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XIII (25 août 1805, adressée à sa mère à Troyes, 3 pages in-8, en-tête à vignettes de navires : «

(…) nous

sommes obligé d’acheter des chemises et soulier et guettre et bien des petites chose sur notre paye et elle n’est déjà pas bien

forte (…) nous embarquons par détachement tous les mois, nous nous attendons de jour en jour à faire ue sortie en mer pour

se battre avec l’anglais. L’on dit que nous alons avoir la guerre avec l’empereur d’Almagne, l’on disait que nous devions y

partir, j’en serais bien content car j’aimerais mieux aller faire la guerre dans ces pays là que de rester en paix où nous

sommes car je comence à my ennuyer tout y est hors de prix, nous n’avons pas de batiment assez fort pour pouvoir répondre

à l’anglais, je vous dire que dernièrement il y a eut une frégatte et un brique anglais de coulé par les batteries de terre (…) je

vous dirais que l’on a tiré six batillons de la division pour etre en tirayeur et l’on appelle ces bataillons des franc cœur

[flanqueur]

nous serons les premiers à débarquer si l’on fait la descente…

». En l’état. –

L.A.S.

d’un soldat français

«

prisonnier de guerre à Stapleton près de Bristol en Angleterre, provenant de la frégate la Bélonne

», 1

er

mars 1801 –

L.A.S.

de Jean AUBERT enrôlé dans la 3

e

compagnie, 3

e

bataillon du 25

e

régiment d’infanterie de ligne,

«

au c

[amp]

de Vimereux

», 20 mars 1806, adressée à ses parents dans la Manche, 2 pages ¼ in-8, en-tête

gravé à vignettes : «

(…) je suis arrivé à Boulogne après dix-sept jours de marche et en bonne santé malgré la misère et

les mauvais temps que j’ai essuyés pendant la route. Jusqu’à Rouen le temps avait été passable, mais de Rouen à Boulogne

il a fait le plus mauvais temps que l’on puisse voir ; tous les jours de la neige ou de la pluie avec un froid très vif. (…) J’ai

été incorporé dans le 25

e

régiment. Je suis dans la 3

e

compagnie campé à Vimereux à une grande lieue de Boulogne. L’on

m’a déjà donné des guêtres (…) Je ne serais point fâché de changer de garnison ; car je crois qu’on pourrait être mieux

qu’au camp. Tout y est très cher, le pain vaut six sous et la bierre quatre sous…

» -

L.A.S.

de Pierre BOSSIER,

soldat dans la 1

ère

compagnie du 4

e

bataillon du 17

e

régiment d’infanterie de ligne, au camp d’Ambleteuse

près Boulogne sur Mer, 10 mai 1807, en-tête avec vignette gravée représentant un navire (signée

Besnard) et inscription « Flotille impériale », adressée à ses parents au Lude, 1 page ¼ in-4 : «

(…) nous

avons fait près de cent vingt lieux si fatigué les derniers jours aussitôt arrivé au camp l’on nous a coupé les cheveux, ensuitte

l’on nous a mis dans des baraques fait en terre couvete de paÿe nous somme couché sur la plume de 6 pieds de longeurs

acompagnée de millier de puces…

» - Rare

L.A.S.

de François GORON

« grenadier flencoeur au 3

e

bataillon, 1ere

compagnie à la caserne de Saint Denis proche Paris

», 13 février 1811, adressée à ses parents à Avranches, 2

pages in-4,

bel en-tête à vignette gravée et coloriée représentant un grenadier flanqueur

de la

garde impériale, entourée de deux médaillons gravés et coloriés de Napoléon et Marie-Louise : «

(…) je

vous dirait que nous somme 8 camarade de la même ville et que nous avons couché sur la pail pendant 6 jours et que on

nous a pris 6 francs pour grisé la marmite et qu’on nous fait faire l’eglercice 6 heur par jour. Nous sommes caserné à St

Denis et nous ne pouvons point sortir…

» - P.S. par des officiers anglais, Kelio en Ecosse, 16 mars 1812, 1

page in-fol., impr. et partie manuscrite, belle vignette, ayant pour titre « Règles que tous les prisonniers

de guerre sur parole seront tenus d’observer ». Parole sur l’honneur d’un chirurgien des armées de

Napoléon emprisonné en Grande-Bretagne. –

L.A.S.

de Benoist MASSARD, chasseur à cheval dans la

« première compagnie de la cavalerie à Besançon », 26 février 1813, adressée à ses parents dans la Loire,

1 page ½ in-4,

en-tête à vignette gravée et coloriée représentant un chasseur à cheval

: «

(…) nous

avons arrivé le 21 février et que l’on ma tirer dans la cavalerie…

» En l’état.

600-800

234

[

Consulat/Empire – Marine – Militaria

] 20 pièces, 1800-1810.

2 commandements de marine

du Havre à Cannes et du Havre à Marseille, 27 oct. 1800 et 5 mars 1807

P.S.

par les officiers de la corvette anglaise

Le Bull Dog

, faits prisonniers à Ancône, 21 germinal an IX

(11 avril 1801), serment de prisonniers sur parole + billet d’un sous-officier français : «

Reçu du

commandant de la marine d’Ancône cinquante prisonniers de guerre provenant la corvette le Bull Dog

». –

L.A.S.

de

Louis Thomas

VILLARET-JOYEUSE

(1750-1812), amiral, en rade de Brest à bord du vaisseau amiral

l’Océan

, 3 frimaire an X (24 nov. 1801), vignette, ordre à un aspirant de 2

nde

classe «

de s’embarquer sur le

vaisseau où j’ai mon pavillon

. » -

P.S.

des officiers municipaux de Nice délivrant un certificat à l’équipage de

la tartane appelée

la Caroline

, 24 déc. 1801 –

L.A.S.

d’un marchand mercier et parfumeur, Rouen, 13

frimaire an XI (3 déc. 1802), adressée à un négociant au port du Havre : «

Comme vous faite réarmé votre

navire La Gérémie pour le Cap je pran la liberté de vous réitéré mes offre de services dans toute les articles de mon magasin

& donc j’ay l’avantage de fournir à la plus grande partie des armateurs de chez vous…

». –

L.A.S.

d’un marin

hollandais naufragé, membre d’équipage du navire américain «

Le Président

», Boulogne, 8 décembre 1803,

adressée à son père, 1 page ½ in-4 : «

Mon cher père grâce à dieu je suis bien portant à Boulogne. Le navire ayant été

échoué sur les côtes. Nous n’avions point de canons pour faire un signal de détresse. L’agitation de la mer ne permettait pas

de faire usage de la chaloupe & nous étions à deux cent âmes tous dans le désespoir. Il faisait noir. Je me déterminais à

sauter dans la mer pour parler une patrouille qui se trouvait à la côte. J’ai réussi à gagner la terre…

» –

L.A.S.

de