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Kapandji Morhange
signaler : la présence inhabituelle de deux vergues de civadière (sous le
beaupré), dont l’une munie de sa voile. L’arc-boutant du bout-dehors
est à une seule branche alors que les représentations de l’époque
montrent qu’il était souvent à deux branches. Une grande partie des
voiles sont représentées. La grand-voile est sommairement ferlée, juste
étouffée. La première Didon, quoiqu’assez semblable, était moins
armée et la troisième n’avait pas les mêmes formes de coque.
Ex. collection Dieutegard
Bibliographie : BOUDRIOT (Jean). La frégate, Marine de France,
1650-1850, Collection Archéologie navale française ; BOUDRIOT
(Jean). Modèles historiques, Musée de la Marine, Collection
Archéologie navale française ; BOUDRIOT (Jean) et BERTI (Hubert).
La Venus 1782, Collection Archéologie navale française.
Voir les reproductions.
28000 / 30000 €
au lieu de celui d’Élissa qu’elle avait porté jusqu’alors. La Didon porta
ensuite les noms de Duchesse de Berry et de Résolue.
Trois frégates portèrent ce nom: La première en 1797, construite
par l’ingénieur Pestel à St Malo, prise en 1805. La seconde en 1810,
construite par Jean-Noël Sané, le plus remarquable de nos ingénieurs,
à Lorient, radiée en 1891. La troisième en 1825, construite par l’in-
génieur Leroux à Toulon, radiée en 1867. Celle faisant l’objet de ce
modèle serait la seconde. Son armement et l’architecture de son grée-
ment militent en faveur de cette hypothèse. En effet, la batterie com-
porte trente canons de 18 (tirant des boulets de 18 livres), les gaillards
portent six caronades à l’avant et vingt-huit à l’arrière, et deux canons
de chasse, le tout réparti par moitié sur chaque bord. On note aussi
six pierriers, trois de chaque bord… Le gréement est caractéristique de
l’époque, mais la présence de quatre vergues sur chaque mat montre
bien que l’on est à la fin du premier quart du siècle. Particularités à
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