-page in-fol. à en-tête Armée
d’Italie. Serurier Général de Division, vignette gravée sur bois, adresse avec
contreseing autographe.
200/250
Traité de Campo-Formio. « J’ai reçu, citoyens, votre lettre de ce jour par laquelle
vous m’annoncez la conclusion de la paix »… [Signé le 26 vendémiaire (17 octobre
1797), le traité de Campo-Formio conclut la première campagne d’Italie et mit fin à
la guerre franco-autrichienne, débutée en 1792.]
417.
Ambroise SICARD
(1742-1822) prêtre, instituteur des sourds-muets. L.A.S., 7 nivose, à un ami ; 1 page in-8.
120/150
Il prie ce « cher et bon ami » d’annoncer dans son journal son
Épitre au sens commun
, dirigée contre « une nouvelle secte
qui s’élève depuis quelques temps, sous le nom d’Idéologie, et qui n’est pas contre chose que le matérialisme et par conséquent
l’athéisme. Surtout donnez à vos lecteurs l’envie de se procurer ce petit ouvrage qui honore les principes et l’excellente moralité
de son auteur »...
418.
Jules SIMON
(1814-1896) homme politique, ministre et écrivain. L.A.S.,
Saint-Brieuc
30 août 1878, à Victor
Hugo ; 1 page et demie in-8, en-tête
Cabinet du Préfet des Côtes-du-Nord
.
120/150
À propos du discours sur le droit d’auteur prononcé par Victor Hugo au Congrès littéraire international, à Paris,
le 21 juin. « On m’écrit de Paris que vous m’avez envoyé un exemplaire du beau discours que j’ai entendu au Châtelet avec tant
d’admiration ». Il ne veut pas attendre pour le remercier. « Vous aurez rendu un grand service aux gens de lettres, même à ceux
dont les œuvres périssent promptement, parce que leurs arrangements avec les éditeurs seront facilités par des dispositions plus
généreuses de la loi. Il est bon que vous soyez notre bienfaiteur, cher ami, comme vous êtes notre maître »...




