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Neuilly
1
er
juillet 1843
. « Le Roi est bien content que vous ayez été un des témoins de ce mariage, qui, je l’espère, assure le
bonheur de notre si cher Joinville »...
27 juillet 1844
. Elle remercie Touchard des détails qu’il lui envoie, et des nouvelles de son
fils...
15 juillet 1846
, sur ses craintes pour le séjour de Joinville à Tripoli ; on dit que le typhus y règne...
Eu 5 août 1846
. Allusion
à l’attentat régicide d’Henry... « Le Roi tient beaucoup à ce qu’il [Joinville] mette en exécution son premier projet d’aller à Rome
où il trouvera le nouveau Pape parfaitement bien disposé pour le Roi et pour la France »...
Claremont
19 décembre [1864]
.
Condoléances ; la fille de Touchard lui a été enlevée par Dieu de la même manière que « notre chère bonne Victoire »...
Mers el Kébir 29 mai 1844
. Relation par Touchard de l’expédition du Maroc commandée par le prince de Joinville : « si les
bandes fanatiques de l’armée marocaine ont été repoussées sur la frontière, il est à craindre qu’elles ne réagissent avec violence
sur le littoral et que la sûreté de nos consuls et de nos nationaux ne soit gravement compromise »... Il est question aussi de M. de
Nyon, du maréchal Bugeaud, de Nemours et de « l’influence menaçante d’Abd el Kader »...
Cadix 15 juillet 1844
. Explications
sur la décision de mouiller devant Cadix plutôt qu’à Gibraltar ; espoir d’une solution pacifique, suivant des dépêches de M. de
Nyon reçues à Tanger...
On joint une L.S. avec compliment autographe de Marie-Isabelle, Reine de Naples, à sa cousine Marie-Amélie, Portici
10 décembre 1836 ; plus une notice impr. sur le vice-amiral Touchard.
232.
MARIE-LOUISE
(1791-1847) Impératrice des Français, seconde femme de Napoléon I
er
. L.A.S. « Louise »,
20 février 1814, à « Mon cousin » [l’Archichancelier Cambacérès ?] ; 1 page petit in-8.
1 200/1 500
Belle lettre de l’Impératrice en pleine Campagne de France, au lendemain de la bataille de Montereau remportée
par Napoléon.
« Mon cher Cousin, J’ai reçue de bonnes nouvelles de la santée de l’Empereur. Hier au soir, il était toujours à Montreau. Je
suis si enrhumée et si souffrante que les médecins me défendent de sortir de mon appartement. Ils disent que je pourrais gagner
sans cela un gros rhume. Croyez-vous que je puisse me dispenser d’aller à la Messe comme il y a de bonnes nouvelles. Si vous
croyez que non, je tâcherai de trouver des forces, mais cela sera difficile »...
233.
MARIE-LOUISE
. L.S. « Maria Luigia », Sala 26 mai 1817, à son grand chambellan, le comte Stefano Sanvitale ;
demi-page in-fol. ; en italien.
200/300
À propos du Théâtre de la Cour [Théâtre Farnese] à Parme. Conformément aux instructions que lui ont transmises de sa
part son chevalier d’honneur, elle l’autorise à faire réunir les clefs des loges des étages dits nobles de son Théâtre de Cour, c’est-
à-dire tout le premier et le second étage, et les premières loges du parterre et du troisième étage, puis d’en faire la distribution
aux personnes indiquées dans l’instruction…
234.
MARIE-LOUISE
. L.A.S. «Marie Louise », Parme 22 octobre [vers 1820 ?] ; demi-page in-8 (3 lignes soigneusement
cancellées).
600/800
« J’ai été bien aise de recevoir de vos nouvelles, et d’apprendre que votre santé s’est améliorée. [...] Mon fils a beaucoup
grandi et j’ai eu lieu d’être très contente de la réussite de son éducation »... [En tête, on a noté : « Fragment d’une lettre de
Marie-Louise », et en bas : « du cabinet de M. Tastu ».]
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