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70.
CHEFS D’ORCHESTRE
. 7 lettres ou pièces (dont 3 L.A.S.), 1908-1941.
200/250
Philippe
G
AuBert
, Désiré-Émile
i
nGhelBrecht
, Paul
s
Acher
(4 l.s. à C.H. Winter, 1941, à propos de Honegger, sa
Jeanne d’Arc
, etc.),
Arturo
t
oscAnini
(signature et date), Francis
t
ouche
(à son en-tête et vignette).
71.
Claire-Josèphe-Hyppolite
L
éRIs
DE
L
AtUDE
, dite Mademoiselle CLAIRON
(1723-1803) la grande tragédienne,
sociétaire de la Comédie-Française. L.A.S. « Clairon », Issy 5 brumaire [27 octobre 1802 ?] ; demi-page in-8. 800/1 000
é
mouvAnte
et
rAre
lettre À
lA
fin de
sA vie
. « Je suis mourante et plus malheureuse que vous, car on m’a tout pris et l’on ne me rends
rien ; je vous remercie de vous etre resouvenu de moi, comptés sur mes vœux pour votre bonheur, sur le plaisir que j’aurais a vous revoir,
a vous obliger ; et sur l’amitié que je vous conserverai toute ma vie »...
o
n
joint
la copie ancienne d’une lettre de Mlle Clairon à M. Dupoirier à Sully.
72. [
COLUCHE
(1944-1986)]. Portrait-charge par André LEBON, encre de Chine, signée en bas à gauche ; 20 x 14 cm
(encadrée).
150/200
Ancienne collection Jacques
l
orCey
(21 mars 2013, n° 77).
Reproduction page 25
73.
Louise CONTAT
(1760-1813) actrice, sociétaire de la Comédie-Française, elle créa la Suzanne du
Mariage de Figaro
.
L.A.S.« Louise Contat », 30 floréal V (19 mai 1797), à Barthélémy
l
Arochelle
, « artiste du théâtre Feydeau » ; 2 pages et
demie in-8, adresse.
200/250
B
elle
lettre
À
son
cAmArAde
qui
veut
quitter
le
théâtre
f
eydeAu
. « J’ai commencé la carrière avec vous [...] j’ai une des premiere
souhaité qu’on vous rachettat au Théatre de la République et dernierement encore, provoqué les efforts quon a fait pour vous attacher à
celui de Feydeau ». Elle lui rappelle qu’il a signé un engagement : « en passant a un autre théatre vous manqueriez à la fois de prévoyance
pour vous même, car vous payeriez inévitablement un dédit ; de délicatesse, car vous éluderiez des obligations positives ; et enfin de
gratitude car vous sembleriez vous joüer de camarades dont vous n’avez éprouvé qu’attachement. De petits débats particuliers, ou un
léger avantage pécunier, ne seraient pas une excuse suffisante pour justifier une telle trahison »… Etc.
o
n
joint
une autre L.A.S. « Louise de Parny », [après son mariage en 1809], à M. d’Henneville, amusante lettre où elle se souvient
d’une soirée (1 p. in-8) ; et une note relative à sa sœur Émilie Contat.
74.
Claude DEBUSSY
(1862-1918). L.A.S., Dimanche [Paris 8 avril 1894], à Ernest
c
hAusson
, à Arcachon ; 3 pages in-4 à
l’encre bleue sur papier bleuté, enveloppe (le timbre a été découpé).
3 000/4 000
m
AGnifique
lettre
inédite
Après
lA
rupture
de
leur
Amitié
,
et
À
lA
suite
des
fiAnçAilles
rompues
de
d
eBussy
Avec
lA
piAniste
t
hérèse
r
oGer
. [L’esclandre de lettres anonymes envoyées à la mère de Mlle Roger et aux amis du compositeur, révélant les dettes de Debussy
et son concubinage avec Gaby Dupont, puis la défense maladroite de Debussy, provoquèrent non seulement la rupture de ses fiançailles,
mais aussi la fin de ses relations avec Chausson, à qui il avait demandé, le 16 mars, un nouveau prêt de 1 500 francs, afin d’éteindre
certaines dettes, et de payer une robe à sa mère pour la cérémonie.]
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