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LIVRES & MANUSCRITS

109.

Maurice BLANCHARD (1903-1969), peintre montmartrois. Pastel vernis, signé en haut à gauche. Années 30.

31,5 x 24 cm.

Petits trous de punaise aux coins.

Famille Gitane.

Avec un autre dessin de Maurice Blanchard, sur feuillet joint de mêmes dimensions : esquisse d’un portrait de femme, crayons de couleur.

300 / 400 €

110.

Maurice BLANCHARD (1903-1969), peintre montmartrois. Pastel sur traits de plume, vernis, signé en bas à

droite. Années 30. 31,5 x 24 cm.

Petits trous de punaise aux coins.

Artiste de cirque dénudant son sein devant le directeur.

300 / 400 €

111.

Maurice BLANCHARD (1903-1969), peintre montmartrois. Dessin à la mine de plomb, non signé. Vers 1945.

32 x 24 cm.

Portrait de François Billetdoux jeune.

On joint 2 croquis à l’encre représentant son épouse Evelyne Billetdoux (l’un reproduit dans l’ouvrage de Marie Billetdoux,

Femme prenant

plaisir à ses fureurs

, p. 214) par la décoratrice Francine Gaillard-Risler (31 x 24 cm, sous verre, datés 1978), un dessin d’enfant par Marie

Billetdoux, une petite estampe « un temps de chiens » et une petite lithographie d’Henri Monier (1901/1959).

300 / 400 €

112.

PORTRAIT DE FRANÇOIS BILLETDOUX. Dessin à la mine de plomb, anonyme, daté « 46 ». 20,5 x 8,5 cm.

Portrait de profil, anonyme, réalisé à l’IDHEC à l’âge de 19 ans. Reproduit dans l’ouvrage de Marie Billetdoux,

Femme prenant plaisir à ses

fureurs

(JC Lattès, 2018, page 93).

150 / 200 €

113.

FAMILLE BILLETDOUX. Une cinquantaine de lettres et divers documents.

- 16 lettres écrites de prison (ou reçues) par le meurtrier présumé de Paul Billetdoux, oncle de François, et lettres adressées à la prison de

la Santé par la mère (Adrienne) et la grand-mère de François Billetdoux. Lettres publiées dans l’ouvrage de Marie Billetdoux,

C’est encore

moi qui vous écris

(Stock, 2010, ouvrage joint).

- Longue correspondance échangée entre Edmond Wood Billetdoux (1877/1963), du New-Brunswick, et son petit-fils, François, à Fort-de-

France puis à Paris : 26 lettres d’Edmond et 11 de François + divers autres documents (cartes de visite avec plaques de cuivre, etc.).

200 / 300 €

II. Correspondance

114.

Jean-Louis BARRAULT. 3 L.A.S. à F. Bx. 1967-1981. 5 pp. in-4.

Sur sa pièce

Silence l’arbre remue encore

(créée à Avignon en 1967, avec Serge Reggiani, qui suscita la controverse). «

Nous avons pu lire,

dans le recueillement, ta pièce […]. Elle est bouleversante – savamment composée – très savamment même – et c’est peut-être une

des raisons qui la dissimule à certains

. Le langage, également, apporte du nouveau plus saisissant sûrement à l’audition qu’à la lecture.

Tout cela est ciselé avec amour et réussite, et malgré les déboires extérieurs que tu as rencontrés, tu dois être content et encouragé par ce

que tu as fait. La seule chose qui me navre c’est le désaccord de Bourseiller et de Reggiani. Le 1er a réussi sa mise en scène (on me l’a dit de

plusieurs côtés). Le second, son interprétation […].

L’œuvre, comme tout ce qui est nouveau, continuera d’être discutée

, mais ce serait

impardonnable de s’y dérober pour de simples raisons d’incompatibilité d’humeur. L’œuvre est incontestablement belle et Reggiani doit y

être superbe […] ». Les deux autres lettres sont relatives à la lecture de sa dernière pièce. « 

Il y a un ton nouveau, drolatique et émouvant :

il nous faut avoir envie de marcher à quatre pattes au valium et, pour les spectateurs, devenir contagieux !

[…]. Personnellement, le

sujet continue de m’exciter. Madeleine, elle, continue d’être inquiète quant à ce qu’elle peut apporter pour servir le personnage […]. Nous

partons du principe d’une absolue confiance mutuelle.

Mon rôle est de te servir en vue du succès

[…] ».

Sont joints : un brouillon de réponse de F. Bx (1 p. in-4, « Ouf, c’est terminé. Pardon de te donner en lecture un manuscrit proprement dit

et pas encore tout à fait fignolé […] »), 3 doubles de lettres en réponse et 2 L.A.S. de Madeleine Renaud (« Que ce soit toi qui soit au petit

Odéon, où nous avions apporté tout notre amour, nous console et nous rassure […] »). Ainsi qu’une carte de vœux et une photographie de

Madeleine Renaud et Jean-Louis Barrault (cliché Eurocitel).

500 / 600 €