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LIVRES & MANUSCRITS

—Lettre autographe signée. Foix, le 17 mars 1829 ;

3 pages in-4°, avec adresse et marques postales.

Il donne et demande des nouvelles des camarades.

Lebrun est mort.

— Lettre autographe signée. Pont-Saint-Esprit, le 11

mai 1829 ; 3 pages in-4°, avec adresse et marques

postales. Il est ici avec les 2

e

et 3

e

bataillons de son

régiment. Il a fait la fête avec des officiers du régi-

ment Suisse. Il donne et demande des nouvelles des

camarades et des différents régiments qu’il a croisés.

— Lettre autographe signée. Pont-Saint-Esprit, le 11

juillet 1829 ; 3 pages in-4°, avec adresse et marques

postales. Son régiment a été formé en 1816 « 

des

débris des régiments étrangers au service de France 

»

Le roi a supprimé un bataillon. Il va y avoir une inspec-

tion. Il relate la fin de son séjour à Foix ; il a reçu « 

la

promesse d’une dame de devenir l’époux de sa fille,

âgée de 18 ans, affligée de 50 000 frs de rente 

», mais

l’affaire tourna court, et son « 

seul regret est de ne pas

avoir enfilé la demoiselle 

».

— Lettre autographe signée. Pont-Saint-Esprit, le 27

juillet 1829 ; 3 pages in-4°, avec adresse et marques

postales. Le général de Marguerye est venu inspecter

le régiment, et le réduire à 2 bataillons ; il est à la suite

et va rejoindre un autre régiment. Il relate les différents

exercices auxquels il a participé.

— Lettre autographe signée. Lille, le 22 décembre

1829 ; 2 pages in-4°, avec adresse et marques pos-

tales. Il est en congé à Lille chez sa sœur, assez dépri-

mé, en attente d’affectation.

— Lettre autographe signée. Lille, février 1830 ; 2

pages in-4°, avec adresse et marques postales.

« 

Le commandant de place

[…]

a donné ordre à

ceux dont les régiments sont désignés pour Alger de

rejoindre de suite

[…].

Le 63

e

[son nouveau régiment]

n’est pas de l’expédition

 ». Il est désespéré de n’en

pas être, et donne la liste des régiments désignés,

«

moi qui fondait tout mon espoir dans cette cam-

pagne 

».

— Lettre autographe signée. Lille, le 16 mars 1830

; 2 pages in-4°, avec adresse et marques postales.

Il se réjouit de retrouver bientôt Joinville à Paris et de

pouvoir aller à l’Opéra.

— Lettre autographe signée. Foix, le 4 mai 1830 ; 3

pages in-4°, avec adresse et marques postales.

« 

Tu es bien heureux de faire partie de l’expédition

[d’Alger] […]

quant à moi

[…]

je mourrai sous-lieu-

tenant

[…]

Je suis arrivé à Toulouse le 30 mars après

un séjour de 6 jours et 5 nuits dans cette maudite

diligence

[…]

la voiture était remplie d’officiers rejoi-

gnant leur corps

[…].

Le 63

e

est un pauvre régiment.

»

— Lettre autographe signée. Bayonne, le 24 sep-

tembre 1830 ; 3 pages in-4°, avec adresse et marques

postales pour l’Armée d’Expédition d’Afrique. Il

raconte son déplacement à Bayonne et donne des

nouvelles de son nouveau régiment, le 63

e

RI.

— Lettre autographe signée. [Ardennes], le 27 février

1831 ; 3 pages in-4°, avec adresse et marques pos-

tales. [Joinville est aide de camp du général Voirol,

2

e

brigade, 2

e

Division de l’Armée du Nord,, et lui est

dans les Ardennes avec son unité]. « 

J’ai craint la dis-

solution de l’Armée du Nord, la fusion des bataillons

de guerre

[…]

qui nous fera la guerre ? Personne

n’est en mesure

[…]

. La conduite si faible de notre

gouvernement a donné un peu d’arrogance aux

Puissances….nous avons remis au général notre carte

[…]

Dimanche dernier

[…]

nos 2 bataillons d’ici avec

le 7e Chasseurs sont partis, et à 2 lieues d’ici, nous

avons rencontré nos 2 autres bataillons et le 8e chas-

seurs en garnison à Sedan, plus la garde nationale de

cette ville, avec 2 pièces de canon. Le général Jamin

commandait ceux de Sedan, et le général Nicolas

nous autres

[…].

Nous étions en trop petit nombre

pour nous garder. On a tiraillé pendant longtemps,

ensuite on s’est déployés.

[…]

On a commencé des

feux de bataillon de deux rangs

[…].

Nous avons

marché à la baïonnette, fort mal

[…]

sans mouve-

ment qui eut l’air un peu stratégique. Ce qui m’a le

plus fait rire, c’est que nous avons formé le quarré. La

cavalerie est venue sur nous, et comme nous n’avions

pas terminé, elle a attendu patiemment pour nous

charger

[…].

Des 4 faces du carré, il n’y en avait

qu’une d’attaquée

[…].

J’ai fait ce jour là une bêtise

qui heureusement n’a pas eu de suite. Mon peloton

était en tirailleurs, et nous étions opposés à une ligne

de tirailleurs ennemis. Comme les deux lignes se trou-

vaient fort rapprochées, et que les soldats ennemis

avançaient toujours, je criai à ma section de s’arrê-

ter ; un de mes hommes, sans tenir compte de ce que

je disais, continua toujours ; je l’interpellai de tous mes

poumons 2 ou 3 fois ; en fin, je me précipitai sur lui, je

lui foutu un grand coup de plat de sabre sur son sac,

[…]

pris mon homme par les épaules, je lui fis faire 2 ou

3 voltes aussitôt - Fou ne tevez pas me vrapper, mon

lieutenant - j’avais affaire à un alsacien

[…]

Annonce

moi que l’Europe est à feu et à sang, et je m’en réjoui-

rai avec toi. 

»

— Lettre autographe signée. Saint Jean de Luz, le 14

juillet 1831 ; 2 pages in-4°, avec adresse et marques

postales. Il donne des nouvelles des différents régi-

ments de la région.

— Lettre autographe signée. Bayonne, le 12 sep-

tembre 1831 ; 2 pages in 4°, avec adresse et marques

postales. Sa compagnie se trouve à 6 lieues de

Bayonne «

 j’ai fait il y a 8 jours un voyage à Bayonne ;

j’en ai rapporté un chancre. 

»

— Lettre autographe signée. Bayonne, le 29 octobre

1831 ; 2 pages in-4°, avec adresse et marques pos-

tales. Il vient de recevoir sa nomination de lieutenant

au 58

e

RI à Nancy. « 

Je crois que mon régiment va

faire partie de l’Armée du Nord

[…]

si la danse com-

mence, j’en serai.

 »

— Lettre autographe signée. Mézières, le 17 février

1832 ; 4 pages in-4°, avecadresse et marques pos-

tales. «

À Saint-Cyr, j’ai toujours fait le bouffon, au lieu

de m’occuper de mes affaires.

 » Il donne des nou-