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MUIZON - RIEUNIER

28 avril 2016

12 - CHEVALIER Michel.

Lettre autographe

signée à Félicité de Lamennais au bureau

de

L’ Avenir

.

Paris

, 21 novembre 1831 ; une

page in-8 à en-tête de la

Religion saint-

simonienne

.

Il lui propose de lui adresser

Le Globe

pendant

son séjour à Rome. « Je m’estimerais heureux

de pouvoir vous donner cette faible marque des

sentiments que nous inspirent votre talent et

votre caractère ». Chevalier signe : «membre du

Collège, rédacteur en chef du

Globe

».

150 / 200 €

13 - CONSTANTIN Pavlovitch Cesarovitch,

grand-duc de Russie,

frère de l’empereur

Nicolas I

er

. Lettre et liste de livres signées

deux fois adressées à Charles de Pougens à

Paris.

Varsovie

, 27 juin 1826 ; 2 et 3 pages in-4.

Ila lu lemémorialcatholique, jeté lesyeuxsur l’article

des mauvais livres

et à sa surprise trouvé la liste

des livres « infâmes» « qui outragent les mœurs, la

religion, le respect dû à la maison Royale...». «Je

désirerais — ajoute-t-il — connaître ces ouvrages

enfantés par l’égarement humain... Je vous serais

obligé de me les adresser... ». Suit une liste de 45

ouvrages badins ou pornographiques. Pougens

était à la fois écrivain, imprimeur et éditeur.

200 / 300 €

14 - COTTU Olympe du Buc de Sainte-Olympe,

baronne

. Réunion de trois lettres autographes

à Félicité de Lamennais à la Chênaie.

Saint-Prix

, 14 novembre 1825 ; 3 juillet 1826 ; 10 septembre

1827 ; 4 pages in-folio, adresse en page 4 ; 2 pages in-8, adresse ; 2 pages in-8, adresse.

1 -

Lettre plus qu’amicale, plus qu’affectueuse, c’est une déclaration d’allégeance totale. Amie fidèle de

Lamennais de 1818 à 1854 Olympe Cottu lui affirme ici avec flamme ses sentiments d’attachement,

de compassion et de dévouement : «Je voudrais connaître vos peines ; je voudrais surtout pouvoir les

adoucir. Mais, malgré la plus profonde et la plus vraie affection qui fût jamais, cette pauvre affection ne peut

rien pour vous. Le seul mal-aise que vous fassiez éprouver à ceux qui savent vous aimer est de décourager en

quelque sorte leur dévouement, parce que vous paraissez élevé trop au-dessus des consolations humaines

pour qu’elles puissent atteindre jusqu’à vous... L’amitié est réduite au culte et le retour que vous lui accordez

paraît plutôt en vous une condescendance ... Et pourtant, tel que vous êtes, avec tous les inconvénients de

votre perfection, rien n’est plus doux à aimer que vous ; aucun langage ne touche et ne persuade comme

le vôtre... Je n’ai pas trop de

tout vous

pour combattre ce pauvre moi qui me fait souvent si cruelle guerre…

M. de Chateaubriand dans son article du 11 vous a bien audacieusement lancé le gant ; il n’est guère possible

que vous vous absteniez de le retourner : vous êtes désigné d’une manière trop claire et trop formelle. Appelez

toute votre modération, toute votre dignité et toute votre énergie dans la réponse que vous ferez...»

2 -

«Hélas que n’ai-je pouvoir sur votre sort ! Mais vous ne le voudriez pas, car je vous le ferai si heureux qu’il vous

faudrait en dépit de vous tenir un peu à la terre... Mon cœur est plein de tendres et tristes souvenirs du passé...

Ce pauvre cœur est bien près de vous... pourrait-il jamais cessé de battre tant qu’il entendra votre voix et vos

paroles si pénétrantes... La faillite de M. Cor enlève à mon beau-frère 80 000 fr. mais malgré les devoirs du sang

j’y suis bien indifférente à côté du coup qui vous atteint».

Cette lettre a été présentée à l’exposition

Lamennais

de laBibliothèque nationale (Paris, 1954, n° 67du catalogue).

3 -

Sans nouvelles de lui elle le croit malade l’interroge et : « Cet attachement [à votre personne] qui depuis

neuf ans m’a procuré tant de profondes jouissances, me rend aujourd’hui bien malheureuse... ».

300 / 500 €

Voir reproduction

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