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sée en 1843 à Alfred Desessart, lui envoyant

un exem-

plaire de la Russie en 1839. J’ose espérer que vous ac-

corderez à ce travail assez d’attention pour lui

consacrer un article (…).

48 - Astolphe de CUSTINE.

1790-1857. Ecrivain, connu

pour son récit de voyage en Russie.

14 L.A.S.

St-Gratien, 1849 et 1855-1856.

Env. 26 pp.

in-8, qqs adresses.

1 500/2 000

Intéressante correspondance la plupart adressée

au médecin le docteur Goddard, ou à Armandi,

donnant un aperçu de la vie littéraire sous le se-

cond Empire, les salons parisiens et en particulier

celui de sa voisine à St-Gratien, la princesse Ma-

thilde.

Février 1855 :

Vous avez un défaut (…) vous

vous défiez trop de vous-même. Avec les dons que

vous avez reçus, et le talent que vous avez acquis,

vous avez tout ce qu’il faut pour lutter et pour vaincre

(…). Paris est fatigué des talents médiocres ou usés,

et il demande du nouveau (…). Vous avez une voix ma-

gnifique et une manière d’émettre le son et d’accen-

tuer la parole qui n’appartient qu’à votre pays. (…).

Avril :

Je suis bien triste de vous quitter sous le coup

d’un chagrin (…). Mais Paris depuis six mois a mis mon

esprit et ma bourse à sec sans qu’il y paraisse (…). Il

faut partir pour vivre (…).

Juin :

Vous croyez donc des

gens bien amusés ou bien ennuyés… c’est souvent

synonyme. Venez, venez comme vous êtes (…).

Il de-

mande à qui appartient désormais Valençay ;

Quelle

Circé que la nouvelle Duchesse de Sagan. Le titre de

la comédie est heureux. Si Sébastopol est pris, on dira

que ce n’était rien. Rien de plus rare aujourd’hui en

France que les Français ; heureusement que celui qui

gouverne le pays en a le génie au point de le ressusci-

ter (…).

Il fait part d’une remontrance de la princesse

Mathilde au ministre de la marine,

lui disant qu’il était

trop guerroyant et qu’elle voulait la paix (…)

; à propos

de Ste-Beuve et Dangeau. Juillet :

(…) J’ignore ce que

deviennent mes amis le Prince de Montléart et Charles

ont disparu de St-Gratien ; l’un noyé à la poursuite des

belles dames, l’autre enfermé dans des disputes litté-

raires qui n’aboutissent à rien (…). Vous avez été

content, j’espère, du Lundi de Ste-Beuve sur Mr Mi-

gnet ? C’est lumineux et profond.

A propos d’un article

d’Alphonse Karr,

ses lignes spirituelles et ses flatteries

volontaires.

Septembre :

Mr Ste-Barbe est pris d’une

indisposition subite, ce qui nous force de renoncer

pour aujourd’hui au plaisir de vous recevoir à St-Gratien

(…).

Custine souhaite avoir quelques renseignements

sur la vie du général Armandi, son ami, qui vient de

mourir, ayant l’intention

d’écrire quelque chose sur

cette noble carrière.

Octobre :

(…) Je déteste la cam-

pagne dans cette saison ; mais j’y suis et ne sais com-

ment y échapper plus tôt à quelques affaires qui m’y

retiennent, sans parler de ma paresse périodique

chaque fois qu’il est question d’un déménagement (…

).

1856 : détails intéressants sur un concert de piano

donné (par Mlle Arabella Goddart) chez la princesse

Mathilde ;

La divinité du lieu (…) nous disait que la belle

musique lui faisait l’effet de sable dans sa cervelle.

C’est un vent qui a soufflé contre l’art dans notre cœur.

On ne peut pas tout avoir. La princesse n’aime que les

vaudevilles et les orgues de barbarie… et son piano

était faux à faire crier qui n’avait pas eu du sable dans

les oreilles (…).

Joint une lettre datée de Naples (1849),

évoquant les opérations militaire d’Oudinot, sur le re-

tour à Paris de Mr d’Harcourt.

49 - Pierre-Jean DAVID d’ANGERS.

1788-1856.

Sculpteur, graveur.

2 L.A.S.

S.l.n.d. (mardi matin, vendredi matin).

1 pp. in-

12 et 1 pp. in-8, adresses au verso.

150/200

A MélanieWaldor : Il ne peut se rendre à son invitation :

et demain, je suis obligé de me rendre à une assem-

blée (…).

A Paul Foucher : Il lui demande de se rendre

à son atelier entre midi et heure, ne pouvant le recevoir

plus tard,

parce que je dois me rendre à l’assemblée

qui doit s’occuper du monument (…).

50 - Eugène DELACROIX.

1798-1863. Artiste peintre.

L.A.S. (à Siméon Pécontal).

S.l., ce 16 décembre

1852.

1 pp. ¼ bi-feuillet in-8.

1 000/1 200

Recommandation auprès du poète, bibliothécaire

de l’Assemblée ;

il lui envoie M. Troband

qui a le désir

de voir les peintures que j’ai exécutées à la biblio-

thèque du Corps législatif (…). Je ne puis donner moi-

même de billets, n’ayant pas encore fait régulariser les

entrées (…).

Delacroix demande de le faire conduire et

recommander par un des « garçons de salle » notam-

ment

pour voir l’ancienne salle du trône (…).

Jeudi 9 avril 2015

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