159
494. [
MARIE STUART
(1542-1587) Reine d’Écosse, et Reine de France par
son mariage avec François II].
M
anuscrit
, 1521-1572 (copie d’époque
de deux mains)
; 11 pages in-fol., sous cartonnage moderne marron ; en
français et en latin.
500/700
P
ièces
du
traité
de
mariage
du
D
auphin
F
rançois
avec
M
arie
S
tuart
,
renforçant l’alliance politique et religieuse avec l’Écosse à un moment où
la monarchie française pouvait craindre de nouveaux troubles : engagement
d’Henri II et Catherine de Médicis ; celui de Marie Stuart, 16 mars 1557, en
latin ; lettre de Marie de Longueville, reine douairière et régente d’Écosse à sa
propre mère, Antoinette de Bourbon, duchesse douairière de Guise, pour la
représenter au mariage de sa fille ; accord des grands d’Écosse, 19 avril 1558, en
latin, suivi de la relation des fiançailles et de la signature du contrat enregistré
au Parlement le 23 avril 1558.
À la suite,
alliance
entre
F
rançois
I
er
et
12
cantons
suisses
, de mai 1521,
pour confirmer la paix de 1516 (en latin) : les cantons et leurs alliés du Valais
accordent le droit de lever des troupes chez eux et reconnaissent le Roi de
France comme souverain légitime de Milan et de Gênes, s’engageant à l’aider
à y maintenir sa domination ;
ratification
du
traité
de
B
lois
entre Charles IX
et Elizabeth I, d’avril 1572, donnant la formule du serment que devra prêter la
reine d’Angleterre ;
serment
prêté
par
C
harles
IX
le 23 juin 1564, pour ratifier
le traité de Troyes reconnaissant le retour à la France de Calais, moyennant une
indemnité de 12 000 couronnes...
495.
MARIE-AMÉLIE
(1782-1866) Reine des Français ; épouse (1809) de Louis-Philippe. L.A.S. « Amélie », Naples 4 mars
1804, à sa chère Spreibich (?) ; 1 page et demie in-8.
200/250
R
are
lettre
de
jeunesse
comme
princesse
de
N
aples
. Après quelques nouvelles de sa santé : « Notre Carnaval a été très brillant nous
avons eu des bals, des masquerades, des comedies de société de la Noblesse ; mais tous ces amusements ne m’ont pas fait oubblier un
seul instant ces beaux bals, et ces délicieuses journées chez le meilleur des Oncles. J’ai eu le plus vif plaisir du parfait rétablissement
de la Marquise de Mansi car je l’aime et je l’estime de tout mon cœur »... Elle s’occupe de broderie et de dessins pendant le Carême,
« mais votre bonne main y manque »…
O
n
joint
la copie d’un fragment de mémoires de Marie-Amélie, écrit dans sa jeunesse (2 pages in-fol. d’une écriture serrée sur
2 colonnes).
496.
MARIE-LOUISE
(1791-1847) Impératrice des Français, seconde femme de Napoléon I
er
. P.S.,
Palais desTuileries
15 décembre 1811 ; contresignée par le cardinal
F
esch
,
Grand Aumônier de l’Empire ; vélin oblong in-fol. en partie
imprimé, avec frise décorative.
300/400
B
revet
nommant la comtesse de
L
uçay
« Dame de la Société de Charité maternelle », connaissant ses « principes de religion et de
charité », ainsi que sa conduite irréprochable et exemplaire.
O
n
joint
une L.S. du général
D
uroc
,
gouverneur du Palais, à Mme
L
egendre de
L
uçay
: « Le Premier Consul vous a désignée pour faire
auprès de Madame
B
onaparte
les honneurs du Palais ». Il est certain qu’elle s’acquittera de cette tâche « avec la politesse qui distingue
les Dames françaises et la dignité qui convient au gouvernement » [son mari Jean-Baptiste Legendre de Luçay
était Préfet du Palais].
497.
MARIE-LOUISE
. L.A., Salzbourg 30 juin 1828, à
son
fils
G
uillaume
(né en 1819, futur comte de Montenuovo) ; 1 page
in-8, au dos d’une L.A.S de son second époux, Adam Albert de
N
eipperg
(1 p. in-8).
500/700
Neipperg commence la lettre : « Nous avons eu hier le plus beau tems du monde pour notre excursion au lac, à la chapelle de glace,
et aux mines de Berchtesgaden, à peine arrivés ici la pluie a commencé. Le petit
[…] se conduit bien – mais a une telle vivacité, que le
pauvre
M
origgi
[médecin personnel de Marie-Louise] ne peut pas dormir en voiture »…
Marie-Louise prend la plume : « Je vous aurais volontiers écrit à tous hier une longue lettre mais je suis arrivée à 11 heures du soir
morte de fatigue après avoir été en course depuis 8 heures du matin. Je suis heureuse et bien heureuse d’avoir de vos nouvelles et désire
arriver vite à Vienne pour avoir les lettres qui nous y attendent. Je me porte bien mais suis bien inquiète et triste à cause de mon oncle
le cardinal qui sera probablement mort à l’heure qu’il est. Je vous embrasse tous les deux [ses premiers enfants Albertine et Guillaume].
Bien des amitiés à M
me
et M. Zode [leur précepteur]. J’ai de jolies choses pour vous de Berchtesgaden. Adieu, pensez à moi qui vous
aime tant. »
Reproduction page 161
Histoire et Sciences




