ne devez pas vous en imposer surtout quand cela n’est pas nécessaire. Vous nous êtes trop précieux pour que nous voulions
compromettre pour si peu votre santé…
»
- 2 L.A.S.
d’Isabelle de Bourbon
, Infante d’Espagne (1830-1904) adressées à l’épouse du
général Jacqueminot, Bruxelles, 1850, 1 page in-8 et 5 pages in-8.
Joint
: copie d’époque manuscrite de 2 lettres relatives à la princesse Clémentine d’Orléans – Invitation
de Louis Philippe Ier adressée au général Jacqueminot à être témoin du mariage de Ferdinand-Philippe
d’Orléans avec Hélène de Mecklembourg, Paris, 22 mai 1837, signée par Louis Marie Baptiste
baron
ATTHALIN
, aide de camp du roi, 1 page in-4, avec enveloppe d’envoi portant les cachets « Service du
Roi cabinet du Roi » et « Bureau de la M
on
du Roi » en rouge, cachet de cire du cabinet du roi – Invitation
à rencontrer le roi à l’adresse du général Jacqueminot, signée par Camille
FAIN
, secrétaire de cabinet de
Louis-Philippe Ier, Les Tuileries, 1
er
mai 1837, ½ page in-4 – L.A.S. de François de
CHABAUD-
LATOUR
, aide de camp de Ferdinand Philippe d’Orléans, Les Tuileries, 29 avril 1837, 1 page in-4 –
L.A.S. d’un membre de la famille Saxe-Cobourg, signée et datée de Bruxelles, 1
er
mai 1856, à l’adresse du
général Jacqueminot, 4 pages in-8, texte intéressant au sujet du contrôle de la presse et des événements
mondains à la cour de Belgique.
300-600
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[
Monarchie de Juillet - Ministres
] Correspondances de ministres sous Louis Philippe Ier, 1
ère
moitié
du XIXe siècle.
Réunion de 35 L.A.S. des ministres ayant fait partie des gouvernements successifs sous Louis Philippe
Ier, à l’adresse du général Jacqueminot ou de son épouse :
- 4 L.A.S. d’Adolphe
THIERS
(1797-1877), président du Conseil (22 février au 6 septembre
1836), adressées au général Jacqueminot, 1836-1837, dont «
Paris, 14 mai 1836 mon cher général (…) je prends
un moment ce matin pour vous dire que je suis touché profondément de l’amitié que vous avez témoignée pour moi. On est si
cruellement traité pour avoir loyalement servi qu’on reçoit avec une vive sensibilité le témoignage des honnêtes gens. Je vous
remercie donc du fonds de mon cœur de votre courage et de votre amitié…
» ; «
Valençay le 13 octobre 1837 mon cher
général (…) enfin je suis dans un lieu où l’on a du loisir et je me hâte de vous féliciter bien sincèrement de l’heureux
mariage que vous avez conclu. Je connais Duchâtel, et personne n’apprécie plus que moi son mérite public et ses qualités
privées…
» [Adolphe Thiers, accompagné de Mme Dosne et de ses deux filles, est venu se ressourcer près
du prince de Talleyrand au château de Valençay à l’automne de 1837. Alors âgé de 40 ans, Thiers vient
d'épouser l'une des demoiselles Dosne, 19 ans. Ce sera la dernière réception d’importance organisée par
Talleyrand à Valençay.]
- 8 L.A.S. du comte Louis-Mathieu
MOLÉ
(1781-1855), ministre des affaires étrangères et
président du Conseil (6 septembre 1836 – 30 mars 1839), adressées au général Jacqueminot, 1836-1838,
dont : «
Général je voudrais être le premier à vous féliciter. Le roi vient de décider en conseil que vous seriez compris dans
la prochaine promotion de lieutenant-généraux. On est convenu seulement de tenir la promotion secrète jusqu’à ce qu’elle soit
publiée et particulièrement votre nomination… mardi 14 août
[1837] » [La nomination est publiée le 20 août
1837]
- 4 L.A.S. et enveloppe d’envoi de François
GUIZOT
(1787-1874), ministre des affaires
étrangères, adressées au général Jacqueminot et à son épouse, dont : «
Mon cher général j’ai un vrai plaisir à
vous dire que la Reine d’Espagne vient de vous nommer grand’croix de l’ordre de Charles III. Tous les gouvernements
réellement amis du Roi et de la France doivent vous témoigner leur estime et leur bienveillance. Je suis charmé que ces
témoignages passent par moi… samedi 19 oct. 1844
»
- L.A.S. de Nicolas comte
MARTIN du NORD
(1790-1847), ministre de l’agriculture et du
commerce, adressée au général Jacqueminot, Lille, 24 septembre 1839, 2 pages in-4 : «
Dans toutes les
circonstances mon cher général j’ai trouvé en vous un bon collègue et un excellent ami (…) nos amis des deux départements
du Nord et du Pas de Calais m’ont vivement prié de me mettre sur leurs rangs, et vous comprendrez que dans ma position
(…) si on me nommait j’accepterais (…) Je n’en veux pas au ministère et je le lui prouverais…
»
- 13 L.A.S. de Camille Bachasson, comte
de MONTALIVET
(1801-1880), ministre de
l’Intérieur, adressées au général Jacqueminot et à son épouse, dont :
« Lundi soir minuit 26 nov. [1838] mon
cher général je reçois à l’instant le bulletin ci-joint de la santé de M. Lobau. Il permet comme vous le voyez bien peu
d’espoir ; et tout fait craindre que d’ici à 48 heures, nous ayons le malheur de le perdre…
» ; «
Mon cher ami, le malheur
que nous redoutions est arrivé. Le maréchal est mort très peu d’heures après le départ de l’estafette que je vous ai expédiée
cette nuit… 27 nov. 1838
» ; «
Madame, presque seule aux pieds des Pyrénées, vous avez en ce moment les yeux tournés
vers Paris, où se passe une époque importante de la carrière du général Jacqueminot. Peut-être ne serez-vous pas indifférente
à ce que vous en dira un ami fidèle et dévoué (…) pour tout vous dire en un mot, madame, le général s’est grandi en ne




