115 - Victor HUGO.
1802-1885. Ecrivain.
L.A.S.
S.l.n.d. (vendredi 9).
1 pp. in-8.
700/800
€
L’écrivain voudrait adresser ses remerciements à son
correspondant pour son
précieux et charmant esprit.
Puisque vous ne voulez pas venir les chercher, je me
résigne à vous les envoyer. Mais j’aimerais bien mieux
vous remercier par un serrement de main que par une
lettre (…).
116 - Victor HUGO.
1802-1885. Ecrivain.
L.A.S. « Victor H. » à Victor Schoelcher.
Marine Ter-
race (Jersey), 27 mars (1855).
1 pp. bi-feuillet in-8,
adresse au verso avec timbre et marques postales.
1 000/1 500
€
Lettre d’exil
à Schoelcher ;
(…) Je n’ai que le temps
de vous jeter ceci à la poste avec bien des remercie-
ments pour toutes les peines que vous prenez et sur-
tout pour les bonnes nouvelles de votre santé (…).
Vous m’avez parlé d’un portrait de moi qui ne venait
pas de moi, ce qui est probablement celui qu’on m’a
envoyé à moi aussi. Ce que je vous envoie, c’est mon
plus cordial serrement de main.
117 - Victor HUGO.
1802-1885. Ecrivain.
L.A.S. à Hector Berge,
rédacteur de la Chronique de
la Gironde.
Hauteville House, 20 avril (1862).
1 pp. bi-
feuillet in-8, adresse aut. au verso, timbre et marques
postales ; déchirure au pli.
1 000/1 200
€
Hugo le remercie pour sa lettre
si éloquente ; merci
pour ces vers charmants et touchants. Dans le tour-
billon d’affaires qui m’enveloppe, je n’ai que le temps
de vous crier : bravo, mais ce cri, je vous le jette du
fond du cœur (…).
118 - Victor HUGO & Auguste VACQUERIE.
1819-
1895. Ecrivain poète, photographe, mari de Léopoldine
Hugo.
B.A.S. de Victor Hugo & 5 L.A.S. de Vacquerie.
Avril-
octobre 1862.
1 pp. petit in-12 et 10 pp. in-12.
2 000/3 000
€
Billet de Victor Hugo, priant son éditeur Pagnerre,
de remettre un exemplaire complet auquel il a
droit, des
Misérables,
à M. Devers
(daté d’Hauteville
House, 14 octobre 1862).
Accompagné d’une intéres-
sante correspondance de Vacquerie (à Auguste de
Belloy), relatives aux
Misérables,
au moment de sa
publication en avril 1862.
4 avril :
J’ai dit à Pagnerre
de vous envoyer les Misérables. Les avez-vous reçus ?
S’il ne les a pas d’ici [demain], il l’invite à venir les faire
prendre chez l’éditeur.
Joint une lettre de Paul Meu-
rice,
indiquant que Vacquerie a vu Edmond Texier,
et a
eu l’indiscrétion de lui demander que le compte-rendu
du livre soit fait dans l’Illustration
; ce dernier a accepté
de grand cœur ;
Ne dites pas non, nous vous prions,
et Victor Hugo sera ravi (...).
Avec Meurice et Texier,
Vacquerie cherche en effet la personne qui ferait le
mieux l’article sur les
Misérables ; (…) Votre nom nous
était venu tout naturellement. J’ai dîné hier avecTexier,
et nous avons reparlé du vif désir que nous avons (…)
que vous fassiez la chose. Si vous voyez quelques obs-
tacles, ayez la bonté de m’en prévenir (…).
Plus loin,
Vacquerie semble déçu de sa réponse :
(…) je voulais
vous être agréable et à moi, et à tout le monde. Tans
pis pour tout le monde et pour moi si la chose vous
semble impossible (…). Moi aussi je suis un enragé !
N’importe si j’avais occasion de parler d’un roman de
roi ; fût-il royaliste de la semelle au chapeau, je ferai
nettement et respectueusement mes réserves quant
aux royalistes, mais ça ne m’empêcherait pas de louer
le roman. La question de conscience ne se pose pas
(…). L’auteur ignore et ignorera ma démarche.
Vacque-
rie indique qu’il voulait simplement témoigner sa sym-
pathie pour ses talents. Vacquerie indique avoir lu
l’article qu’il envoie immédiatement à Guernesey ;
François Hugo vous en remerciera ; moi, je n’ai droit
que de vous en féliciter (…).
Il regrette qu’ils ne puis-
sent jamais se rencontrer. Plus tard :
Vous devez re-
cevoir aujourd’hui les quatre nouveaux volumes
des Misérables
(…). J’ai lu avec grand plaisir votre ar-
ticle sur Meurice et sur la traduction de François-Victor
Hugo.
Je suis bien en retard pour vous remercier
(…). Cela tient aux travaux forcés de la correction
des épreuves des Misérables (…).
Correspondance accompagnée de notes au propre
d’Auguste de Belloy
à propos de la rédaction de son
article sur les
Misérables
paru dans l’Illustration.
Joint
une lettre de Grimond,
directeur de l’Imprimerie au
Ministère de l’Intérieur, en août 1862, au moment de
la publication des Misérable, acceptant son offre, et
ajoutant :
Le Victor Hugo qui a le plus de charme pour
lui, c’est le poète assis, le coude appuyé sur le dossier
de sa chaise (…).
119 - Victor HUGO.
1802-1885. Ecrivain.
P.A.
S.l.n.d.
Double page in-8 oblong (34,5 x 15 cm).
700/800
€
Plan de table probablement à Hauteville House, avec
le placement des noms des convives, Adèle, et lui-
même (« V.H. ») et 13 invités dont Mayer, Corbie, Tup-
per,Tennant, etc. ; indication de la cheminée en vis-à-vis
de la glace.
Joint
le discours imprimé de Victor au ban-
quet qui fut donné en son honneur à Bruxelles, le 16
septembre 1862, au moment de la sortie des
Miséra-
bles
(1 pp. in-folio, texte sur 2 colonnes, papier froissé).
Messieurs, mon émotion est inexprimable ; si la parole
me manque, vous serez indulgents (…).
Jeudi 9 avril 2015
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