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Marie Caroline Duchesse de BERRY (1798-1870)
. Brevets de
l’Armée Royale 2 Pièces sur vélin in-folio signées Marie Caroline,
et contresignées le Général Commandant la rive droite de la Loire
Baron Clouet, Gratz, 25 mars 1836 et 28 février 1837, texte impri-
mé avec mentions manuscrites à l’encre, belles vignettes aux armes
et blasons royaux. Nominations de deux officiers de la province du
Maine aux grades de Capitaine adjudant Major et de Lieutenant
accordés par la Duchesse de Berry : « Sur la proposition de Mr le
Général Baron Clouet Commandant la rive droite de la Loire et en
vertu des pouvoirs dont j’ai été revêtue comme Régente de France ».
26,5 x 33,5 cm et 27,5 x 36,5 cm.
350 - 500
€
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LOUIS XVI Roi de France.
- 1 L.S. à Mons. d’ALBERTAS Pre-
mier Président de la Cour des Comptes à Aix,Versailles, 2 sept.1780 ;
1 p. in-folio écrite à l’encre sur papier vergé. Lettre au sujet de l’enre-
gistrement de la déclaration du Roi portant confirmation des privi-
lèges de la sénéchaussée de Marseille, contresignée Amelot. Cachet
de collectionneur. - 1 L.S. à Mons. d’ALBERTAS, Versailles 25 no-
vembre 1781, 1 p. in-folio, texte imprimé avec mentions manus-
crites à l’encre, contresignée AMELOT, cachet de collectionneur.
Concerne le « [...] Te Deum que je désire être chanté en actions de
grâce des avantages que mes troupes ont remportés sur les Anglois
[...]». Il s’agit de la victoire décisive deYorktown, remportée par Ro-
chambeau le 19 octobre 1781.
On joint une L. S deTURGOT (au marquis d’Albertas?),Versailles,
18 juin1775, 1p. in-folio, écrite à l’encre noire, cachet de collection-
neur.
Lettre à propos du paiement de gages dus à la Chambre des Comptes
de Provence.
200 - 300
€
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COLLECTION D’AFFICHES SUR LA PESTE
EN PROVENCE, 1720-1722.
Réunion de 9 affiches placards: Extraits des Registres du Parlement
de Provence, Conseil d’Etat, Marquis de BRANCAS avec vignettes
royales gravées.
La plupart : 42 x 31 cm.
- Extrait des Registres du Parlement de Provence, 3 août 1720 : « Sur
ce qui a été representé à la Chambre ordonnée durant les vacations
par les Consuls de cette ville d’Aix, qu’il se glisse divers abus en ce
que des habitans de cette ville [Aix] retirent clandestinement dans
leurs maisons des habitans de Marseille et d’autres leurs donnent
retraite dans leurs bastides au terroir de cette ville [...] La Chambre
[...] a fait et fait inhibitions et défenses à toutes sortes de personnes
de quelque état et condition qu’elles soient, de recevoir chez eux et
dans les bastides qu’ils pourront avoir dans le terroir, les habitans
de la ville de Marseille et son terroir à peine de trois mille livres
d’amendes [...]»
- Extrait des Registres du Parlement de Provence, 13 août 1720 :
« [...] il y a plusieurs villes et lieux de la province qui refusent de
donner des alimens aux personnes qui se présentent sans certificat
venant de Marseille et autres endroits, demandant seulement de
subsistance et que ceux qui leur en apportent leur font payer un prix
excessif [...] la chambre a ordonné de fournir tous les alimens néces-
saires à tous ceux qui se présenteront aux portes des villes et lieux de
la province, même sans certificat de santé [...]»
- Extrait des Registres du Parlement de Provence, 19 août 1720 :
« Sur ce qui a été representé à la Chambre ordonnée durant les va-
cations par le Procureur General du Roy, qu’il est necessaire pour la
seureté de la ville et de la province d’empecher que les habitans de
la ville de Marseille, et ceux de Vitroles lez-Marignagne, n’ayent au-
cune communication avec les autres habitans de la province puisque
cette ville et lieu sont affligés du mal contagieux [...]»
- Extrait des Registres du Parlement de Provence, 22 août 1720 :
« [...] la Chambre enjoint à tous les consuls et lieux de la province
de recevoir les personnes qui auront des billettes de santé, et aux
batelliers et mariniers, gardes des ponts, et gardes des passages de
les laisser passer [...]»
- Extrait des Registres du Parlement de Provence, 31 août 1720 :
« [...] Sur ce qui a été representé à la Chambre ordonnée durant les
vacations par le Procureur General du Roy ; que les precautions ne
devoient pas être portées à un tel excès, que le commerce fût inter-
rompu, même entre les parties saines ; que le bien public, le droit des
gens et l’humanité l’obligeoient de requerir [...] que tous les habitans
de la ville de Marseille, et son terroir, soient reçûs à faire quarantaine
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