26
78
92
89.
Charles LECOCQ
(1832-1918).
m
Anuscrit musicAl
autographe,
Ouverture
, 1853 ; 10 pages et demie in-fol. 400/500
m
Anuscrit de
jeunesse
. Ouverture pour piano en ré majeur, marquée au début
All° con fuoco
. Le manuscrit, à l’encre brune sur papier
à 16 lignes, est signé et daté « 1853 » ; il présente plusieurs ratures et modifications, avec deux passages biffés, et un autre modifié par
une collette.
Reproduction page 20
90.
Eugène LOURIÉ
(1903-1991) décorateur, directeur artistique et réalisateur de films. L.A. avec 3
dessins
aquarellés,
Hollywood 7 mai 1946, à Charles
s
pAAk
; 3 pages in-4 (qqs petits défauts).
100/150
A
musAnte
lettre
illustrée
. « Une image vaut mille paroles » : il se représente donnant le biberon, et lisant les journaux de dimanche
sur la plage. Un troisième dessin le représente en slip de bain, tatoué de signes du dollar, fumant un cigare et tenant un drapeau
américain dans chaque main : « je suis devenu américain hier »...
91.
Germaine LUBIN
(1890-1980) cantatrice, la grande Isolde française ; femme (1913) de Paul Géraldy. 3 L.A.S., 1970-1971,
à Karl Harald
s
trAuss
; 6 pages obl. in-8.
120/150
A
u
sujet
du
projet
de
sA
BioGrAphie
. Elle a relu les « premiers cahiers auxquels j’ai confié mes pensées, mes peines et mes difficultés
au moment critique de ma vie. Ils vous serviront je pense pour la rédaction du livre que vous voulez écrire sur ma vie et ma carrière »...
Elle a oublié beaucoup de choses et de dates, et veut aller, quand sa santé s’améliorera, travailler à la bibliothèque de l’Opéra, et écrire
« à Londres, à Berlin, à Bayreuth, enfin partout où j’ai chanté. Malheureusement nos célèbres amis sont morts
f
urtwÄnGler
, Bruno
w
Alter
,
t
ietjen
, Sir Thomas
B
eechAm
et d’autres. Hélas ! » Elle évoque aussi Lauritz
m
elchior
, Max
l
orenz
, parle de ses ennuis de
santé, etc.
92.
Maria-Felicia
g
ARCIA
, dite Maria MALIBRAN
(1808-1836). L.A.S. « Malibran », Bristol 10 octobre 1829, au baron
d
enniée
à Paris ; 3 pages in-8, adresse.
1 000/1 200
j
olie
lettre
lors
d
’
une
tournée
en
A
nGleterre
.
« Nous partons demain matin pour Exeter […] où je suis engagée pour 8 concerts, que je dois partager entre Bath et Bristol, où je dois
revenir ». Puis elle rentrera à Paris par Calais, et elle prie Denniée de lui adresser une lettre à l’hôtel Meurice, « dans laquelle, après
m’avoir dit toutes les jolies choses que vous savez si bien dire sans avoir l’air de vous en apercevoir, vous me direz quels sont, le numéro,
la rue, la maison, &a, &a que vous avez pris pour nous. » Elle se plaint : « vous êtes un villain », pour n’avoir pas répondu à ses lettres
écrites de « Gloucester, de Chester, de tous les coins du monde… Mais il parait que l’année n’est pas favorable aux gens qui se dédient
à la littérature, aux beaux arts et qui se dédient, comme moi de la manière la plus dévouée au style épistolaire… Hum !! pas de bêtises
[...] Savez-vous ce qui me peine toujours au moment de finir mes lettres ? C’est d’être obligée de signer Malibran à la suite de toutes
les bêtises du monde ». [Elle s’était séparée aux État-Unis de son mari Eugène Malibran, avant de rentrer en Europe à la fin de 1828.]
93.
Jules MASSENET
(1842-1912). L.A.S. ; 1 page in-8.
60/80
En hâte, de passage à Paris où il ne peut rester ; il repart pour passer les fêtes dans sa famille et évoque son séjour à Vienne, « unique
et inoubliable »...




