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78

259.

Octave MIRBEAU

. 3 L.A.S. et une carte de visite autographe ; 1 page in-8 chaque (bord d’une lettre un peu effrangé) et

une carte oblong in-24.

200/250

« Je viens de voir

J

aurès

. Jaurès sera très heureux de vous prêter son concours le plus large, le plus entier, le vrai Jaurès. Le Jaurès non

officiel et débarrassé des protocoles imbéciles de son parti. La démonstration peut être énorme. Il faut se hâter. Voyez Halévy, mettez-le

au courant, et faites-moi savoir tout de suite où vous en êtes »…

Lundi soir

, à Jean

G

rave

 : « J’irai dimanche vous voir à la

Révolte

, dans

l’après-midi. Je vous aurais bien dit de venir déjeuner chez nous ce jour-là, mais nous serons en plein déménagement »… – À un ami :

« Je n’ai pas une minute, en ce moment. Je verrai Fasquelle. Et nous tâcherons de trouver quelque chose pour votre amie »… – Invitation

à un cocktail au foyer des artistes de la Comédie-Française à l’occasion de la 50

e

représentation de

Les Affaires sont les affaires

.

260.

Alberto MORAVIA

(1907-1990). L.A.S., Rome [28.XII.1959], à Madeleine

C

hapsal

à Paris ; 2 pages in-4, enveloppe

(papier un peu froissé).

500/600

Il gardera longtemps le souvenir de son séjour à Paris. « En grande partie je dois à vous si ce voyage a été pour moi une expérience

aussi heureuse. Tout le monde est tellement occupé à Paris. Je pense que j’y reviendrais volontiers au plus tôt si j’avais quelque chose à

faire moi aussi : un film, un drame. J’aimerais beaucoup écrire une pièce pour Jeanne

M

oreau

même si en suite ce ne soit pas elle à la

jouer ». Il a repris le travail et espère finir son roman [

L’Ennui

]

dans deux mois : « La vie de Rome en comparaison avec celle de Paris est

somnolente. Je me souviens d’un vers de Baudelaire qui dit “Rome séjour d’ennui”. Il avait bien raison »…

261.

Alfred de MUSSET

(1810-1857). L.A.S., à François

B

uloz

; 1 page petit in-4 (trace de montage).

800/1 000

A

musante

lettre

. « Soyez assez bon, mon cher Buloz, pour agréer premièrement mes complimens matinaux ; secondement, pour croire

à mes sentimens affectueux ; troisièmement pour ne pas douter de mon respect ; quatrièmement pour être convaincu de mon désinté-

ressement ; cinquièmement pour ajouter foi à mes offres de service, tant qu’il ne s’agit, ni d’argent, ni de biens meubles ou immeubles ;

sixièmement pour accueillir mes souhaits pour la nouvelle année. Et septièmement, pour m’envoyer mon manuscrit pour une heure ou

deux ; j’ai une page à déchirer et une à ajouter »…

262.

Marcel PAGNOL

(1895-1974). L.A.S., Dimanche [21 octobre 1928, à Lucien

D

ubech

] ; 1 page et demie in-4.

300/400

À

propos

de

T

opaze

(créé au théâtre des Variétés, le 9 octobre 1928, deux ans après

Jazz

 ; article élogieux de Lucien Dubech dans

L’Action française

du 21 octobre). « Je viens de lire, après

Candide

,

l’Action française

. Je vois avec joie que j’ai enfin obtenu, sinon mérité,

votre approbation. Votre article sur

Jazz

, que j’aime beaucoup, avait empoisonné tout mon succès : il est extrêmement pénible d’être

assassiné par quelqu’un qu’on admire. J’espère avoir un jour l’honneur de vous être présenté, pour vous dire toute mon admiration, et

ma reconnaissance »…

263.

Giovanni PAPINI

(1881-1956). 13 L.A.S. et 1 L.S., Firenze, Castiglioncello, Roma, Pieve Santo Stefano 1903-1929, à

l’avocat et poète Pirro

M

asetti

(ou sous son pseudonyme Pietro

M

astri

) ; 21 pages formats divers, 2 en-têtes

Leonardo

ou

Casa editrice Rinascimento del Libro

, enveloppes ; en italien.

600/800

B

elle

correspondance

littéraire

et

amicale

, qui commence en 1903 à propos d’un article dans sa revue

Leonardo

, évoquant Kant et

Hegel. En juillet 1921, il parle longuement de leur ami commun Bruno

C

icognani

, dont il sera souvent question dans ces lettres.

10

août 1927

, belle lettre sur le recueil poétique de Mastri,

La Via delle Stelle

. En 1928, Papini suit attentivement le travail de Masetti sur

les

Rime

d’Angelo

P

oliziano

dont il lui a commandé l’édition pour sa collection de classiques au Rinascimento del Libro (Masetti avait

d’abord refusé une édition des

Trionfi

de Pétrarque). En 1929, il espère que Mastri donnera une suite à la

Via delle Stelle

.

O

n

joint

une L.A.S. au fils du poète, le Dr Enrico Masetti, Pieve Santo Stefano 20 août 1933, relative aux

Derniers chants

de son père,

et une enveloppe autogr. à Pirro Masetti, [12 décembre 1923].

264.

Charles PÉGUY

(1873-1914). 2 L.A.S., 1899-1910, à Gaston

R

aphaël

et à M.

R

aphaël

père ; 1 page in-8 à en-tête

Société

Nouvelle de Librairie et d’édition

, et 1 page in-12 à en-tête

Cahiers de la Quinzaine

avec adresse au verso.

400/500

29 décembre 1899

.

D

ébut des

C

ahiers de

la

Q

uinzaine

. Il envoie à son cher Raphaël « les premiers numéros d’une revue que nous allons

publier. Si elle te plaît tu t’abonneras. Si elle te plaît plus, tu la nourriras par des souscriptions mensuelles »…

30 août 1910

. Il demande à M. Raphaël père de venir le voir aux

Cahiers

demain… [Il s’agit probablement de la violente passion de

Péguy pour sa fille Blanche Raphaël.]

O

n

joint

une adresse autographe sur une étiquette des

Cahiers de la Quinzaine

 : « chez Madame Hérold., La Marguerite,

Mauves

,

Loire Inférieure ».

265.

André PIEYRE DE MANDIARGUES

(1909-1991). L.A.S., Paris 19 octobre 1965, à un ami ; 1 page in-8.

150/200

« Voici le

Carnet de Rodogune

, que j’ai mis au net. Si vous le trouvez trop long, vous pourriez le couper à la fin du V ou du VI ». Il

demande de lui retourner ce manuscrit après copie et espère qu’il lui dira ce qu’il en pense et s’il convient à sa revue : « Je le trouve

intéressant, quant à moi »…