- L.A.S. de Frédéric Guillaume Henri Auguste de Prusse (1779-1843), prince prussien et neveu de
Frédéric II empereur de Prusse, Berlin, 16 mars 1810, ¼ page in-8 : «
Les dettes de mon frère surpassant
beaucoup sa fortune, mon père et moi nous avons entièrement renoncé à son héritage. La cour supérieure de justice est
chargée de régler ses dettes, et c’est à elle monsieur qu’il faut vous adresser.
»
300-600
219
[Premier Empire] fascicule promotionnel.
Rare fascicule publicitaire, intitulé «
Souscription de montres d’une nouvelle construction par Breguet, quai de
l’Horloge, n°51
», non daté [avant 1794], 2 pages imprimées in-8, corrigé de la main de Breguet pour une
réédition actualisée.
200-400
220
[Restauration] Commandes de Russie, 1814-1822.
L.A.S. et 2 L.S. adressées à Abraham-Louis Breguet et à Antoine-Louis son fils :
- L.S. du prince Nicolas VOLKONSKI (1753-1821), aide de camp général d’Alexandre 1
er
,
empereur de Russie, Vienne, 10 décembre 1814, 1 page in-4 : «
La montre que Sa majesté l’Empereur vous
achetée s’étant dérangée, Sa Majesté m’a ordonné de vous l’envoyer et vous engager à vouloir bien la réparer…
»
- L.S. du Nicolaï DEMIDOFF, comte de San Donato, industriel et mécène russe, ambassadeur
de Russie auprès de la cour de Toscane, Florence, 11 juin 1822, 1 page in-4 : «
Je ne vous ferai point de
compliments sur votre rare talent qui est connu de toute l’Europe ; je suis un de ceux qui vous ont rendu le plus de justice
car j’ai acheté une grande quantité de vos montres ; cependant je n’ai jamais eu le bonheur de pouvoir en conserver une seule,
quoique je n’en ai jamais cédé aucune à qui que ce soit ; mais comme elles sont si estimées, j’ai fait cadeau à plusieurs de
mes amis de toutes celles que vous m’avez faites et je viens encore de donner la dernière que je vous avais commandé pour
cent louis à mon fils aîné qui vient d’arriver de Russie pour me voir. Je vous serais donc obligé de vouloir bien m’en faire
encore deux pareilles pour le même prix…
»
- L.A.S. de Nikita Grigorievitch VOLKONSKI (1781-1844), Rome, septembre 1822, 2 pages ½
in-4 : «
(…) j’ai tardé d’y répondre espérant rassembler des fonds et vous envoyer ma dette en entier. Comme cependant
depuis, j’ai éprouvé le malheur, le seul parti qu’il me reste à prendre est vous restituer, non sans regret, cette belle montre.
La justesse de sa marche est admirable…
»
En 1808, pour développer sa clientèle russe, Abraham-Louis Breguet crée un établissement à Saint-Pétersbourg, la « Maison de Russie ». Ainsi
Breguet obtient le titre officiel d'Horloger de Sa Majesté et de la Marine impériale de Russie.
400-800
221
[Restauration] Correspondance de clients anglais, 1824.
2 L.A.S. adressées à Antoine-Louis Breguet :
- L.A.S. de George Francis SEYMOUR (1787-1870), amiral de la Royal Navy, Londres, 1824, ½
pages in-4 : «
Monsieur Breguet aura la bonté de me faire ma montre avec un cadran ordinaire puisque je trouve la
cadran excentrique ne vaut pas 400 francs de plus, et monsieur Breguet aura soin de faire le cercle sur le cadran qui
contient les numéreaux, bien étroit…
»
- L.A.S. d’Arthur WELLESLEY (1769-1852), duc de Wellington, célèbre général vainqueur de la
bataille de Waterloo, Londres, 30 mars 1824, 1 page in-12 (accident) : «
Monsieur Breguet je vous envoie le petit
thermomètre que vous m’avez donné ; et qui s’est dérangé. Je vous prie de le faire réparer et de me le renvoyer
… »
Le duc de Wellington était un grand amateur de montres, et il en possédait une véritable collection. Sur le manteau de cheminée
de son cabinet de travail trônaient un chronomètre et une pendule, pour souligner l'importance qu'il accordait à la ponctualité.
Mais il avait toujours au moins une demi-douzaine de montres marchant en même temps, et en voyage, il en emportait au moins
autant dans un "portemanteau" conçu pour pouvoir être installé dans son carrosse. Avec un personnage de cette envergure, qui
s'étonnera qu'il était amateur de Breguet Il connaissait le maître personnellement, adorait discuter avec lui, et - raconte un
biographe - son portier avait pour instruction de laisser Breguet entrer à toute heure. Il possédait plusieurs Breguet qu'il avait
achetées lui-même (celle qu'il portait à Waterloo face à Napoléon qui en portait une aussi).
300-600
222
[Restauration – Monarchie de Juillet] Réunion de lettres d’acheteurs, 1821-1845.
L.S., 2 L.A. et 5 L.A.S. adressées à Abraham-Louis, Antoine-Louis et Louis-Clément Breguet :




