126 - [Victor HUGO]. Emile DESCHAMPS.
1791-
1871. Poète romantique, un des fondateurs de la
Muse française avec Hugo, Vigny, Nodier.
Corres-
pondance à Victor Hugo.
1823-1828-1830. 32
l.a.s. sur env. 47 pp. in-8 et in-12, des adresses.
1 500/2 000
€
Belle correspondance intime et littéraire par
l’un des principaux fondateurs, avec Lamartine,
Alfred de Vigny, Nodier, Soumet, Rességuier, et
Victor Hugo, de la Muse française, depuis sa
création en 1823 jusqu’à la défense du Roman-
tisme avec Cromwell en1828.
Août 1823 :
Je ne
veux pas attendre plus longtemps pour vous faire
savoir toute mon admiration. Votre article est un
ouvrage de premier ordre, et si l’imprimeur n’avait
pas eu le soin de mettre des guillemets de temps
en temps, il serait impossible de deviner où com-
mencent les citations. Que vous dore après cela ?
Rien, vous embrasser et vous aimer comme on
vous admire (…).
1826 :
Vous n’êtes pas monté
hier chez ma femme mais vous lui avez laissé des
cartes de visites (…) J’ai envoyé votre
exemplaire
[Odes et Ballades]
à Jules qui est fort malade mais
qui trouvera assez de forces pour vous remercier
(…).
1827-1828 : A propos des articles qu’ils font
paraître dans divers journaux ;
Voici, cher Victor,
deux lettres que vous aurez, n’est-ce pas, l’amitié
de faire parvenir à leur adresse, pour vous remer-
cier de la charmante soirée que nous avons passée
hier ensemble (…). Nous avons tant et tant parlé
que je n’ai pas eu la place de vous dire que mon
article au Messager paraitrait (…). Cher Victor, Tout
va pour le mieux pour tout c'est-à-dire pour vous.
Le retrait de ma lettre a produit l’effet que je vou-
lais (…).
1828 : à propos de la grande controverse
littéraire relativement à Cromwell notamment à tra-
vers des articles du Globe. M. Duchatet qui est
une
colonne du Globe
, l’implore pour sa mère d’avoir
une place pour la répétition générale.
(…) C’est
vous qui êtes un grand maître et moi un grand mai-
gre !
Alfred (de Vigny) est ravi du cirque Olympique.
Deschamps demande de s’arranger avec Ste-
Beuve et Boulanger pour venir dîner chez lui, puis
avec Lamartine et Alfred.
Il faut que je vous
consulte pour mon poème de Rodrigue (…), je
vous regarde comme le nègre le plus ultra (…).
Rappelant sa promesse de lui envoyer un exem-
plaire de la magnifique édition ;
Si Ste-Beuve vient
me voir, donnez-lui le Voleur ; et je lui donnerai le
feuillet qui vous manque.
1830 : à propos de son
Macbeth dont il veut discuter ; sur la souscription
pour un monument.
Voici l’épreuve de votre admi-
rable lettre et votre lettre même (…).
Deschamps
demande encore de le corriger. Plus loin :
C’est au
représentant du peuple et non au poëte que
j’adresse la petite brochure ci-jointe. Vous le verrez
bien vite si vous y regarder (…).
Etc.
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Jeudi 9 avril 2015
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