d’Autriche, Baden, 1
er
août 1832, au comte Hartmann, 1 page in-4, en allemand. Lui décerne la croix de
commandeur de l’ordre de l’Empereur Léopold pour ses mérites qu’il a déployés lors de son service
auprès de son cher petit-fils, le duc de REICHSTADT. [Le duc de Reichstadt décède le 22 juillet 1832 à
Schönnbrunn, le comte Hartmann était son officier d’ordonnance.] –
Billet de convocation
de la garde
nationale de Pruillé, 29 nov. 1832, vignette –
L.A.S.
d’un
soldat
, «
fait au rad à Toulon, le 11 may 1833
»,
embarqué à bord de la frégate La Bellone, en partance pour Ancône, adressée à ses parents, 3 pages in-4,
ornée d’un beau dessin
à l’encre, gouache et aquarelle, représentant un fusilier debout appuyé sur son
fusil scrutant au large un trois-mâts arborant le drapeau français. –
Congé de convalescence
délivré à
un canonnier au 6
e
régiment d’artillerie, Besançon, 1
er
juillet 1833, signé par Charles Antoine Louis Alexis
MORAND
(1771-1835), général. –
L.A.S.
d’Augusta Amélie de BAVIERE
(1788-1851) épouse du
prince Eugène de Beauharnais, au château d’Ismaning à Bade, 1
er
nov. 1838, 2 pages in-4, ornée d’un
petit bouquet de fleurs : «
Ayant communiqué votre lettre à ceux de mes enfants qui contribuent à la pension du
marquis de Beauharnais, savoir le prince Max, la princesse de Hohenzollern, l’Impératrice douairière du Brésil et la
princesse Théodolinda, je n’ai pu y répondre plus tôt. Mes enfants ne peuvent pas prendre l’engagement de continuer à Melle
de Beauharnais une partie de la pension du marquis (…) mais ils donneront 4000 francs chacun le jour où Melle
Hortense se mariera…
». –
P.S.
de Régis de Keredern de
TROBRIAND
(1816-1897), général, Limoges,
20 janvier 1841, autorisation de mariage délivrée à un soldat. –
L.A.S.
de Charles Ferdinand
GAMBON
(1820-1887), républicain antiroyaliste, 9 juillet 1841, 2 pages ½ in-8 –
Pièce imprimée
de présentation
des vœux du tambour de la 4
e
compagnie de chasseurs, ornée d’une grande vignette lithographiée à la
gloire du pouvoir en place. –
L.A.S.
d’Alcide du Bois
de BEAUCHESNE
(1804-1873), archiviste et
auteur, Metz, 29 juillet 1842, 3 pages in-8, adressée à Alfred Nettement, journaliste légitimiste : «
Je viens
de lire dans le journal des Judas… ! (où diable la vertu, le talent, et la gloire vont-ils se nicher !) l’annonce de l’apparition
prochaine de la vie de Marie Thérèse de France, fille de Louis XVI. (…) Mais je regrette bien de n’avoir pas connu plutôt
votre projet ! J’ai en main des matériaux du plus puissant intérêt sur l’époque la plus tragique de cette vie éprouvée depuis
son aurore jusqu’à son déclin. J’ai connu particulièrement deux gardiens du Temple qui voyaient tous les jours Madame
Royale. J’ai puisé à pleines mains dans la mémoire encore jeune de ces deux vieillards. J’ai fouillé pendant de longues années
dans les décombres du Temple, et vous ne sauriez croire tout ce que j’y ai trouvé de choses touchantes et encore inconnues. Et
puis je suis propriétaire de vers composés par S.A.R. dans la tour du Temple et écrits de sa main. J’ai de sa main aussi son
itinéraire depuis sa sortie de prison jusqu’à la frontière. Je vous dirai un jour comment ces pieuses reliques m’ont été léguées
(…) depuis longtemps je songe à une histoire des Tours du Temple pendant la Révolution, et à une histoire de Louis
XVII, dont j’ai pu, jour par jour, heure par heure, enregistrer la longue et cruelle agonie…
» -
P.S.
d’Etienne Maurice
GERARD
(1773-1852), maréchal de France, Paris 12 déc. 1843, en-tête, nomination de chevalier de la
légion d’honneur. –
L.A.
de Charles Henri
VERHUELL
(1764-1845), amiral, Paris, 28 février 1845, ½
page in-8, adressée au duc Pasquier, déclinant son invitation. –
L.A.S.
d’Adolphe
BLANQUI
(1798-
1854), économiste et frère du célèbre révolutionnaire socialiste, Paris, 5 avril 1847, 1 page in-8. – etc.
100-200
239
[
Seconde République
] 32 pièces, 1848-1851.
Lettre impr.
à vignette coloriée représentant deux drapeaux français sur lesquels sont inscrit
« République française » encadrant un texte : « 22, 23 et 24 février 1848 ». –
L.S.
à en-tête « Comité
d’enquête des blessés de février ». –
L.S.
de Saint Amand, commandant du château des Tuileries, Paris, 6
mars 1848, et d’autres témoins oculaires des événements qui se sont passé aux Tuileries durant les
journées de février 1848 : «
Plusieurs journaux depuis le 24 février ont publié les noms des citoyens qui ont, soit sauvé,
soit escorté l’argenterie ou objets précieux des Tuileries. Personne jusqu’ici n’a voulu et ne pourra contester non plus
l’honorable et courageuse conduite qu’a tenue le portier du guichet de l’échelle aux Tuileries. (…) Je me plais à faire
connaître dans l’intérêt de la vérité, et pour ajouter un nouveau trait aux actions mémorables qui viennent de s’accomplir,
que, quoique resté seul avec un tambour des voltigeurs de la 1
ère
légion, le portier, s’apercevant que des objets précieux étaient
enlevés, a requiert, aussitôt, avec peine, plusieurs citoyens pour lui prêter main forte dans ce moment critique. (…) l’ont aidé
à sauver l’argenterie et autres objets précieux qui, le lendemain ont été transportés au ministère des finances…
». –
Coupon
de 1 franc d’une action de la Ligue des Peuples, signé par Eugène CARPENTIER –
P.S.
par le
commandant supérieur de l’école militaire de Paris : « Laissez passer librement dans les quartiers de
l’école militaire, ouvrier du génie, 7 juin 1848 », 7 x 10 cm –
L.S.
par « Rochette », arrêté sous inculpation
d’avoir fait partie des insurgés de juin 1848 –
L.S.
d’Aristide Jacques
TROUVE-CHAUVEL
(1805-
1883), préfet de police de Paris, 6 juillet 1848 –
Billet de faction
de la garde nationale de la 1
ère
section,
23 juin 1848, 6 x 8 cm –
L.A.S.
d’une épouse d’un insurgé de juin 1848, détenu au fort de Romainville, 6
sept. 1848, adressée au général Bertrand –
Certificat d’acceptation
pour contracter un engagement




