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75

à Gambetta lui adressant des titres (1880), et la lettre d’un

courtier (annotée par Gambetta).

400 / 500

193

[

Léon GAMBETTA

].

Léonie léon

(1838-1906) maîtresse, puis

femme de Léon Gambetta.

6 L.A.S., 1 P.A.S. et 1 P.A., vers 1883-1897, à Auguste

S

cheurer

-K

estner

 ; 17 pages in-8 (la plupart sur papier deuil).

Copie de deux lettres adressées à elle-même par Léon

Gambetta, dans les derniers mois de sa vie, dont la première

l’exhorte à l’épouser : Gambetta est « un homme toujours prêt

à te recevoir dans ses bras, à te donner son nom et à t’arracher

aux persécutions du sort qui t’accable. […] Tu ne sais donc pas

à quel sommet de passion je suis monté et dont je ne veux plus

descendre. Je ne vis que pour toi, en toi, de toi » (6 août 1882)…

Lettres à Auguste Scheurer-Kestner : envoi de papiers (1883),

annonce de la mort de Paul Bert, souci quant aux « vœux de

notre ami » qui étaient en sa possession, et proposition d’un

monument à Gambetta (1886) ; question sur la preuve de

son identité après la destruction des actes d’état-civil (1888) ;

condoléances sur la mort de la femme du sénateur (1893) ;

les « infamies » continuent, et elle demande la permission

à préparer « une publication de lettres » avec « les notes du

mobilier de la rue S

t

Didier, que j’ai commandé et payé » (1896) ;

confirmation que « 

nous

avons été en Allemagne en 1881 […]

nous

avons visité tous les ports de la Baltique » (1897) ; note

sur des rencontres à Berlin entre Gambetta et le prince de G…

O

n

joint

la copie d’une lettre de Scheurer-Kestner à elle

adressée, 1896, et une coupure de presse.

200 / 300

194

[

Léon GAMBETTA

].

17 lettres ou pièces relatives à sa mort, 1882-1918.

L.A.S. du Dr Odilon

L

annelongue

à Mme Scheurer-Kestner,

précisant l’état « sérieux, presque grave » de Gambetta,

souffrant depuis la veille d’un « érysipèle qui vient compliquer

le reste », 30 décembre 1882… Télégrammes de Rémusat

et Marcellin-Pellet à Auguste Scheurer-Kestner ou à Mme,

annonçant la mort, 1

er

janvier 1883. 2 L.A.S. de la sœur de

Gambetta, Benedetta

L

éris

, 20 juin 1883, à propos d’un lorgnon

du défunt offert en souvenir à Mme Scheurer-Kestner… Carte

commémorative avec acrostiche en l’honneur de Gambetta,

1883… Fleurs cueillies aux Jardies, 1884 (note autogr. de

sa veuve)… Extrait de décès (1890)… Photo du monument

commémoratif inauguré à Nice [1909]… Documents relatifs

à « la vérité et la légende » de sa mort (1918) : manuscrit

autographe signé de Jean Bernard, L.A.S. de Juliette Adam

(2), Auguste Delpech, Joseph Reinach…

O

n

joint

un petit ensemble de documents : 3 portraits

photographiques (Ét. Carjat ou Walery) ; affiche promulguée

par Gambetta, ministre de l’Intérieur et de la Guerre ; invitation

et menu d’un dîner du Comité du monument élevé à Gambetta

aux Jardies, 1894 ; télégramme relatif à ses funérailles ;

coupures de presse, etc.

200 / 300

195

Théophile GAUTIER

(1811-1872).

L.A.S., à Eudore

S

oulié

(conservateur du château de

Versailles) ; 1 page in-12.

« J’abuserai lundi de ta complaisance en conduisant à ce

Versailles où tu as remplacé Louis XIV avec avantage, une

petite caravane composée de Mme C. Grisi, de sa fille, de

la mienne et d’une gouvernante. Pardonne-moi de fixer moi-

même le jour mais Mme C. Grisi part le samedi suivant et il n’y a

pas d’autre lundi possible. Bien à toi. Je serai très respectueux

pour le grand Roi et je ne lui arracherai pas sa perruque »…

O

n

joint

un reçu signé (1866) ; et un

dessin

au crayon attribué à

Th. Gautier avec signature apocryphe (scène galante).

400 / 500

196

Judith GAUTIER

(1846-1917) femme de lettres, fille de Théophile

Gautier, épouse de Catulle Mendès.

4 L.A.S. ; 8 pages in-8 ou in-12.

Dinard-St Énogat 187-

, avec

vignette

des

Villas de la mer

(avec

une croix au-dessus de sa villa) : « je nage dans la joie la plus

complète et je rêve des clochettes d’argent pour orner le col

de la fameuse vache qui, vous le savez, était mon château

en Espagne. Je suis

bien sûre que je ne dois qu’à vous

cette avance de deux mois si pleine de charme. […] Dois-

je reprendre mon véritable nom, comme vous paraissez le

désirer, ou faut-il continuer à signer Chaulnes ? Je n’ai pas

besoin de vous dire que je m’efforcerai, comme par le passé,

de faire de mon mieux pour contenter mes directeurs »… – À

une dame : « J’étais très curieuse de lire ce livre que l’on dit

charmant »… – À M. Daclé : « Vous seriez bien aimable de me

dire si vous vous chargeriez de publier un roman d’une dame

inconnue et sans talent – aux frais de la dame naturellement,

et combien cela lui coûterait »… – À un ami, au sujet d’un

manuscrit : « Je n’arrive pas à trouver un mot impur dans cette

page, qui a été très soignée et qu’il me coûte de mutiler. Je

change un mot tout de même, pour jeter quelque chose au

cerbère de la censure »…

250 / 300

197

André GIDE

(1869-1951).

L.A.S., [Biskra mars ? 1896], à un poète ; 3 pages in-8 (deuil).

« Ne me croyez ni négligent ni oublieux, mais voyageur. Votre

livre, reçu à Florence […] est maintenant sur ma table, à

Biskra. Soyez heureux d’avoir été lu sous des palmes. – Un

volume de vers est semblable aux coffrets pleins d’essences.