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Fréquentes mentions de

Louise

(1900), et des fêtes de la Muse en France et à l’étranger ; de l’œuvre de Mimi Pinson ; quelques-unes

plus tardives sur

Julien

(1913)... « Hier le

Figaro

cherchait les malheurs de la bande à d’Indy, aujourd’hui on engueule mon œuvre.

Heureux amis de la maison ! » (3 juin 1902)... Prière d’insérer une note sur les envois de Rome, une souscription pour « les fêtes Hugo »

(1902)... Messages brefs : invitations et rendez-vous, acceptations, remerciement de lignes dans

Le Figaro

et envois de notes, envoi de

places pour des concerts ou l’opéra, demande d’intervention auprès de Sarah Bernhardt, etc. Échos divers : élection de la Muse, « voyage

de conquérant » en Allemagne, couronnement de la Muse à Lille et en Flandre, « magnifique fête bordelaise », inquiétude pour la santé

de son père (1902), première de

la Vie du Poète

à Marseille, etc. Manœuvres avant son élection à l’Institut au fauteuil de Massenet ; et

notation musicale sur sa carte de visite le 25 octobre 1912, à la « veille de l’élection » à l’Institut, sur les paroles : « trimer toujours ». Mise

au point sur les coteries : « jamais Chabrier, ni Franck, ni d’Indy n’ont soulevé de tempêtes (!) autres que celles des applaudissements de

leurs amis. Mais c’est le sytème de la coterie qui, à l’ombre de Wagner et de Franck, arrondit peu à peu, en silance, sa place au soleil, et,

suivant le système nationaliste, ment effrontément, espérant bien que les badauds goberont et que les autres se tairont »… Plus quatre

textes brefs à insérer dans le journal, dont deux relatifs à Louise à l’Opéra : « Le compositeur refusa, alléguant que l’Opéra lui semblait

un cadre trop vaste pour l’action de son drame. Mais nous l’avons échappé belle !

Louise

à l’Opéra ? Chimène qui l’eût cru ? »... ; sur

l’attitude de Gailhard lors des fêtes de la Muse ; dialogue de

Deux snobs

à la sortie de Colonne sur Franck et Gounod (dédié à Mirbeau).

M

anuscrits

d

articles

(ou canevas d’articles destinés à être repris par Huret), plusieurs en réaction au rapport du sénateur Charles-

Maurice

C

ouyba

[Maurice Boukay] sur le budget des beaux-arts pour 1907. –

L’opéra

(4 p.) : « Il est inadmissible qu’un théâtre puisse

exister alors que ses frais dépassent les recettes maximum. […] cette institution est caduque, elle n’est plus dans nos mœurs. […] Ce grand

bazar a fini par dégoûter tout le monde »… –

À propos du rôle divin de l’Art selon M. d’Indy

(7 p.), vive critique des théories de Vincent

d’

I

ndy

 : « L’humanité est debout, aujourd’hui, non pas dans un irrespect du divin, mais parce qu’elle a compris que la tâche qui lui fut

assignée n’est pas de rester immobile, ignorante et crédule. Elle tourne le dos aux tours d’ivoire, son dieu est partout. Il est en elle »…

Esthétique des classes du Conservatoire

(17 p.) : vive critique de l’enseignement du Conservatoire, qui doit se tourner vers le peuple, et

propositions de réformes. –

Le théâtre du Peuple

(13 p.) : « l’art doit revenir à ses origines : à son rôle d’éducateur et parfois d’amuseur

populaire. Voilà le but du théâtre du peuple », qui doit être gratuit pour en premettre l’accès au plus grand nombre… – Article signé

(3 p.) sur l’Opéra, et sur l’Opéra-Comique « qui doit être, avant tout, le théâtre des Jeunes Musiciens. […] nous attendons un directeur

qui sache utiliser nos forces neuves »…

O

n

joint

des notes d’Huret ou d’un collaborateur, pour la préparation ou la refonte de ces articles ; et des coupures de presse annotées

par Charpentier sur la succession de Massenet à l’Institut.

308. [

Georges CLEMENCEAU

(1841-1929]. 2 manuscrits, et 13 lettres autographes ou autographes signées, adressées à

Clemenceau ou le concernant (coupure de presse jointe).

300/400

Manuscrit autographe de Jules Huret (3 p.) racontant l’attente, dans le bureau de Calmette, avec Picquart, Clemenceau et Reinach, de

l’arrêt du second procès de Dreyfus (9 septembre 1899). – Manuscrit d’article (11 p.) présentant Clemenceau comme grand républicain,

grand penseur, grand polémiste et « type accompli de l’homme épris de l’orgueil d’être libre [...], modèle des citoyens de la Cité future » ;

selon une note de Jules Huret, ce texte fut « destiné à Coelho, pour un speech qu’il n’a pas osé faire à B. Aires »...

Lettres adressées à Clemenceau par Ernest

C

oquelin

C

adet

(invitation à dîner avec Étienne, Geffroy, etc.), Émile

F

abre

(recommandation

de Delfini), Paul

H

ervieu

(à propos d’un dîner des Auteurs et Compositeurs dramatiques), Jules

H

uret

(offre de services, après avoir

passé un an en Argentine), Enrique

L

arreta

(envoi de lettres de recommandation de Clemenceau au directeur et au rédacteur en chef de

journaux argentins),

P

orel

(« Il nous embête Dreyfus ! Ils nous embêtent les juifs et leur clientèle »), Georges de Porto-Riche (demande

d’audience) ; plus une carte postale de Georges

P

icquart

, et des cartes de visite autogr. de Louis Barthou (plus enveloppe), Paul Doumer

et Sully-Prudhomme... Lettre à Huret d’Albert

C

lemenceau

, le félicitant sur un article. Minute autographe d’une lettre d’Huret, 2 avril

1911, remerciant Clemenceau d’un article sur ses « modestes enquêtes objectives »...

O

n

joint

une citation à témoin à Huret pour le procès Zola (1898), avec minute de lettre à Calmette.

309.

Gaston DUBREUILH

(né 1860) musicien et littérateur. 137 L.A.S., dont plus de 65 avec

dessins

originaux, Paris, Nice,

Nantes, Menton 1896-1908 et s.d., à Jules

H

uret

, au

Figaro

; 389 pages formats divers, qqs adresses et enveloppes.

400/500

A

musante

correspondance

amicale

,

illustrée de dessins humoristiques

, à la plume, à l’aquarelle, aux crayons de couleur... Dubreuilh

raconte sa recherche d’un bon livret d’opérette, évoque des mélodies de sa composition, se caricature dans des situations diverses et

cocasses : en « fin et compétent critique », faisant l’éloge de

La Dame blanche

de Boieldieu, piquant une crise, jouant du piano, tirant

une révérence, recevant les hommages d’auditrices, brandissant un diapason, dansant « à moi seul un ballet effréné », etc., aussi bien

que dans les petites péripéties de la vie quotidienne : s’appliquant un remède violent contre le rhumatisme, jouant aux échecs, levant

un bock, lisant

Le Figaro

... Amusants croquis aussi du « bon librettiste », de la cantatrice et du « ténorino », du musicien d’orchestre et

du « directeur malin », chacun critiquant son projet d’opérette... Représentations de la foule devant le bureau de location, et d’autres

scènes emblématiques d’un triomphe d’opérette... Série de représentations d’un auditeur découvrant une de ses mélodies (enthousiasme

montant)... Pastiches asiatiques faisant référence à la guerre sino-japonaise de 1894 et personnages de fantaisie... Caricatures de « Masse-

nez » et « Dindy », aussi bien que d’Huret ayant le mal de mer sur un paquebot, ou rentrant d’Amérique, ou en « vieux journaliste

découragé »... Vœux exprimés par « le sire de cire » (montage de cires à cacheter frappés de son sceau). Critique de

La Bohême

, admiration

pour

Cendrillon

, plaisir d’un récital privé, projet d’enregistrement de voix d’élèves, renvoi d’un « Kestionaire pour l’enkête muzikale »...

« L’

acoustique

est une science physique, tandis que la musique [...] est d’ordre physiologique », et cela sans parler de ses

effets expressifs

qui relèvent de la

psychophysiologie

(18 avril 1905)... Etc.