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Alphonse de LAMARTINE (1790-1869).

Réunion de deux

documents. L.A.S., s.l.n.d. c.1860, 1 p. in-8, écrite à l’encre, en-

tête avec timbre sec à son chiffre couronné. « [...] Il y a longtemps

que j’ai appris à comprendre et à aimer le cœur et la langue des

provençaux. Ils m’ont toujours traité en frère, j’en ai pour eux des

sentiments [...]» L.S., 1 p. in-8, S.d. (1856) «Monsieur, J’ai eu

la pensée d’écrire périodiquement pour toutes classes studieuses

un cours familier de littérature en entretiens. J’ai l’honneur de

vous en envoyer le prospectus. Je serai heureux de retrouver en

vous le concours cordial que vous m’avez donné dans un autre

ouvrage [...]»

Cette lettre est accompagnée d’une publicité imprimée pour

son Cours Familier de Littérature, 1 p. in-8, imp. Firmin Didot,

frères Paris.

150 - 200

180

Pierre André de SUFFREN (1729-1788).

Vi

ce-Amiral Français,

Bailli de l’Ordre de St Jean de Jérusalem Lettre autographe située

et datée: «Ce 23 novembre 1781, mouillé en grande rade devant

le Port Louis», 4 p.1/2 in-4, écrite à l’encre bistre sur papier vergé.

Petite bande de papier transparent de renfort p.1 et p.5, manque

de papier restauré sans atteinte au texte au bas du ff. 2, manque de

papier restauré sans atteinte au texte de la moitié blanche du ff.3.

Cachet de collectionneur p.1.

BELLE LETTRE SE RAPPORTANT A LA BATAILLE DE POR-

TO PRAYA AU CAP VERT ET A L’ESCADRE DE SUFFREN A

L’ILE DE FRANCE EN 1781

Intéressante lettre apparemment inédite dans laquelle SUFFREN

qui fait escale à l’Ile de France (Ile Maurice) revient sur sa victoire

obtenue au mois d’avril sur l’escadre Anglaise de Johnstone à la

bataille navale de Porto Praya ; alors qu’il fait face à une querelle

qui oppose ses officiers à propos du commandement de l’Annibal,

il demande qu’on lui accorde plus de moyens avant de repartir en

campagne dans l’Océan Indien. «Plus j’ai de l’amitié pour vous

Monsieur, plus je serais en droit de vous faire des reproches de ne

m’avoir pas écrit par la Bellone [...] Je vous ai écrit du Cap et fait un

long détail de mon affaire, je vous parlais à cœur ouvert sur les causes

qui ont fait manquer la plus belle opération de guerre et surtout la

plus utile.Vous aurez vu dans ma lettre si elle vous est parvenue que

l’Annibal est entré sans avoir fait son branle-bas, que le désordre

s’est mis dans le vaisseau de M. de Cardaillac après qu’il a été tué,

que le Sphinx et leVengeur n’ayant pas mouillé n’ont été que peu de

temps dans la rade de sorte que tout le feu a été dirigé sur l’Annibal

et le Héros qui a été obligé de se retirer. Du Cap icy j’ai eu une

traversée affreuse pour sa longueur, nous voila dans un nouvel ordre

de choses. J’avais donné à M. de Galles l’Annibal comme l’ayant

gagné par la plus belle action, M. de Tromelin qui travaille icy [...]

l’a demandé avec tant de hauteur, offrant sa démission si on ne la

satisfaisait pas [...] de sorte que M. de Galles a été traité à son an-

cienneté tout comme s’il eut été dans l’Inde depuis 10 ans à gagner

de l’argent et ne rien faire [...] jugez si avec l’esprit d’indépendance

et d’égoïsme qui règne il y a espoir de faire quelque chose, je suis au

mieux avec d’Orves [...] icy tout le monde voudrait bien être gou-

verneur ou général [...] il faut si l’on veut que les choses aillent bien

que l’on me donne de grands pouvoirs [...] [...] je vous recommande

avec insistance (les voiles?) que j’ai demandées, c’est là le plus grand

service que vous puissiez me rendre. Je ne demande rien pour moy

Ce n’est point à moy de juger si j’ai mérité ! Si j’avais eu avec moy

une bonne frégate j’aurais emmené 5 ou 6 navires et l’avantage n’eut

point été douteux ».

600 - 800