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35 - François-René de CHATEAUBRIAND.

1768-1848.

Ecrivain.

L.S. à Siméon Pécontal.

Paris, 21 août 1838.

1 pp. bi-

feuillet in-8, adresse au verso, marques postales.

300/400

Au bibliothécaire de la Chambre ;

Puisque vous avez

donné un frère à René, (…) je ne rougirai plus de la fa-

mille trop nombreuse de cet enfant dont je regrette

bien d’être le père. Je voyageais lorsque votre poëme

a paru (…).

Il va le lire avec empressement.

36 - François-René de CHATEAUBRIAND.

1768-1848.

Ecrivain.

L.A.S.

Paris, 8 octobre 1838.

1 pp. ¼ in-8.

400/500

Chateaubriand regrette de n’avoir pu être présenté

à M. Hodgson

lors de leurs dernières visites ;

Je re-

grette infiniment, (…) de ne m’être pas trouvé chez

moi (…). Je pars pour une nouvelle course qui durera

10 à 12 jours. A mon retour, (…) je m’empresserai d’al-

ler vous chercher et de vous prier de me présenter à

Monsieur Hodgson (…).

37 - François-René de CHATEAUBRIAND.

1768-1848.

Ecrivain.

L.A.S. au comte ***.

Paris, 21 novembre 1838.

1 pp.

in-4.

400/500

Chateaubriand a voulu relire les lettres de son corres-

pondant avant de lui répondre ;

(…) Comme voyageur,

elles m’ont vivement intéressé ; comme Français, je

suis charmé que la langue de Racine soit si bien écrite

par un étranger (…).

Il s’empresse de lui adresser ses

doubles remerciements.

38 - François-René de CHATEAUBRIAND.

1768-1848.

Ecrivain.

L.S. à Alfred Michiels,

au Bureau de la France litté-

raire.

Paris, 8 février 1841.

2 pp. bi-feuillet in-4, accom-

pagnée de son enveloppe avec cachet de cire rouge et

marques postales

800/1 000

A propos de la critique du

Génie du Christianisme

que Michiels avait publié dans la France littéraire ;

(…) Tous les défauts que vous reprochez à mon travail

sont justes et je les traite plus sévèrement que vous

dans mes Mémoires. Du reste, depuis l’époque de la

publication du Génie du Christianisme, j’ai mille fois

combattu dans mes divers écrits les erreurs sur les arts

et sur les principes dans lesquelles j’étais tombé (…).

La religion chrétienne a changé dans les caractères des

personnages dramatiques et dans les descriptions de

la nature en chassant les Dieux des bois (…). Je crois

avoir porté un rude coup au Voltairianisme, et si cela

est, j’aurai rendu un grand service à la société (…).

Chateaubriand ne se montre pas blessé par les cri-

tiques, mais reste cependant sensible aux éloges :

(…

) parce que tout vieux que je suis, je suis homme ;

mais très sincèrement, je ne crois pas les mériter. La

foi me manque en toute chose, excepté en religion (…

).

Il félicite Michiels pour sa critique qu’il manie avec

autant de sûreté que de grâce.

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Jeudi 9 avril 2015

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