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188

les collections aristophil

764

NAPOLÉON I

er

(1769-1821) Empereur.

L.A.S. « NP », mardy [19 décembre 1809, à sa sœur la

Princesse PAULINE] ; 1 page in-8.

10 000 / 12 000 €

Jolie et tendre lettre à sa sœur et à sa maîtresse Christine de Mathis

.

[C’est Pauline qui, à la fin de 1809, poussa dans les bras de son frère,

alors plongé dans les dišcultés de son divorce avec Joséphine, sa

dame d’honneur Christine de

MATHIS (1784-1841)

, « une petite blonde

assez grasse » d’origine piémontaise, qui sut occuper Napoléon jusqu’à

l’arrivée de Marie-Louise. Pauline servait d’entremetteuse entre les

amants, et les lettres étaient destinées autant à Pauline qu’à Christine.]

« Comment se porte ce matin ma petite princesse. J’ai lu hier à

minuit votre lettre à mon retour de la chasse qui aurait été parfaite

si vous y étiez venue. Ce soir vous nous donnerez à souper. Que

dit-on chez vous. Il me semble que l’on aime bien tranquillement.

C’est de la petite amitié. L’on a peu d’inquiétudes et surtout point de

désir. Enfin le tems achève tout. Adieu petite sœur »…

Correspondance générale

, t. IX, n° 22676.

763

NAPOLÉON I

er

(1769-1821) Empereur.

L.A. (3 lignes), [14 décembre 1809], à sa sœur la Princesse

PAULINE ; quart de page in-4, adresse autographe au

verso « a la princesse Pauline » (petite déchirure par bris de

cachet sans toucher le texte, très bien restaurée).

3 000 / 4 000 €

Court billet à sa sœur, au sujet de sa maîtresse Christine de Mathis

.

[C’est Pauline qui, à la fin de 1809, poussa dans les bras de son frère,

alors plongé dans les dišcultés de son divorce avec Joséphine, sa

dame d’honneur Christine de

MATHIS (1784-1841)

, « une petite blonde

assez grasse » d’origine piémontaise, qui sut occuper Napoléon

jusqu’à l’arrivée de Marie-Louise. Pauline servait d’entremetteuse

entre les amants.]

« Petite sœur je vous envoye comme vous le désiriez une lettre. Je

suis aise de vous voir ce soir j’irai à Trianon demain soir. J’ai parade

demain à midi ».

Correspondance générale

, t. IX, n° 22607.