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24

75.

Louis

DELAQUERRIÈRE

(1856-1937). 14

manuscrits musicaux

autographes, la plupart signés ; environ 60 pages in-fol.

200/300

M

usiques composées

par

le

ténor

,

la

plupart mélodies

 :

Au bois joli !

(avec partition impr.),

Barcarolle

,

Crainte

,

Hymne nuptial

,

Légende

féodale

,

Madrigal

,

Pie Jesu

,

Réveil !

(avec partition),

Sans regret !

(avec partition),

Sérénade d’automne

,

Sommeil d’enfant

(avec partition),

Sur la colline

,

Valse folle

,

La Vie

.

O

n

joint

2 mélodies imprimées, 8 L.A. ou L.A.S. à sa « chérie aimée » (1894-1904), des programmes,

etc.

Reproduction page 20

*76.

Gaetano DONIZETTI

(1797-1848).

M

anuscrit musical

autographe ; 1 page oblong in-4 (encadrée avec portrait).

3 000/4 000

Esquisse d’une introduction orchestrale de 5 mesures pour un air, probablement de

La Favorite

(créée à l’Opéra de Paris le 2 décembre

1840).

Sur papier à 16 lignes Donizetti a noté l’armature de cette pièce en la, et les 8 parties de cette introduction

All

° (

Allegro

), abandonnée

au bout de 5 mesures.

Reproduction page 20

77.

Henri DUPARC

(1848-1933). M

anuscrit musical

autographe signé,

Lamento

 ; 1 page petit in-4.

1 200/1 500

Chant et paroles (sans accompagnement) de cette fameuse mélodie composée en 1868 sur un poème de Théophile Gautier : « Connaissez-

vous la blanche tombe où flotte avec un son plaintif l’ombre d’un if ? Sur l’if une pâle colombe, Triste et seule au soleil couchant,

Chante son chant ». 11 mesures sur 4 lignes, avec l’indication

Très lent

.

Reproduction page 20

78.

Fanny ELSSLER

(1810-1884) danseuse autrichienne, créatrice de

Giselle

. L.A.S. « Fanny Elssler », Berlin 31 janvier 1843,

à Mr

L

umley

, directeur du Kings Theatre à Londres ; 1 page in-4, adresse avec cachet de cire noire à son chiffre. 500/700

R

are

lettre

à

un

directeur

de

théâtre

. Elle est très mécontente et rappelle ses précédentes lettres, redisant « 

que Mr Wykoff n’a

eu aucun droit ni aucun ordre de ma part de conclure pour moi des engagements avec qui que ce soit

 » ; elle ne reconnaît donc aucun

engagement fait en son nom par

W

ykoff

, et elle attendait les propositions de Lumley : « vous vous êtes contenté de me faire des phrases

et de me dire de venir à Londres danser à votre théâtre, sans que vous prononciez un seul mot sur quel fondement je devais entreprendre

ce voyage ». Elle n’a reçu aucune réponse précise à ses questions. « Par conséquent, malgré toute la bonne volonté que j’y ai mise et les

sacrifices que j’ai fait en ne concluant pas tout de suite avec Mr Bunn (par quoi vous m’avez fait un très grand préjudice) vous me forcez

par vos procédés à ne point faire d’arrangement avec vous »…

Reproduction page 26

79.

Gabriel FAURÉ

(1845-1924). L.A.S., à une « chère Mademoiselle » ; 1 page in-8.

200/250

« Ce sont des regrets que j’ai la

douleur

de vous envoyer ! Je ne suis pas libre le 4 ! Mais c’est partie remise, n’est-ce-pas ? »...

80.

Gabriel FAURÉ

.

C

arte

postale a.s., [Lugano 22 juillet 1909], à

sa

femme

Mme Gabriel Fauré à Paris ; carte postale

illustrée avec 4 lignes de texte, adresse au dos.

100/150

Photographie de la Crucifixion de Bernardino Luini à Lugano. « Et moi je n’ai pas encore écrit six notes ! Mais ça viendra. Je vous

embrasse tous mille fois G.F. »

81.

Abel GANCE

(1889-1981).

D

essin

original à la plume, signé en bas à droite,

M

r

Sardou

 ; 25 x 18 cm (encadré). 400/500

Portrait en pied de Victorien

S

ardou

à la manière de

S

em

, dont le futur cinéaste Abel Gance a également imité la signature, à l’encre

brune, avec la légende : « M

r

Sardou Grand croix de la Légion d’honneur ».

Vente

Archives d’un visionnaire Abel Gance

(3 mars 1993, n° 162).

82.

Mary GARDEN

(1874-1967) soprano écossaise, créatrice de la Mélisande de Debussy. 10 L.A.S., [1908 et s.d.], à divers

correspondants ; 19 pages formats divers dont 3 cartes de visite (traces d’onglets ; 3 photos jointes).

200/250

[

1908

], à Édouard de

R

ougemont

: elle a lu ses

Souvenances et Nostalgies

« avec grande joie. Quel charme infini vous avez mis dans

ce petit livre »... – Remerciements à un jeune auteur pour l’envoi de « la

Révélatrice

que j’ai lu avec plaisir. Je trouve que c’est un beau

début littéraire »... – « Mon cachet pour les salons est de

2000 francs

et je chanterai le 28 mai, si l’Opéra ne m’affiche pas – et ça c’est

peu probable »... – « Tous mes regrets mais je ne pourrais promettre de chanter pour vous en ce moment »... – Elle part pour Londres,

où elle est attendue… Demandes de places ; réponse à un rendez-vous ; regrets de ne pouvoir venir à un dîner, prise par le théâtre ; etc.

83.

Charles GOUNOD

(1818-1893). L.A.S., 15 juillet 1879, à Gustave

L

efèvre

, Directeur de l’École de Musique religieuse

à Paris ; 2 pages et demie in-8 à son adresse

20 Place Malesherbes

, enveloppe.

200/250

Il reçoit tardivement sa lettre envoyée à son ancienne adresse, « et par laquelle vous me faisiez l’honneur de m’offrir la présidence des

concours 1° de composition, et 2° d’orgue qui auront lieu le mercredi 23 et le jeudi 24. Ma réponse vous arrive donc forcément bien en

retard ». Il fait déjà partie de trois jurys au Conservatoire : chant, opéra comique et opéra : « Ces deux derniers ont lieu le 26 et le 28 :

mais je crois que le concours de chant tombe sur l’un des deux jours que vous me désignez. Si je me trompe, j’accepte de tout cœur »...