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133

HISTOIRE

1825

.

15 janvier

. Au sujet d’un libelle : « j’ai toujours tenu à connoître

tout ce qui étoit contre moi, et je suis habituée à me mettre au-dessus

de ces injures et de ces indignités. Jeune je suis entrée dans le monde

le cœur rempli de l’amour de mes semblables ». Elle évoque le

souvenir de Mme CAMPAN, et les calomnies sur sa mère

JOSÉPHINE

,

inspirées notamment par le Mémorial de

LAS CASES

19 mars

, sur

sa romance d’

Agobar

.

29 août

. Elle a arrangé un petit appartement

pour la venue d’Églé… « le soleil et la vue fait tout le charme de mon

Ermitage ». Visite du Roi et de la Reine de

WURTEMBERG

5 octobre

,

projet de voyage ; succès du livre de Mme

CAMPAN

: « après votre

mort on vous rend toujours justice » ; projet de mariage de sa nièce

Eugénie avec le prince de Hohenzollern Echingen…

1826

.

Rome

22 février

, « vives inquiétudes pour mon fils Louis

[NAPOLÉON III] qui a eu une fièvre inflammatoire ». 15 mai, séjour

à Rome ; projet de mariage de son fils aîné Napoléon-Louis avec

sa cousine Charlotte (fille de Joseph Bonaparte, le mariage sera

célébré le 23 juillet 1826)…

Arenenberg 23 juillet

, fatigue du voyage

de retour, attente d’Églé et ses enfants, et de « la grande duchesse »

Stéphanie…

Varèse 11 novembre

, pittoresque récit de la traversée des

Alpes dans la neige…

1827

.

15-23 février

. Séjour à Rome ; recherche d’une musicienne pour

remplacer Élisa de

COURTIN

, « plus ridicule et plus insupportable

que jamais », mais elle a des réticences pour la fille de Sophie GAY

et pour Hortense

ALLART

24-28 avril

, elle loge à la campagne à la

Villa Pauline, et a loué un appartement dans le Corso ; elle va essayer

de remonter à cheval ; elle cherche toujours une nouvelle lectrice…

Retour à Arenenberg, et désir d’une musicienne pour son salon…

21

juillet

, on espionne son courrier ; séjour de sa chère nièce Eugénie

qui est charmante…

7 septembre

, départ de Philippe

LE BAS

: « mon

fils n’a plus besoin de lui »…

9 novembre

, retour à Rome : « je suis

bien seule à ma campagne et le froid arrive. Pour moi je m’arrange

de la vie la plus monotone mais pour mon fils [Louis-Napoléon, futur

Napoléon III] je crains qu’il ne s’ennuye et le seul moyen, après une

a été ici un véritable jour de fête. La veille le gouverneur m’a donné

un bal et avant on a représenté des tableaux de tous les couplets

de ma romance

du beau Dunois

, une dame la chantait pendant que

la toille étoit levée, c’étoit vraiment une idée charmante et exécutée

à merveille »... Elle a repris son « habitude occupée et calme » ; le

soir on lit les

Considérations sur la Révolution française

de Mme de

STAËL

: « Cela me met tout à fait au courant de la révolution françoise

que je ne savois qu’imparfaitement et avec la belle réputation qu’on

m’a donné de politique, il étoit ridicule de ne pas connoître même

l’histoire de son tems ; mais pauvres femmes que nous sommes

notre roman particulier a assez occupé notre vie, pour que, passé

cela tout nous devint indiÀérent »… Son fils Louis [le futur Napoléon

III] « est bien et les leçons vont sans interruption »...

1819

.

13 mars

, longue lettre sur une fête à Augsbourg avec son frère

EUGÈNE et sa famille. Elle veut retarder son voyage à Rome : « Tu dois

penser que ce séjour

maritale

ne me convient guère. J’ai toujours

peur qu’on ne me garde mon fils cadet. Il n’y auroit donc que pour

voir l’aîné que je me déciderois encore à aller de ce côté et comme

Louis [le futur Napoléon III] fera sa première communion avant ici je

veux encore me reposer une année où je suis ».

8 novembre

, sur sa

vie calme à Arenenberg, les rumeurs de raccommodement avec son

mari, ses idées religieuses : « la véritable religion n’est qu’amour »...

1820

.

28 janvier

, elle veut « faire un joli recueil de mes romances »…

30 mai

, sur son installation à Arenenberg, « mon petit hermitage

au bord de mon lac » ; son ancienne lectrice Louise

COCHELET,

qu’elle a revue ; ses nouvelles lectrices, Élisa de

COURTIN

et Mlle

de

MOLLENBECK

; la rédaction de ses

Mémoires

: « C’est pénible de

se rappeller de bons moments dans l’enfance et de si tristes dans la

jeunesse » ; le choix d’un nouveau précepteur, Philippe

LE BAS

, pour

son fils : « J’espère que mon mari ne viendra pas gâter tout cela »… 22

novembre, sur la visite de la Grande Duchesse [

STÉPHANIE DE BADE

]

à Arenenberg ; elle s’explique sur le renvoi de Louise

COCHELET

;

elle cite longuement (sans mentionner le nom) un passage d’une lettre

de Charles de

FLAHAUT

parlant de sa fille et de l’être qui aurait dû

lui « montrer la source du vrai bonheur »… Elle en a été « touchée

aux larmes »…

1821

.

13 juillet

, sur sa cure à Baden avec Madame

CAMPAN

. 8 octobre,

départ de sa lectrice Élisa de Courtin.

1822

.

Mai-juillet

, sur la maladie d’Antoinette GAMOT, sœur aînée

d’Églé] ; Hortense promet, en cas de décès, « de servir de mère

à ses enfants ».

27 octobre

: après le séjour d’Églé et ses enfants à

Arenenberg, elle a repris sa vie solitaire ; ses projets de plantation ;

rumeurs de décès de sa belle-mère [

LETIZIA

]…

1823

.

19 juin

. Longue lettre s’interrogeant sur le sort des enfants

d’Églé et du maréchal Ney : « Je conçois que ce soit aßigeant qu’on

ne puisse espérer les placer dans leur patrie […] Les tiens portent un

nom qui les fera repousser du gouvernement » ; mais elle répugne

à ce qu’ils aillent servir à l’étranger : « pour prendre du service dans

un pays, il faut malheureusement renoncer au sien et se faire sujet

d’un nouveau roi ce qui est bien triste »…

11 septembre

, elle n’a pas

tout perdu dans la crise financière, mais ses finance ne sont pas

brillantes…

16 octobre

, sur le séjour de sa cousine Stéphanie, ; elle

prépare son grand voyage à Rome, où elle va ramener son fils aîné

Napoléon-Louis chez son père, et elle redoute le séjour au sein de la

famille Bonaparte ; « la bonne ville d’Augsbourg » pleure son départ…

25-27 décembre

, longue lettre sur son séjour à Rome avec la famille

BONAPARTE et son mari : « on ne me tourmente pas comme je le

craignois au contraire chacun se ressent du triste caractère de mon

mari. Chacun a l’air de me rendre justice car c’est à moi qu’on vient

se plaindre. Aussi loin de me parler de raccomodement on me dit,

il est impossible de vivre avec lui » ; visites à la Princesse

PAULINE

BORGHESE

(piquant portrait)…

1824

.

8 avril

, longue et émouvante lettre sur la mort de son frère

EUGÈNE (à Munich le 21 février) : « je ne reverrai plus l’ami de mon

enfance, ce frère si tendre et si parfait »…

1

er

août

, sur ses embarras de

fortune, notamment avec OUVRARD : « Conçoit-on que ce millionnaire

ne veuille pas me payer la terre qu’il m’a achetée »…