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Livres Anciens

47.

NAUCLERUS (Johannes).

Chronica D. Iohannis Naucleri præpositi tubingensis, succinctim compraehendentia res memorabiles seculorum

omnium ac gentium, ab initio Mundi usque ad annum Christi nati M. CCCCC.

Cologne : Geruinum Calenium, héritier de Johannes Quentel, 1579.

— In-folio, 336 x 203 : (20 ff.), 1102 pp. mal chiffrées

1122, (1 f.). Veau brun sur ais de bois biseautés, plats ornés d’un décor à froid composé de filets en encadrement,

de fleurons aux angles et au centre d’un motif losangé fait de filets comprenant 4 compartiments ornés du même

fer que les angles, restes de fermoirs en laiton, dos à nerfs, titre à l’encre sur la gouttière (

reliure de l’époque

).

1000 / 1500€

Nouvelle édition de cette célèbre chronique universelle de l’humaniste allemand Johannes Nauclerus (1425-1510).

Parue pour la première fois à Tubingen en 1501 et composée sur la suggestion de l’empereur Maximilien I

er

, elle couvre

une période très vaste allant de la création jusqu’à la fin du XV

e

siècle ; elle est particulièrement recherchée en raison de la

richesse des renseignements qu’elle contient, notamment pour les faits qui se sont passés du vivant de l’auteur. Elle était

la chronique la plus exacte de toutes celles qui avaient paru jusqu’alors. Certaines des sources que Nauclerus donne ont

aujourd’hui disparu et ne sont connues que grâce à ce texte.

Bon exemplaire dans sa reliure de l’époque estampée à froid sur ais de bois. Il possède plusieurs provenances inscrites sur

les gardes et le titre. Sur la première doublure se trouve une note en latin datée de 1584 donnant le nom de J. V. Lirentiatus,

collège ecclésiastique à Saint-Martin (?). Ce nom figure également sur le titre. Sur la première garde blanche a été inscrite

de la même main la notice du livre de Simon Schard paru en 1566 sous le titre

Germanicarum rerum quatuor celebriores

vetustioresque chronographi.

Le titre possède également les ex-libris manuscrits de Joannis Bernardi Droste, daté de 1692, et

de Petrus Strübbe, daté de 1736.

Coiffes refaites, manque de cuir aux angles et sur un bord du premier plat, manque les fermoirs en cuir. Rousseurs éparses,

rares traces de mouillure, déchirure dans la marge inférieure de l’avant dernier feuillet.