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les collections aristophil

morale constante pour que nos garçons ne fassent pas de sottises,

c’est de les amuser. Quand je serai en ville, je prierai quelques

personnes le soir, et s’il danse au son du piano la soirée se passera

bien ; depuis que je suis ici nous sommes tous les deux tête à tête,

et le cher enfant, malgré tous mes frais, sent souvent le sommeil le

surprendre »... Fierté patriotique à la victoire de Navarin… Commissions

pour ses toilettes…

1828

.

Rome 21 janvier

, sur le mariage de Fortuné de

BRACK…

3 mars

,

sur l’état de ses aÀaires ; elle espère vendre ses tableaux…

Arenenberg

9 août

: elle reste « au coin du feu car le tems est abominable, ce qui

ne guérit guère ma gorge […] Nous lisons, nous dessinons et nous

attendons le beau tems. […] Louis chasse, travaille à la chimie aux

mathématiques, il est toujours très bon enfant ». Elle s’inquiète des

aÀaires de son mari : « s’il est vrai qu’il n’aye pas payé sa maison,

il m’a joué un tour terrible, car il est très vrai qu’il a fait mettre dans

notre acte de séparation que toutes les réclamations à venir pour

les aÀaires de Paris seroient à ma charge »...

29 septembre

, séjour

à Bade chez la Grande-Duchesse

STÉPHANIE ;

charmants détails

sur la mode et ses robes...

11 novembre

: elle est arrivée « très bien

portante à Rome et très engraissée de mon séjour à la campagne

[…] Nous fesons des lectures avec mon fils. Je vais soigner ma belle-

mère [

LETIZIA

] qui est si seule et qui paroit si heureuse de me voir,

que j’ai peu de moments libres »...

1829

.

Rome 22 mars

, elle veut vendre ses rubis ; elle s’est fait un petit

budget à part pour sa toilette...

Arenenberg 21 [juin ?]

, elle a vu son

mari à Rome : « il a désiré me parler de nos enfants. Il m’a trouvé si

bien conservée que par retour de tendresse sans doute il ne cesse de

me causer depuis ce tems des petits tourments » ; il voudrait qu’elle

vienne s’établir à Florence « sans

nous voir

dit-il toujours », car le

séjour d’Arenenberg lui déplait : « On croirait que je viens ici pour me

rapprocher de la France, que je veux me mêler de politique […] mais

malgré mes réponses il revient à la charge, il m’envoye un homme

d’aÀaires […] et mes enfants voyent bien que cela devient une manie

de tourmenter, ils sont assez grand pour devenir juges et je sais bien

que je ne puis y perdre »…

17 juillet

, sur le prochain mariage de sa

nièce [Amélie de Leuchtenberg avec l’empereur du Brésil Pedro I

er

] :