120 - Victor HUGO.
1802-1885. Ecrivain.
L.A.S. « V.H. » à Louis Blanc.
H.H. (Hauteville House),
25 juin.
1 pp. bi-feuillet in-8, blason en coin.
1 000/1 200
€
Bel envoi à son confrère en exil :
(…) Etre un peu aimé
de vous, c’est une de mes profondes joies. Vous avez
toutes les hauteurs de l’âme, de l’esprit et du cœur (…).
121 - Victor HUGO.
1802-1885. Ecrivain.
L.A.S. au comte d’Alton-Shée.
Hauteville House, 2
mai 1867.
1 pp. bi-feuillet in-8, adresse aut. signée au
verso, petite mouillure au coin sup.
1 500/2 000
€
L’écrivain adresse la haute estime qu’il éprouve
pour son ancien collègue de la Chambre des Pairs ;
(…) Vous êtes un noble caractère en même temps
qu’un fier et charmant esprit. Dans d’excellentes et
fortes pages écrites par vous sur la Chambre des Pairs,
je trouve cinq lignes sur moi. Elles ont la concision et
le relief d’une médaille. Etre digne de ce portrait serait
ma gloire (…).
Un jour peut-être, dans le parlement
des Etats-Unis d’Europe, nous reprendrons nos
graves et douces causeries de la Chambre des
Paris.
Attendons, mon noble collègue (…).
122 - Victor HUGO.
1802-1885. Ecrivain.
L.A.S. « V.H. » à Théophile Guérin.
S.l., 14 juillet
(1868).
2 ff. sur bi-feuillet in-12, adresse au verso.
1 000/1 500
€
Lettre d’exil à son ancien compagnon de Guerne-
sey de retour en France :
Vous avez raison, cher pros-
crit, de m’aimer toujours un peu et d’être en
communion avec moi, car vous êtes de ceux que mon
âme ne quitte pas. J’ai toujours présent à l’esprit votre
ferme courage dans l’épreuve, votre esprit, votre sé-
rénité, votre bonne et chère cordialité (…).
Il compte
sur lui dans l’avenir par sa bravoure de son caractère et
ses idées ;
Vous êtes là-bas aussi précieux qu’ici (…),
vous n’êtes pas moins efficace à Paris qu’en exil. Je
n’ai pas besoin de vous dire courage (…).
Hugo est
charmé que son
speach
ait produit l’effet souhaité.
123 - Victor HUGO.
1802-1885. Ecrivain.
L.A.S. « à son honorable concitoyen ».
S.l.n.d. (13 j.).
1 pp. bi-feuillet in-8.
1 000/1 200
€
Lettre de félicitations pour son ouvrage ;
Votre livre, le
moi Divin, est un de ceux qui méritent la méditation.
Hugo veut lui exprimer tout le bien qu’il en pense ;
Je
ferais quelques objections de détails mais l’ensemble
m’apparait dès à présent, et votre livre est une œuvre.
Vous êtes un noble esprit. Je vous félicite (…).
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Jeudi 9 avril 2015
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