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- L.A.S., 30 mars 1839, signée « LP », 2 pages in-8 :

« Mon cher général les divers avis que j’ai recueillis

s’accordent à considérer la formation d’un ministère provisoire ou transitoire, peut-être comme le seul, mais au moins, comme

le meilleur moyen légal de procéder à l’ouverture des Chambres. C’est donc à cette formation que tendent à présent tous mes

efforts, & que je viens réclamer de votre patriotisme & de votre attachement pour moi, cette courageuse assistance dont vous

m’avez renouvelé ce soir. L’assurance dans ces termes qui m’ont si vivement touché. Elle ne me manquera pas dans la

déplorable crise où nous sommes & nous préserverons la France des dangers qui la menaçent. C’est pour faire cette

combinaison que je vous demande de venir chez moi demain dimanche à midi. Si vous vouliez me parler auparavant, je

serai prêt à vous recevoir de dix heures à midi. Comptez toujours, mon cher général, sur tous mes sentiments pour vous, ils

sont sincères.

». Joint enveloppe d’envoi avec cachet de cire.

[Au lendemain de la démission du gouvernement Molé et des élections parlementaires anticipées du 26

mars 1839, Louis-Philippe doit faire face à une instabilité ministérielle. La campagne électorale s’est

déroulée dans une atmosphère enfiévrée. Devant l'impossibilité de former un gouvernement, le roi doit

reporter au 4 avril l'ouverture de la session parlementaire, prévue initialement le 26 mars. Thiers fait

échouer un essai de combinaison l'associant au duc de Broglie et à Guizot. Louis-Philippe cherche alors

à l'éloigner en lui offrant une grande ambassade, ce qui fait aussitôt pousser des hauts cris à ses amis. En

définitive, le roi doit se résoudre à constituer, le 31 mars, un ministère de transition, formé de

personnages relativement incolores politiquement, pour pouvoir ouvrir la session parlementaire et laisser

la situation se décanter. Les nouveaux ministres n'ont accepté leurs portefeuilles que « sous la condition

expresse de cesser leurs fonctions aussitôt qu'un ministère définitif serait formé »]

- L.S. (griffe), Neuilly, 29 juin 1844, 1 page in-4, avec enveloppe d’envoi. Il invite le général

Jacqueminot à être témoin de la naissance de Ferdinand d’Orléans (1844-1910) : «

Monsieur le général

Jacqueminot, madame la duchesse de Nemours, ma belle fille bien aimée, étant sur le point de donner le jour à un enfant,

nouveau rejeton de ma famille, je vous préviens que je vous ai choisi pour être témoin à la naissance et à l’acte civil…

»

- L.S. (griffe), château d’Eu, 7 août 1846, ½ page in-4, avec contresignature de Nicolas-Martin du

Nord, ministre de la justice. Convocation pour l’ouverture de la session des Chambres qui aura lieu le 17

août 1846.

200-400

246

[

Monarchie de Juillet – Familles d’Orléans et de Bourbon

] Correspondance de la famille royale

d’Orléans et de Bourbon, XIXe siècle.

Bel ensemble de 12 lettres de la famille royale à l’adresse du général Jacqueminot et de son épouse :

- 5 L.A.S. de la

reine Marie Amélie

de Bourbon (1782-1866), épouse de Louis Philippe Ier,

adressées à Sophie Angélique Vanlerberghe épouse du général Jacqueminot, Claremont (Angleterre),

1852 à 1859 : 18 novembre 1852, 1 page in-12 «

Je m’empresse de remercier l’aimable fée de Meudon pour les

magnifiques ananas qu’elle m’a envoyés, ils ont fait l’ornement et l’admiration du dîner de famille des tristes exilés ; ce

souvenir de la patrie et de tous et fidèles amis fait du bien au cœur, que le bon ménage compte toujours de loin comme de près

sur tous mes sentiments pour eux…

» - 6 février 1853 1 page ½ in-12 – 17 mai 1857 1 page in-12 – 18 juin

1858 1 page ½ in-12 – 1

er

novembre 1859 2 pages ½.

- L.A.S. de la princesse Eugène Adélaïde Louise d’Orléans, dite

Madame Adélaïde

(1777-1847),

sœur du roi Louis Philippe, adressée à l’épouse du général Jacqueminot, Les Tuileries, 22 janvier 1839, 1

page ½ in-8, entête de lettre monogrammé. : «

C’est bien contre ma volonté Madame si j’ai autant tardée à vous

dire combien j’ai été touchée de votre première et récente lettre et à vous en remercier mais hélas si accablée de douleurs et de

peines pour ce qui m’est le plus cher au monde et pour moi-même, il m’a été impossible de le faire plutôt, le Roi, la Reine

sont bien sensibles aussi ce dont ce que vous m’écrivez pour eux et me chargent de vous le dire et combien nous apprécions

tous le dévouement et zèle et tous les services que votre excellent mari rend à la France et au Roi qui ne font qu’un, combien

nous sentons le sacrifice que vous faites de ne pas l’avoir auprès de vous, mais sa présence est bien nécessaire ici…

»

[La princesse Marie d’Orléans (1813-1839), 2e fille de Louis Philippe Ier et épouse d’Alexandre de

Wurtemberg s’est éteinte le 6 janvier 1839 à Pise, rongée par la tuberculose pulmonaire.]

- 3 L.A. et L.A.S. de Louis Charles Philippe d’Orléans (1814-1896),

duc de Nemours

, fils puîné

de Louis Philippe Ier, adressées au général Jacqueminot, dont 2 pages ¼ in-12, Neuilly 24 mai 1846 :

«

Mon cher général j’aurais été bien heureux de vous avoir avec moi à la revue que je compte passer demain au champ de

mars en l’honneur d’Ibrahim Pacha. Mais je ne viens pas vous le proposer car ce serait pour vous une grande fatigue et vous