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39 - François-René de CHATEAUBRIAND.

1768-1848.

Ecrivain.

L.A.

S.l.n.d. (midi).

1 pp. in-8.

400/500

Très belle lettre de Chateaubriand refusant un mi-

nistère ;

Je venais (…) de vous écrire cette petite let-

tre, lorsque M. de Ménard arrive avec un longue lettre

de vous en date du 18 (…). Soyez tranquille (…). Mais

avant tout, he ne veux pas être ministre quant il s’agi-

rait d’un ministère. Je ne veux plus à présent que ma

retraite pour mourir à mon Infirmerie.

40 - Célestine Buisson de La Vigne vicomtesse de

CHATEAUBRIAND.

1774-1847. Femme de l’écrivain.

L.A.S. à Madame de Trémery.

Genève, 14 juillet 1831.

2 pp. ½ bi-feuillet in-8.

200/300

Mme de Chateaubriand se languit loin de son amie

dont elle a des nouvelles indirectement :

(…) C’est

bien tous les jours que j’y pense et que je me de-

mande quand je me retrouverai près de vous : lorsque

je suis en train de faire du noir, je dis que ce ne sera

pas de sitôt ! (…).

Elle l’invite à passer à l’Infirmerie.

Vous m’aviez donné quelqu’espoir de vous voir en

Suisse. C’est vraiment un voyage aussi facile à faire

que celui de Dieppe et où nous trouverions bien mieux

notre compte (…). C’est le moment de visiter ce pays

économiquement ; il n’y a presque point d’Etrangers

(…), les auberges sont presque vide et s’offrent au ra-

bais à tous venants (…).

Elle adresse le souvenir de

Chateaubriand son mari.

41 - Célestine Buisson de La Vigne vicomtesse de

CHATEAUBRIAND.

1774-1847. Femme de l’écrivain.

L.A.S. à son très cher abbé.

S.l., ce 23 septembre

1831.

2 pp. bi-feuillet in-8.

200/300

Intéressante lettre sur Chateaubriand rentré dans

la vie privée ;

la vicomtesse prévient qu’elle ne repar-

tira pas avant le 15 novembre, leur voyage ayant été re-

tardé

par les affaires de M. de Chateaubriand (…).

Venez-donc, nous aurons 6 semaines à passer ensem-

ble ; et après cela, nous pourrons encore nous voir

quelques jours sur les grands chemins, et vous

conduire jusqu’à Lyon (…). Je suis bien convaincue des

ferventes prières de votre archevêque, d’après la grâce

qu’il demande à Dieu et je doute fort cependant qu’elle

lui soit accordée pleine et entière.

Elle poursuit à pro-

pos de l’éloignement de Chateaubriand ;

A qui parlez-

vous des bruits qu’on se plait à répandre ? Ici, ce sont

les petites maisons ouvertes ; et je connais bien des

gens qui sont désolés ne pas voir quelques voies de

fait, quand ce ne serait que pour justifier leur prophé-

ties. Pour nous, nous vivons dans une profonde re-

traite, ne disant rien, n’écoutant rien et ne voyant que

le moins de monde possible. C’est au milieu de cette

paix très pacifique que nous vous attendons (…).

42 - Célestine Buisson de La Vigne vicomtesse de

CHATEAUBRIAND.

1774-1847. Femme de l’écrivain.

L.A.S. à M. le Curé de Notre Dame.

(Paris), mardi 28.

1 pp. bi-feuillet in-8, adresse au verso avec cachet de

cire rouge armorié et marques postales.

200/300

La vicomtesse réagit à une critique acerbe parue

dans

L’Ami de la Religion

concernant le

Génie du

Christianisme

:

(…) Mon mari fera tous les change-

mens et tous les retranchemens qu’on voudra lui indi-

quer. Vous savez qu’il n’a aucun amour propre d’auteur

et qu’il est toujours prêt à se rendre aux cris des au-

tres ; il pousse cela jusqu’à la faiblesse (…).

Mais

comme il s’agit

de quelques points d’orthodoxie

, elle

approuve la soumission ! Elle trouve cependant curieux

que

depuis la publication du Génie du christianisme,

les prêtres se soient toujours trouvé les plus opposés

à l’homme qu’ils auraient dû porter dans leur bras (…

).

Le curé de Notre-Dame de Paris est l’exception à la

règle.

43 - Louise COLET.

1810-1876. Femme de lettre poé-

tesse, amie de Flaubert.

15 L.A.S.

S.l.n.d.

2 pp. ½ in-4, 29 pp. in-12 et in-8, en-

tête à son chiffre pour la plupart.

300/400

Correspondance à propos de ses affaires, sur la pu-

blication et la diffusion de ses œuvres, diverses in-

vitations et mots amicaux.

Elle sollicite (en 1838) une

pension du ministre, son travail assidu dans différents

journaux et la traduction de Shakespeare, restant là de

minces ressources. Offrant son nouveau recueil de

poésies, espérant un compte-rendu citant quelques ex-

traits dans le Journal des Débats :

Mr de Sacy m’a fait

espérer que vous ne dédaigneriez pas de vous occuper

de mes vers (…).

Elle compte sur la bonté accoutumée

de son correspondant

pour une place de centre pour

la réception de Mr de Broglie

(1862). Demandant trois

places

pour les Français

, priant qu’on prévienne M.

Pointel qu’elle viendra lui remettre un article ; sur l’achè-

vement

de notre petite affaire du livre d’enfant

. Espé-

rant de Buloz, que son manuscrit soit accepté et son

drame joué aux

Français

. 4 lettres amicales à Mme Es-

quiros l’invitant à dîner, mentionnant Gambetta, Mme

Breteau. Etc.

44 - Louise COLET.

1810-1876. Femme de lettre poé-

tesse, amie de Flaubert.

Poème aut. signée « Ecce homo ».

S.l., septembre

1838.

3 pp. ½ bi-feuillet in-folio.

200/300

Poème de jeunesse signée « Louise Colet-Revoil », en

12 strophes sur un thème religieux, publié dans la

deuxième partie « Penserosa » de son recueil de Poé-

sie en 1844 ; elle y dévoile cependant son athéisme :

(…) Le but adoucirait les horreurs de la routes, / Pour

sa vie il saurait qu’il a l’Eternité ! / Le Ciel, pour racheter

sa triste humanité ! / Mais nous, que savons-nous ?...

Nous n’avons que le doute. / En suivant le sentier rude

de la vertu / Notre esprit se révolte incertain, abattu (…).

Jeudi 9 avril 2015

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