département de Marengo
, Alexandrie, 2 oct. 1809, cachet encre de la préfecture du département de
Marengo, 1 page in-fol. –
L.A.S.
de Charles Louis
CADET de GASSICOURT
(1769-1821),
«
pharmacien ordinaire de S.M. l’Empereur et
Roy » et auteur de nombreux ouvrages scientifiques, Paris, 20
juin 1810, 1 page ½ in-8, en-tête : «
(…) Je suis né à Paris le vingt trois de janvier 1769 de Louis Claude Cadet de
Gassicourt pharmacien en chef des armées du roi et membre de l’académie des sciences et de Thérèse Françoise Boisselet fille
de Boisselet l’un des controleurs de la bouche du roi, à ce que m’a dit ma mère ; car je n’ai pas connu mon ayeul…
»
[Officiellement, il est le fils de Louis-Claude Cadet de Gassicourt et de Françoise Boisselet. Cependant,
dans ses
Mémoires
, son ami le baron Thiébault prétend qu'il est le fruit des amours de Louis XV et de
Françoise Boisselet.] –
P.A.S.
d’Alexandre Urbain
baron d’YVAN
(1765-1839), chirurgien de Napoléon
Ier, et signatures des officiers de santé en chef PRIVAT, ROBILLIARD et SABATIER, Invalides, 30
juin 1810, ½ pages in-4, en-tête «
Hôtel Impérial des Militaires invalides
». Certificat pour un soldat ayant
perdu la vue. –
Diplôme d’associé
à la société d’instruction médicale,
école de médecine de Paris
, 4
mai 1812, signatures des administrateurs et cachet encre de la société, 1 page in-fol. –
L.A.S.
d’Antoine
Marie
PEYRE
(1770-1843), architecte, 20 août 1815, 1 page in-4, à son en-tête : «
(…) les deux corps de
garde portatifs que j’ai fait établir en 1811 ont coûté chacun 3450 francs (…) il faudrait au moins 6 semaines pour en
confectionner un neuf, il est donc plus expédient et plus économique de faire transporter près du grenier d’abondance celui de
la place des Invalides qui ne sert point…
». –
L.A.S.
de Pierre Luc Charles
CICERI
(1782-1868), peintre et
décorateur de théâtre, Paris, 9 mai 1825, aux architectes des fêtes et cérémonies de la Cour, 1 page in-4.
Il demande un second acompte de 50 000 francs «
sur les travaux de peintures et dorures, que j’exécute à Reims
(…) pour le sacre de Sa Majesté Charles X. Ces travaux me nécessitent une grande dépense journalière, j’en ai le plus
grand besoin…
». –
L.A.S.
de Jean Baptiste de Monet, chevalier de
LAMARCK
(1744-1829), naturaliste,
fondateur du transformisme, Paris, 11 mai 1817, adressée à u comte, 1 page in-4 –
P.S.
de Georges
Baron
CUVIER
(1769-1832), zoologiste et paléontologiste, 15 sept. 1826 –
P.S.
d’André
THOUIN
(1747-1824), célèbre botaniste, jardinier en chef du Jardin des Plantes, 1822, 4 pages in-fol. Impr., «
Etat
des séries de graines mises en distribution au jardin du roi pour l’année 1822
». –
L.A.S.
de François Joseph
BROUSSAIS
(1772-1838), médecin en chef du Val de Grâce, Paris, 25 juillet 1829, à un confrère, 2
pages in-8. Il le convoque mardi pour la séance préparatoire aux examens annuels et lendemain en
uniforme, l’intendant viendra faire son inspection annuelle de l’hôpital du Val de Grâce. –
L.A.S.
de
Guillaume
DUPUYTREN
(1777-1835), chirurgien, Paris, mars 1830, au docteur Renaudin, 3 pages in-
8. Il a examiné sa patiente : «
(…) j’ai trouvé le vagin très raccourci, la cicatrice gonflée de nouveau quoique à un
moindre degré par un boursouflement qui répand facilement du sang…
». –
L.A.S.
de François Carlo
ANTONMARCHI
(1780-1838), dernier médecin de Napoléon Ier de 1820 jusqu’à son décès sur l’île
de Sainte Hélène, Paris, 1
er
sept. 1833, adressée au rédacteur du Journal de Paris, 1 page in-8 : «
J’ai
l’honneur de vous adresser le prospectus d’une souscription pour le plâtre au masque de l’Empereur Napoléon et de vous
prier d’avoir la bonté de l’insérer dans le prochain numéro de votre estimable journal…
» [En 1833, il participa à la
souscription en vue de réaliser un masque mortuaire de l'Empereur Napoléon. Ceci donna lieu à de
nombreuses controverses qui, encore aujourd'hui, font couler l'encre. Le masque mortuaire, dit
"Antommarchi" car signé de sa main lors de la souscription de 1833, est cependant reconnu comme
étant issu d'un original, fabriqué par lui à Londres en août 1821. Le masque mortuaire de Napoléon
Bonaparte est l'empreinte du visage de l'empereur Napoléon Ier, prise peu après sa mort en 1821 et
coulée en plâtre. Les circonstances de la prise d'empreinte en ont fait un sujet de controverse. Il existe
plusieurs masques présentés comme l'authentique empreinte du visage de Napoléon, désignés d'après le
nom d'un des médecins de Sainte Hélène ayant pris l'empreinte : Archibald Arnott, Francis Burton et
François Antommarchi.] -
L.A.S.
de Pierre Jean Georges
CABANIS
(1757-1808), médecin et
philosophe, Auteuil, 16 ventôse an IX (7 mars 1801), 1 page in-12 adressée au libraire Firmin Didot.
150-300
254
[Art - Peinture]
Jean Auguste Dominique
INGRES
(1780-1867), peintre.
L.A.S.,
20 janvier 1856, à Auber directeur du Conservatoire, 1 page in-8. Il le prie «
d’accueillir avec
bienveillance la candidature, à la place de professeur de chant au Conservatoire, M. Guillot de St Bris que je connais sous
les meilleurs rapports comme professeur profond et distingué ; pour le bien des élèves je souhaite beaucoup qu’on lui donne la
préférence…
».
200-300
255
[Art - Peinture]
Louise-Elisabeth
VIGÉE-LEBRUN
(1755-1842), peintre, 2 pièces.




