Catalogue de vente du 10 novembre 2016
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Modèle dit « d’arsenal », réalisé avant la construction du navire comme
prototype
.
On est ici en présence d’un modèle très finement réalisé
comprenant tous ses apparaux, sa drome, ses mats de rechange, ses
manœuvres, etc… et encore de très nombreux détails.
Les navires portent des noms qui sont, ou des noms de personnages
célèbres, ou de villes ou de provinces, ou de leurs habitants, ou encore
des adjectifs valorisants. Soit enfin des noms de personnages de l’Anti-
quité ou de la Mythologie. Les vaisseaux portent des noms plutôt mas-
culins, les frégates portent essentiellement des noms féminins. Tout
ceci est encore valable à notre époque.
Didon, riche princesse phénicienne, dut quitter son pays à la suite de
l’assassinat de son mari. Elle passa par Chypre, puis poursuivit sa route
jusqu’à la côte de l’Afrique. Elle y fonda Carthage, refusa d’épouser
Largas, roi de Mauritanie, prépara ses funérailles et se poignarda. Cet
acte si énergique lui fit donner le nom de Didon, femme de résolution,
194.
GRANDE MAQUETTE DE LA FRÉGATE
«LA DIDON», TROIS-MÂTS FRANÇAIS, DÉBUT XIX
e
siècle
(FIN DU 1
er
EMPIRE).
Coque en bois bordée sur membrures peintes en noir rouge et plaquée
de cuivre, les gréements dormant et courant ainsi que le pont parqueté
et clouté sont très détaillés, complet de son armement (30 canons de
18 et caronades), canots à poste, figure de proue féminine représentant
La Didon et château figuré à la poupe, voilure, flamme de guerre tri-
colore et cage à poules.
Travail remarquable en très bel état.
Conservé sous vitrine en plexiglas et socle en bois.
63×85×17 cm. Vitrine : 67,5×101×30,5 cm ; H. 67,5 cm.
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