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1815), général de division, Paris, 10 germinal an VIII (5 avril 1800), 1 page in-4, en-tête « Garde des

Consuls » et vignette, adressée au ministre de la justice. –

P.S.

de

Raza ROUSTAM

(1782-1845), le

célèbre mamelouk de Napoléon, Paris, 24 août 1828, page obl. In-8 (cachet de collection Thorek),

quittance. –

L.S.

de

Lucien

BONAPARTE

(1775-1840), second frère de Napoléon, ministre de

l’Intérieur, Paris, 21 messidor an VIII (10 juillet 1800), 1 page 1/2, en-tête et petite vignette, adressée au

président du Sénat : «

J’ai l’honneur de vous prévenir que les consuls, les diverses autorités et les administrations se

rassembleront le 25 messidor, dans le temple de Mars, pour célébrer l’anniversaire du 4 juillet et la fête de la Concorde. Je

vous préviens que j’ai fait réserver une tribune pour les membres du Sénat conservateur et qu’ils y seront admis sur

présentation de leurs médailles (…) l’après-midi il y aura des jeux dans le champ de mars…».

L.A.S.

de Raymond

comte de SEZE

ou plus communément Romain Desèze (1748-1828), magistrat et avocat de la défense

de Louis XVI en 1792, Paris, 12 novembre 1807, 2 pages in-8. –

L.S.

avec compliment autographe de

FRANÇOIS Ier d’AUTRICHE

(1768-1835), empereur d’Autriche et dernier empereur des Romains

sous le nom de François II, Vienne, 9 mars 1810, à son neveu l’archiduc Léopold d’Autriche, 1 page in-

fol. en français, adresse avec beau cachet de cire rouge aux armes, lui accordant le collier de l’ordre de la

Toison d’or

.

600-800

231

[

Consulat/Empire - Femmes

] 10 pièces, 1800-1814.

L.A.S.

d’Emilie de

BEAUHARNAIS

,

comtesse de LA VALETTE

(1781-1855), épouse d’Antoine

Marie CHAMANS, directeur des postes, sans lieu, 26 frimaire (s.d.), 1 page in-8, adressée à ses « chères

amies » : «

J’ai bien tardé à vous répondre (…) excessivement excédée des importuns depuis que je loge au Luxembourg.

Mon temps se passe en puérilités et la pauvre amitié en souffre, c’est toujours le jouet des vents ou de force ou de gré elle

gémit toujours dans l’indolence…

» Joint une gravure la représentant en buste. –

L.A.S.

de Marie Louise

Joséphine

de BOURBON

(1782-1824), infante d’Espagne et reine d’Etrurie, 1807, adressée à Hector

d’AUBUSSON de la Feuillade, ministre plénipotentiaire de France auprès de la reine d’Etrurie, texte en

italien, 1 page in-8, belle lettre à entours de décor doré de style Empire. [En 1801, Napoléon transforme

le grand-duché de Toscane en royaume d'Étrurie dont elle devient reine, puis régente à la mort de son

mari en 1803. En 1807, Napoléon dissout le royaume d'Étrurie dont le territoire est rattaché à l'Empire.

Marie-Louise se réfugie à Madrid, puis suit son père destitué et exilé en France par Napoléon, en 1807.]

L.A.S.

de Désirée

CLARY

(1777-1860), un temps fiancée à Napoléon Bonaparte, épouse du général

Bernadotte et Reine de Suède, Vichy, 23 juillet, 1 page in-8. Elle remercie un correspondant de s’être

occupé pour elle d’une affaire. –

L.A.S.

de Jeanne Louise Elisabeth

BERG

(1771-1852), épouse de Jean

de Dieu

SOULT duc de Dalmatie

, maréchal d’Empire, Paris, 27 mars 1809, 1 page ½ in-8, adressée à

M. le comte : «

(…) les nouvelles de mon mari me parviennent toujours très difficilement ; il sera désespéré de ne pas

pouvoir faire la guerre en Allemagne, et je partage bien son chagrin à cet égard. On parle beaucoup du départ prochain de

S. M. dont une partie de la maison est en route depuis la semaine dernière…

» –

P.S.

de Louise

GUENEHEUC

,

duchesse de MONTEBELLO

(1782-1856), épouse du maréchal d’Empire

de LANNES

, Paris, 30

avril 1811, 1 page in-fol., titrée «

Maison de l’impératrice – service du grand Chambellan

», tableau récapitulant la

liste de toutes les dames d’honneur et d’atours de l’Impératrice avec pour chacune leur traitement annuel.

L.A.S.

d’Anne

GOUVION

(1775-1844), épouse de Laurent

GOUVION marquis de Saint Cyr

,

maréchal d’Empire, Reverseaux, 13 novembre 1812, 1 page in-8, sollicitation de placement. –

L.A.S.

d’Aglaé Louis

AUGUIÉ

(1782-1854), «

princesse de Moskowa

», épouse de Michel

NEY

maréchal

d’Empire, dame de compagnie de l’Impératrice Joséphine, puis de Marie-Louise, 29 mars [1815], 4 pages

in-8, adressée à son cousin Edmond CARDON, ancien aide de camp : «

J’ai envoyé à votre lettre à monsieur

de Montalivet (…) si j’ai un conseil à vous donner c’est de ne pas faire de nouvelles démarches dans ce moment-ci. Notre

famille a sans doute excité de la jalousie dans un moment où elle était comblée de l’Empereur ! Et ce pauvre Henry s’est

trouvé la victime des réflexions qu’on a surement faites à ce sujet, sa préfecture lui a été ôtée et donnée à un autre. Vous

jugez quel coup ce sera pour lui et surtout ce que cela a été pour ma pauvre tante. Heureusement que nous sommes pleins de

confiance dans les bontés de l’Empereur, et qu’il a promis à la Reine qui lui a peint le chagrin de ma pauvre tante (…)

Mais en attendant cela fait la nouvelle de tout Paris

!... » –

L.A.S.

d’Hortense de BEAUHARNAIS

(1783-

1837), fille de Joséphine, épouse de Louis Bonaparte, Reine de Hollande et mère de Napoléon III, 23

février 1828, adressée à M. Schetzler, 1 page in-8 : «

Je consens à vendre ma maison à monsieur le comte de

Papenheim pour le prix de quarante et un mille francs mais comme je vous l’ai dit je désire conserver les lustres que je dois

faire venir ici l’année prochaine…

» [En 1820, la duchesse de Saint-Leu, titre que Louis XVIII avait, comme

on sait, donné à la reine Hortense, vint avec ses deux fils habiter Augsbourg et s'établir rue Sainte-Croix,

dans une maison qui, plus tard, prit le nom de palais Pappenheim, parce qu'un comte de Pappenheim en

avait fait l'acquisition. L'ex-reine de Hollande était venue à Augsbourg pour faire donner à ses fils une