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Bretagne, mariée en 1607 à René de la Tullaye) ; cachet ex-libris

moderne, et note à l’encre, sur une garde.

(BP16, 103237 ; USTC 1071 ; Brunet I, 58).

Voir la reproduction.

500 / 600 €

96.

[

Reliure aux armes

].

[GOBET

(Nicolas)], [

PICHON

(Thomas-

Jean)]. Sacre et couronnement de Louis XVI, roi de France et de Na-

varre, à Rheims, le 11 juin 1775 [sous la direction de l’abbé Pichon].

[Précédé de] Recherches sur le sacre des rois de France depuis Clovis

jusqu’à Louis XV [par N. Gobet]. [Suivi de] Journal historique de ce

qui s’est passé à cette auguste cérémonie [par l’abbé Pichon]. Enrichi

d’un tr s grand nombre de figures en taille-douce gravées par le sieur

Patas, avec leurs explications.

A Paris, chez Vente, chez Patas, 1775. In-

4, maroquin rouge époque, dos à nerfs orné de lys, pièce de titre en maro-

quin vert, triple filet doré encadrant les plats, lys aux angles, armoiries au

centre, tranches dorées.

Prestigieux ouvrage, tout-à-fait à la hauteur de l’év nement historique

dont il offre le compte-rendu, et amplement illustré de gravures sur

cuivre par Patas : un titre intermédiaire, quatorze vignettes, un grand

plan replié de la ville de Reims, 39 figures de costumes et dix doubles

planches (dont neuf pour la cérémonie et une pour le tapis armorié).

Dans le présent tirage, toutes les planches et vignettes ont été ornées

d’encadrements.

Bel exemplaire relié en maroquin rouge aux armes royales.

Voir la reproduction.

4 000 / 6000 €

Premi re édition en français de cet ouvrage qui, sous la forme d’une

suite de préceptes et principes de vie concernant les puissants,

dévoile un grand nombre de conceptions, de traditions et habitudes

médiévales. L’on y apprend notamment « comment le roy doibt sa

femme ordonner », comment il doit tre « cruel aux mauvais », tout

en conservant en d’autres circonstances « clémence et débonnaireté ».

Le texte s’appuie tant sur les auteurs chrétiens que sur les philosophes

de l’Antiquité, comme par exemple le chapitre XXVIII, «Comment

le roy doibt tre continent en la délectation de la chair », où sont cités

saint Augustin et Aristote.

Longtemps attribué à Gilles de Rome (ou Aegidius Romanus, vers

1247-1316), écrivain scolastique, él ve de saint Thomas d’Aquin puis

précepteur de Philippe le Bel, sur la foi de son nom mentionné sur la

page de titre, l’ouvrage aurait été en réalité composé par un dominicain

anonyme. La traduction serait l’œuvre du carme Jean Golein (vers

1325-1403), qui enseigna l’Écriture sainte à la Sorbonne et fut, dix

ans durant, traducteur au service de Charles V.

L’illustration enti rement gravée sur bois se compose de deux grandes

compositions, l’une aux armes royales au verso du titre, une autre

montrant le libraire ou l’auteur offrant son livre au roi, au v° du dernier

f. liminaire ; de nombreuses initiales ornées de diverses dimensions ; et

enfin, de la marque du libraire déclinée en 3 versions, l’une au titre,

une autre à pleine page au f. AA7 r°, et la m me complétée d’un texte

au v° du dernier feuillet.

Provenance : ex-libris manuscrit ancien, en regard du fol. I, de

Marguerite Bitaud (on connaît notamment une Marguerite Bitaud,

fille Gabriel Bitaud du Plessis, conseiller du roi au Parlement de

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