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200-300

204

[

Révolution/Consulat – Prisons provinciales

] Prisons révolutionnaires, 12 pièces, 1793-1803

Lot de 12 lettres et documents, en majorité écrits par des détenus emprisonnés en province. Textes et

marques postales intéressants.

L.A.S.

adressée à un détenu de la prison de Besançon, 6 janvier 1793 –

L.A.S.

par 8 militaires détenus en

la prison militaire de Nancy adressée à Collot d’herbois président de la Convention nationale, 2 juillet

1793, griffe rouge «

Convention N

ale

P

» –

L.A.S.

de Bernard Thomas TRÉHOUART (1754-1804), député

d’Ille-et-Vilaine sous la Convention, de la prison de Janville, 13 nivôse an II (2 janvier 1794), adressée au

président de la Convention nationale : «

Citoyen président (…) un commissaire de la section de la Montagne me mit

arbitrairement en arrestation (…) disant que j’étais à Paris sans permission & ce n’est pas tout depuis ce moment on m’a

livré incognito entre les mains de la gendarmerie pour me conduire de prison en prison, comme un criminel, traité s’il faut le

dire comme un homme indigne de vivre. Je ne sais pas précisément où l’on me conduit mais selon la route que l’in me fait

prendre il semble que j’aille à Montauban ; je vous écris des prisons de Janville proche Artenay ; demain on me fera

probablement partir pour Orléans…

» -

L.A.S.

« Bournonville », écrite de la prison de Metz, 11 prairial an II

(30 mai 1794) : «

La Liberté est en moi, les cachots et les verrous ne sauraient me l’ôter (…) j’ai été transféré le 8 du

mois dernier à a maison de justice et là jetté dans un affreux cachot d’environ huit pieds quarés éclairé par une lucarne de

15 pouces de haut sur 12 de large. Dans ce cahot à 4 pieds au-dessous du sol est une fosse d’aisance d’où la vapeur

méphitique qui s’exhale induit le mur d’un gaz dont l’influence était telle que les métaux que j’avais sur moi ont été attérés

et que je fus attaqués d’un violent mal de gorge…

» -

P.S.

en partie impr. du «

Tribunal révolutionnaire établi à

Arras

», 9 messidor an II (27 juin 1794), 2 condamnations à mort –

L.A.S.

de Jean

DUPLESSI-

BERTAUX

(1747-1819), dessinateur et graveur, écrite de prison, 19 thermidor an II (6 août 1794), à sa

femme –

L.A.S.

d’un détenu au bagne de Toulon, 27 floréal an V (16 mai 1797) –

L.A.S.

de l’accusateur

public du département de la Haute-Loire, 12 messidor an VI (30 juin 1798), au sujet de l’arrestation des

membres des «

compagnies connues à Lyon sous les noms de Jésus et du Solice

» -

L.A.S.

d’un détenu de la prison

de Châlons-sur-Saône, 15 fructidor an VII (29 août 1799) –

P.S.

«

Etat des médicaments fournis aux détenus de

la maison d’arrêt de la commune de Falaise

» (Calvados), 21 brumaire an VIII (12 nov. 1799) –

P.S.

«

Etat des

condamnés aux fers écroués dans la maison de détention

» de la commune de Metz, 4 fructidor an IX (22 août

1801) –

L.A.S.

du

prince Charles de HESSE-RHEINFELS-ROTENBURG

(1752-1821), général

au service de la France, déporté à Saint Martin de Ré, 14 ventôse an XI (5 mars 1803) : «

Je suis à la veille

de mourir, dans les douleurs intolérables, du plus affreux scorbut, et vous Briot, vous m’oubliez, vous partez pour l’Italie, et

vous m’abandonnez à toute l’horreur de mon sort, le maire d’icy, homme à moitié fou cherche toutes les occasions de me

nuire…

» [Après l'attentat de la rue Saint-Nicaise du 3 nivôse an IX (24 décembre 1800), il est compris

dans la liste des 130 Jacobins proscrits et déporté sur l'île de Ré. Le 14 germinal an XI (4 avril 1803),

Bonaparte ordonne de l'« extraire » de l'île de Ré et de le conduire sous bonne et sûre garde jusqu'à la

frontière d'Allemagne. Le 3 floréal an XI (23 avril 1803), il part de La Rochelle.]

100-200

205

[

Révolution]

Réunion de + de 30 pièces, 1792-1799.

L.A.S.

de Bon Charles

CAHIER de GERVILLE

(1751-1796), ministre des affaires étrangères en 1791-

1792, 21 janvier 1792 : «

Je fus chargé par le roi messieurs de vous faire savoir que Sa Majesté désire que vous vous

rendiez près d’elle à midi & demi. Je me rendrai de mon côté au château…

» -

Carte de fédéré

de 1792, impr., 11,5

x 8 cm –

Billet

d’entrée à l’Hôtel-Dieu, 6 août 793 –

L.S.

de la commune nommée « Bedouin l’Infâme »

(Vaucluse), 1794 – L.A.S. décrite de Marseille, 1794, en exergue : «

Comune sans nom, cydevant Marseille

» -

Certificat de civisme

délivré par la société du club national de Bordeaux, 17 floréal an II (4 mai 1794)

avec attestation de civisme –

P.S.

de l’hôpital général de la Salpêtrière, 1795 –

L.A.S.

signée par Claude

Alexandre

YSABEAU

, député conventionnel et par les membres du comité de sûreté générale, 24

prairial an III (12 juin 1795), donnant des directives dans la préparation du jugement des députés

Montagnards arrêtés lors de l’insurrection de prairial. –

Carte d’électeur

de l’an V (mars-avril 1797) –

Carte civique

délivrée par le canton de Bruxelles, 18 pluviôse an VI (6 février 1798) –

P.A.S.

de Jean

Michel

MOREAU

le jeune (1741-1814), illustrateur et graveur, Paris 1

er

thermidor an VI (19 juillet

1798), quittance de paiement délivrée à l’éditeur Renouard «

pour le payement des quarante huit dessins que j’ai

fait pour édition de Gessner…

» - Nominations d’institutrices (2 pcs) –

12 L.S. ou P.S. à vignettes

, en

majorité signées par des députés de la Convention nationale –

P.S.

par le « chevalier de la Pelouze »,