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HISTOIRE
* 5 pièces comptables de la succession, [1827] : sommes à payer aux
légataires, intérêts, créances…
* 7 documents : « Exposé », « Notes », « Observations », « Nouvelles
observations » etc., et lettre (minute) d’envoi à Latte, relatifs aux
questions litigieuses élevées entre les légataires et Latte, et la terre
de Frémigny ; il est question d’un abus de confiance de Montholon
que Bertrand voudrait arranger discrètement, et de prochains produits
de la vente de Frémigny et de l’hôtel Montholon à Paris.
* « Brouillon à déchirer lorsque la négociation avec M
r
LaÀ. sera
terminée », récapitulant la situation au 30 juillet 1830 et renouvelant
ses propositions, plus qqs feuillets de calculs.
* 9 pièces comptables : « Comptes de M
r
Latte », 1815-1821, 1815-
1822, « Nouveau compte proposé, dont le résultat doit beaucoup
approcher du calcul précédemment fait », « Calcul d’intérêts à 4 p %
des sommes ci-énoncées » pour 1824, etc.
* 7 lettres (minutes), dont une à Béranger, « le favori des muses »,
lui transmettant copie des « Observations » faites pour Latte, juillet
1830 ; 2 à M. Baigners (à propos des comptes de la succession) ; 3 à
Latte, août-septembre 1830 (les « mémorables événements du mois
dernier » ont apporté un nouveau retard à la conclusion des aÀaires
de la succession)... Plus une L.A.S. de Razy à Bertrand, commentant
des calculs qu’il lui adresse, et 2 doc. au sujet de « l’aÀaire Travot »,
dont une émanant de la maison Latte, avec notes autographes de
Bertrand (1832-1833).
II
.
Correspondance entre Bertrand et d’éventuels bénéficiaires du
5
e
codicille du testament
: 10 L.A.S. et 8 L.S., à lui adressées, et 10
L.A. (minutes) ou P.A. de Bertrand à propos de ces lettres.
A.
Correspondance d’anciens o´ciers et soldats de l’île d’Elbe
(1822-1842, 19 pièces) : Antonio Maria Allori ; Marie Colombani (veuve
d’un ocier blessé à Waterloo, et dame d’honneur sous les ordres
de Bertrand à Elbe) ; François-Marie Brignoli, ancien lieutenant de
gendarmerie à Portoferrajo (« avant d’arriver au golfe Juan, l’empereur
me fit donner un de ses fusils de chasse par M
r
le Comte Marchand ») ;
Ours François Paoli, (ancien chef de la gendarmerie à Elbe) ; Raoul,
ancien major d’artillerie, « blessé très grièvement à Waterloo »,
passé au service de Louis Bonaparte, tyran domestique, puis passé
en Amérique ; la veuve Francesca Taillade née Fortini ; Francesco
Filidoro, ancien capitaine du port de Portoferraio, nommé enseigne
de vaisseau par Napoléon ; Marie Aillaud, Mme Jean-Françoise
Chautard, veuve de l’ancien capitaine du brick l’
Inconstant
, puis son
fils ; Seré-Lanauze, capitaine au 63
e
de ligne ; le soldat Filip Fraÿ, du
bataillon de l’île d’Elbe.
B.
Correspondance avec d’éventuels bénéficiaires du septième
codicille du testament
, conservée sous chemise étiquetée par
Bertrand «
legs de conscience
») : 4 L.A.S. à lui adressées, et 6 L.A.
(minutes) ou P.A. de Bertrand (1840-1841), concernant principalement
Louis LOVICONI (ou Luiconi), ocier dans le bataillon de volontaires
commandé par le jeune Bonaparte, bénéficiaire d’un legs de 20 000
francs.
On joint
, sous une seconde chemise du même emboîtage, intitulée
Legs de Napoléon analyse
, un ensemble de copies anciennes de
lettres de Joseph Bonaparte comte de Survilliers, Bertrand, Marchand,
Montholon, et Rosa Mellini, concernant des objets de la succession
de Napoléon, notamment ses armes ; 2 L.A.S. de l’avocat et député
François MAUGUIN pour défendre les intérêts du général ARRIGHI,
duc de Padoue (1840) ; et un important ensemble documentaire sur
le testament de Napoléon.




