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de m’en donner et si elle en était empêchée je serais bien heureuse si vous vouliez tenir votre promesse, car comme vous le dites

chère Mathilde c’est une grande consolation que de savoir la vérité. (…) Je suis aussi bien troublée dans l’attente des

grandes marches que nous devons avoir dans quelques jours, les Autrichiens sont bien forts appuyés par leurs forteresses, ils

ont rassemblé beaucoup de trouppes et comme vous le dites il faut frapper bien fort pour arriver au but. Quand on connaît

l’Empereur on devine tout ce que son cœur si bon si sensible doit souffrir (…) Depuis votre lettre il y a eu quelques

changements en Allemagne, la Prusse a mobilisé son armée, il me semble que ce n’est qu’une démonstration, du reste je crois

que tout dépend du succès de l’Empereur en Italie…

» –

2

L.A.S.

de Mathilde-Létizia Wilhelmine Bonaparte,

dite «

la princesse Mathilde

» (1820-1904) : 6 février, 1 page in-12 ; 2 pages in-12 adressées au prince

de Metternich, ornées de l’abeille surmontée de la couronne impériale + joint

billet d’invitation

et

2

enveloppes

portant chacune une cursive de la maison de la princesse Mathilde. –

L.A.S.

de Clément-

Wenceslas prince

de METTERNICH

(1773-1859), diplomate autrichien, vendredi 24, adressée à la

princesse Mathilde, 2 pages ½ in-12, ornée des chiffres couronnés. Demande d’intervenir pour obtenir

une invitation auprès de Madame de Rothschild. – Congé de libération délivré à un fusilier au 92

e

régiment de ligne, Paris, 21 déc. 1864, signatures dont celle du maréchal MAGNAN, cachets encre – etc.

100-200

241

[

Second Empire – Campagne d’Italie

] 4 pièces, 1859.

L.A.S.

du colonel d’état-major

CORNELY

, premier aide de camp du maréchal Canrobert, commandant

en chef du 3

e

corps de l’armée des Alpes, Milan, 10 juin 1859, 1 page in-8 [Au lendemain de la bataille de

Magenta] : «

M. le maréchal n’a pas été atteint fort heureusement : mais nous avons eu le malheur de perdre le colonel de

Senneville ; plusieurs officiers de notre état-major ont eu des chevaux blessés ; (…) mon cheval a été démoli par une décharge

assez rapprochée…

» + enveloppe obl. cad Armée d’Italie/3

e

corps 10 juin –

Timbre

20c. Empire Lauré

obl. losange «

ACRE

», 1859. –

L.A.S.

de « Ferrari » en italien, ornée des étendards français et italiens en

couleurs, et apostille en français : «

Lettre de recommandation donnée à Voghera (Piémont) par la famille

Ferrari…

». –

L.A.S.

d’un soldat, Voghera, 23 mai 1859, obl. Cad Armée des Alpes/Bau F, du 25 mai

1859, taxe manuscrite 3, verso ambulant Marseille à Paris, et cad d’arrivée à Paris 29 mai, adressée à ses

parents, 3 pages in-8 [au lendemain de la bataille de Montebello] : «

(…) ce sont les 74

e

, 84

e

et 1ere zouave qui

ont les honneurs de la victoire ; j’espère cependant que ce sera bientôt notre tour. (…) Le 20, les Autrichiens au nombre

d’environ 16000 hommes sont tombés sur les trois régiments que je viens de vous citer. Le combat a duré 5 ou 6 heures : les

chasseurs tyroliens nous ont fait beaucoup de tort avec leur adresse à manier la carabine, mais ils ont reculé devant nos

charges à la bayonnette. L’ennemi avait 12 batteries d’artillerie et s’était emparé de belles positions, mais quoique leur

artillerie ait entièrement démonté une des deux seules batteries que nous possédions, ils ont été forcé de se retirer en laissant

400 prisonniers et 2 pièces de canon. Cette victoire nous a cependant coûté cher. Le général Beuré est tué ; les Piémontais

ont perdu un colonel de lanciers. (…) Nous sommes sur la route de Turin, les Autrichiens reculent toujours devant nous ; il

y a 15 jours qu’ils ont quitté Grava, l’étape avant Castel-Nuovo. Nous avons aujourd’hui le 23, demain est l’anniversaire

de la bataille d’Ischriden en 1857 en Kabylie, la dernière gloire du régiment…

».

50-100

Archives privées du général Jacqueminot

Est dispersé aux enchères publiques une partie de la correspondance passive reçue par le général Jean François

Jacqueminot et son épouse, essentiellement sous la Monarchie de Juillet. On y découvre une personnalité de

premier ordre, militaire et homme politique influent, proche de la famille royale d’Orléans et des gouvernements

successifs sous le règne de Louis-Philippe, roi des Français.

Jean-François Jacqueminot, vicomte de Ham

(23 mai 1787 à Nancy -

3 mars 1865 à Meudon), général et

homme politique.