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160

498.

MARINE

. 4 pièces manuscrites dont 3 signées, 1757-1785 ; vélin oblong in-8, cahier cousu de 9 pages in-fol., et 3 pages

in-fol.

150/200

Quittance du chevalier de

M

assilian

au trésorier général de la Marine (Marseille 1757). Coordonnées géographiques journalières :

« Point de partance des Tours de Chassiron et Baleine » (archipel charentais) en 1758. Cahier de mémoires de ferblantier pour fournitures

et « ouvrage » à des navires (1785-1786).

499.

MARINE

. 13 lettres ou pièces manuscrites ou imprimées, la plupart signées, fin XVIII

e

-XIX

e

siècle (qqs mouill.).

100/150

Bordereau de déclaration de parents ayant droit aux secours dus aux familles des défenseurs de la Patrie. Prospectus de transports.

Certificat de vie. Procès-verbal de martelage des bois propres à la construction des vaisseaux, frégates et autres bâtiments de guerre.

Congé pour sortir du port avec des navires. Lettres au préfet de l’arrondissement maritime du Havre, au capitaine de

L’Empereur

au

Port-au-Prince, à l’amiral Truguet à Cadix. Numéro du

Corsaire

.

500.

MARINE

. P.S. avec la griffe du Ministre des Finances

G

audin

, Bordeaux 29 brumaire XI (20 novembre 1802) ; 1 page

grand in‑fol. en partie impr. à en-tête

Congé des Bâtimens de Commerce français

,

grande

vignette

gravée avec paysage

maritime et vue d’un port, et encadrement gravé d’attributs de marine, cachet encre et timbres fiscaux.

200/250

B

eau

congé

accordant à la goëlette

Les Deux Amis

, domiciliée à Bordeaux, l’autorisation « de naviguer sous le pavillon national de

France », et, sous les ordres du capitaine de

L

arieux

, de « partir du Port et Havre de Bordeaux et aller à la Martinique chargée de vins »…

Le congé a été visé par les bureaux de la Douane du Port de Bordeaux.

501.

Damien de MARTEL

(1607-1681) officier de marine, lieutenant général des armées navales du Ponant (1656). L.A.S.,

12 avril 1677 ; 1 page et demie in-4.

150/200

G

uerre de

H

ollande

. « Voyant que quelque diligance qu’on puisse faire aux navires de M. d’A

lmeras

et le mien ils ne scauroient estre

prest qua la fin de ce mois je fais travailler nuit & jour aux cinq autres pour sembarquer leurs vivres & leur […] qui seront prest a la fin

de cette semaine. Si M. le Comte de

V

ivonne

acepte la proposition que je viens de luy savoir faire de joindre les galleres que le Roy fait

armer presantement a ses cinq vaisseaux pour aller combattre les vaisseaux hollandois qui sont a la rade de Liorne dont la lettre du Roy

me donne avis et qui se confirme par ces dernieres nouvelles qu’on en a je manbarque sur un des di vaisseaux pour cette expedition »…

502.

MARTINIQUE

.

M

anuscrit

d’un mémoire avec copie de la lettre d’envoi, 1698

; 48 pages in-fol. en 3 cahiers liés d’un

ruban bleu (1

ère

page en partie empoussiérée).

300/400

P

hénomènes

observés

par

l

abbé

B

runeau

sur

un

tremblement

de

terre

et

un

iris

lunaire

arrivés

à

la

M

artinique

en

1698. L’auteur

expose les tremblements de terre qu’il a pu observer en Martinique le samedi saint 1698, et en janvier 1700, où il s’est senti balancé

dans son lit comme par le roulis. Quant à l’iris lunaire : « Cet admirable météore paroit si rarement en Franceque dans tous les journaux

des sçavans qui sont depuis 35 ans, il n’y est je pense fait mentions qu’un seul qui fut observé à Bourges le 18 juillet 1693 » et relaté par

M. de Vallemont qui a relevé les erreurs commises par Aristote à ce sujet : l’arc en ciel lunaire peut être coloré, certes moins vivement

que l’arc en ciel solaire. Le premier que Bruneau ait pu observer en Martinique, le 27 mars 1698 à 7 h1/2 du soir, lui parut double

« c’est-à-dire que l’on vit ceux arcs concentriques dont le plus grand qui estoit éloigné du plus petit d’environ 10° n’avait que deux rangs

de couleurs plus foibles et dans un ordre renversé de même qu’on le remarque assez souvent aux iris solaires ». Il en vit un autre le

17 novembre 1798, qui dura une bonne heure, puis encore un le lendemain ; Aristote se trompe donc lorsqu’il affirme que l’iris lunaire

ne peut se produire qu’une fois par mois. Pourquoi ce phénomène si rare en Europe est-il si fréquent dans l’île ? Il en vient à l’éclipse

annulaire du soleil survenue le 10 avril 1698 : « On vit comme à l’entour du disque de la lune une couronne lumineuse, ou comme

d’autres parlent un anneau d’or », qui dura environ 4 minutes dans une grande obscurité. Il discute ensuite longuement des diamètres

apparents du soleil et de la lune et propose une expérience avec deux cercles de papier ; comme Kepler, il pense que l’éclipse annulaire

peut être « un effet de la réfraction des raïons du soleil dans l’atmosphère de la lune »...

Ce mémoire provient de Michel

B

égon

de

M

ontfermeil

, intendant de la Marine à Rochefort.

503.

Princesse MATHILDE

(1820-1904) fille de Jérôme Bonaparte, cousine de Napoléon III. 2 L.A.S. « Mathilde Bonaparte

Demidoff » ; 2 pages et demie in-8 (portrait joint).

100/150

1

er

août

 : prière d’ « envoyer une invitation à M

r

Giraud 57 rue de la Réforme et une pour M

r

et M

me

de Vitry à moi-même »...

22 février

[1851]

, à un préfet, recommandant le peintre

D

ucornet

(né sans bras) : « Sa position est des plus intéressantes et je suis sûre que vous

n’auriez pas à vous repentir de lui avoir donné des travaux à exécuter »...

504.

Giuseppe MAZZINI

(1805-1872) patriote et révolutionnaire italien. L.A.S. « Giuseppe), 6 mars 1856, à son frère Filippo ;

2 pages et demie in-12, adresse « Filippo » ; en italien.

300/400

Il a le

spleen

. Il parle avec pessimisme de l’état de l’Italie, et de la jeunesse issue de 48 ; de la nécessité d’une union et des germes de

désunion ; de l’exemple de la chute de la Pologne, etc.