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158

réjoui, et M. de Solliès lui a promis, de Rome, que dès qu’il sera arrivé en Provence, il le fera payer ; Merles le supplie cependant de

l’aider tant qu’il peut, car l’on doit aimer et tenir pour frères, ses cousins... Il parle de leur frère Rostein, et de sa dette de 25 écus soleil

à leur cousin... « Mon frere jay prins ma caravanne de fisarnaudage au chasteau Saint Piere nemine contradissente et sy suis delibere laller

fere et Dieu aidant partirons le 15 de mars et tout se ay fait avec le conseilh dususdit notre coussin aussi ay prins 10 écus au soulleil de

Bonifase Perusy au quiel ay fet poulyxe »...

489.

Louis-Charles-René, comte de MARBEUF

(1712-1786) général, gouverneur de la Corse. P.S., Bastia 20 avril 1731 ;

1 page in-fol. à son en-tête avec vignette aux armes royales et ses armes gravées (tache, et fente réparée).

150/200

Suite à la requête de Gianvito de Pietri de Taglio de Tavagna, il autorise le retour sur l’île des frères Francesco et Luigi

G

iafferi

,

de Talasani de Tavagna, « pour y vivre en bons et fidèles sujets sans jamais rien entreprendre contre le service du Roy, ni contre la

tranquillité du pays ». Il les invite à se présenter à lui à la junte d’Orezza « pour y fournir bonne et suffisante caution, conformément à

l’édit du Roy »...

490.

Jean-Baptiste MARCHAND

(1863-1934) général et explorateur.

M

anuscrit

autographe d’un voyage en Italie, 14-30

mars 1905 ; cahier petit in-4 de 89 pages (plus ff. blancs), cartonnage demi-percaline verte à coins (écrit principalement au

crayon, cartonnage une peu usagé).

500/700

J

ournal

de

voyage

, avec son ami

M

ariéton

, en bateau, train et voiture, avec étapes ou séjours à Monaco, San Remo, Gênes, Pise,

Assise, Spello, Foligno, Spoletto, Rocco di Corno, Vigliano, l’Aquila, Sulmona, Naples et Rome, et retour à Nice. Notes sur les

monuments, paysages, curiosités et « péripéties » de son voyage, avec une attention particulière aux qualités et défauts du chemin de fer

italien. Témoignage curieux reflétant la séparation imminente des églises et de l’État en France : « Visite au père Pic, capucin homme

important – mouche de la Congrégation. Sur mon interrogation expresse, après une forte hésitation, il me dit : “Eh bien, je considère et

ne doute pas que la France est perdue. Non seulement c’est J.-C. mais Dieu lui-même, l’idée de Divinité, l’idée d’ordre et de moralité

supérieure qu’elle est en train de chasser. Mery del Val n’a aucune espèce d’influence sur le pape, et c’est pour cela, à cause de son âge,

qu’il a été choisi. Le Pape a déclaré qu’il serait lui-même son propre secrétaire d’État. Le Pape est un homme étonnant, tout à fait fin,

intelligent, et qui réserve des surprises au monde” »... Quelques croquis et plans topographiques, et des comptes aux derniers feuillets…

Reproduction page 157

491.

MARÉCHAUX ET MILITAIRES

. 7 L.S. ou P.S., XVII

e

siècle, formats divers.

200/250

Victor-Maurice comte de

B

roglie

(Florac 1695, comme lieutenant général en Languedoc, feuille de route de soldats), Nicolas de

C

atinat

(citadelle de Casal 1685, laissez-passer en partie autogr.), Louis de Melun marquis de

M

aupertuis

(capitaine lieutenant de

la 1

re

 compagnie de Mousquetaires, 1690), Anne-Jules maréchal duc de

N

oailles

(Marly 1699, congé avec sceau à ses armes), Robert

P

errelle

(commissaires des guerres, 1685), René de Froullay comte de

T

essé

(camp de Spire 1689, certificat avec sceau à ses armes),

Vauvenargues (Porto-Longone 1647, l.a.s. à M. de Feuquières).

492.

Hugues MARET, duc de Bassano

(1763-1839) secrétaire d’État et confident de Napoléon. L.A.S., Saint-Cloud 7 floréal

XII (27 avril 1804), au citoyen Édouard

W

alckiers

, au Parc, à Bruxelles ; 3 pages in-fol.,

vignette

de

Bonaparte 1

er

Consul

de la République

gravée par B. Roger, adresse avec marques postales (

Consuls de la République

et

S

t

Cloud Poste près le

Gouvernement

).

200/250

À

propos

du

château

de

L

aeken

à

B

ruxelles

[propriété de l’empereur d’Autriche, le domaine fut aliéné par le traité de Lunéville,

vendu à des spéculateurs puis racheté par le département de la Dyle]. Ce que Walckiers annonce vaut presque tout l’argent que le

château de Laeken pourra coûter. « Le premier Consul a pour le Département de la Dyle une affection particulière [...] Le château de

Laeken entre, à dater de ce moment dans l’administration de la maison du Premier Consul, et le g

al

D

uroc

, fesant les fonctions de grand-

maître, je lui ai remis toutes les pieces de l’acquisition que le premier consul a approuvée »... Sortant du « torrent des affaires », il Maret

remercie son ami de la voiture de Mme Maret, qui est « charmante  […] Le succès de la voiture est tel que tout le monde en veut » : le

ministre de la Marine demande « une berline semblable

en jaune à la mode

et sans autre changement qu’une glace etamée sur le devant

au lieu de la glace sans teint », et le citoyen

D

enon

« desire une diligence dans le même genre que la berline »...

493.

MARGUERITE DE LORRAINE, duchesse d’ORLÉANS

(1615-1672) fille du duc François II de Lorraine, elle fut

la seconde épouse (1632) de Gaston d’Orléans,

Monsieur

, frère de Louis XIII. L.A.S. « Marguerite de Lorraine », Blois

20 octobre [1654], au Révérend Père

D

onat

; 1 page in-4, adresse avec cachets de cire rouge aux armes sur lacs de soie

bleue.

300/400

L

ettre

au

confesseur

de

son

frère

C

harles

IV

de

L

orraine

,

prisonnier

des

E

spagnols

.

Elle a reçu ses lettres, ainsi que le paquet qu’elle lui a fait aussitôt renvoyer. « Touchant votre affaire jay donnée ordres que lon menvoy

les papiers aussi tost quoy je vous manderay toutes response vous assurant que je ferais tou ce que je pouray pour votre ordres autent

que la conscience me le permettera car jay toujours ut affection pour votre religion. Priez Dieu pour nous ». Elle ajoute : « Ont ma dit

que nostre chère prisonnié est mal traitez quon luy a ottez son médecin et Batiste, et quil a pensée moury jugez de ma douleur qui est

extremme. Priez Dieu pour luy ».