chose puisse avoir lieu avant le commencement de l’année prochaine. En attendant je me suis occupé d’un autre objet qui
vous serait pour le moins avantageux que celui-là. Je ne puis encore vous en expliquer les détails, mais ce dont je vous prie
d’être convaincu, c’est que j’y mettrai toute la suite et toute la vivacité nécessaire. Si vous passez par hasard demain matin
dans mon quartier vous me trouverez rue de Grenelle jusqu’à une heure. Vous connaissez, mon cher Breguet, toute mon
amitié pour vous.
»
200-400
210
[Louis XVI - Révolution] Xavier GIDE (1737-après 1789), horloger
4 P.S. ; 1787-1793 :
-
Acte de société
écrit et signé par GIDE, daté à Paris le 15 février 1787, 3 pages in-fol. pour
«
former une société pour le commerce d’horlogerie et bijouterie à Paris sous la raison de Breguet et compagnie
… ».
-
Acte de dissolution de société
écrit et signé par GIDE, daté du 1
er
octobre 1791, 2 pages in-
4, «
Nous sommes convenus à l’amiable d’annuler l’acte de société qui subsiste entre nous sous la raison de Breguet et
compagnie aux conditions ci-après…
»
- Mémoire manuscrit de Breguet ?, daté du 28 février 1793, avec annotation en bas de page de
BOULANGER, chef d’atelier de Breguet, 1 page in-8, «
Je reconnais avoir en confiance au C. Gide les
marchandises suivantes à lui appartenant savoir : une pendule à seconde à équation boîte d’acajou (…) plus une très belle
pendule à équation à demie seconde ayant pour boîte une cage de bronze doré, cette pendule est pour garantie et pour payer
une somme de 1100 livres que lui doit le citoyen Talleyrand ancien évêque d’Autun…
»
- Mémoire écrit par GIDE avec annotation en bas de page par BOULANGER, 1793, 1 page in-
8.
Xavier Gide, horloger parisien qui fit son apprentissage chez François Gervais et chez Pierre de Monchanin. En 1762, après avoir
fait enregistrer ses lettres de maîtrise, il installe son propre atelier Rue Saint-Louis de 1762 à 1787, puis Quai de l’Horloge à partir
de 1788. Surtout connu pour ses talents de monteur de boîtes de montres, il réalisa également des montres complètes et quelques
pendules qui témoignent de son savoir-faire. Associé avec Breguet de 1787 à 1791, il connut une grande notoriété et collabora
régulièrement avec les horlogers Gustave-Adolphe Adamson, Pierre III Le Roy et Jacques-Pierre-Thomas Bréant.
600-1200
211
[Révolution] Abraham-Louis BREGUET (1747-1823), horloger
L.S. aux autorités parisiennes, sans date, 2 pages in-8.
«
Citoyens, je suis le principal locataire d’une maison du cidevant duc de Polignac. J’en dois à la république le produit de la
location. Mais comme il m’est dû pour divers ouvrages fournis au cidevant duc la somme de 976 livres, j’ai compté sur elle
pour m’aider à payer les trois termes (…) Les circonstances étant si critiques dans ce moment et joint à ce que les travaux
sont entièrement arrêtés et par la dureté du temps et par l’absence de plus de 20 de mes ouvriers partis pour les frontières
depuis le 10 août, et par cette raison qui donne elle-même droit à un dédommagement, une partie des chambres de maison
étant vacante, il serait bien dur que dans des circonstances aussi fâcheuses je ne reçusse pas des magistrats de la République
toute la justice qui m’est dûe…
»
Joint :
Mémoire manuscrit par BOULANGER, Paris, 17 décembre 1791, 1 page in-8, de ce que «
Doit
Monsieur et Madame cidevant duc et duchesse de Polignac à Breguet horloger. / Pour avoir généralement réparé la montre
répétition de Mme de Polignac que l’on avait mis…
»
Le duc et la duchesse de Polignac émigrèrent en Suisse, puis en Italie à Rome. Ils étaient accompagnés de la comtesse Diane, leur
fille, chanoinesse, dame d’honneur de la comtesse d’Artois.
400-800
212
[Révolution]
Antoine-César de CHOISEUL-PRASLIN (1756-1808), duc de Praslin, général et
homme politique
L.A.S. à Abraham-Louis BREGUET, Praslin [Aube], 29 thermidor an IV (16 août 1796) ; 3 pages in-8.
«
(…) je vous avez prié d’une commission comme étant à côté de vous et comptant sur votre amitié. Ce qui m’avait engagé à
vous prier de m’envoyer le tout par la voiture rue du pas de la mule ; c’est que je comptais sur votre obligeance, et un peu sur
votre paresse et je ‘m’étais flatté que vous vous chargeriez vous-même de la commission en me l’apportant par cette double
raison. Je me trouverais et je jouirais beaucoup plus de mon séjour, si je vous y possédais, le rural n’est pas la plus grande
jouissance, (…) Ma femme m’a chargé de vous presser avec plus d’instance de ne pas différer plus longtemps. (…) puisque
vous ne voulez pas me prévenir du jour de votre arrivée je vous préviens qu’il pourra vous arriver de nous trouver hors de




