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Jules HURET
(1863-1935)
écrivain, reporter et critique,
journaliste à
L’Écho de Paris
puis au
Figaro
,
auteur de l’
Enquête sur l’évolution littéraire
(1891)
et de l’
Enquête sur la question sociale en Europe
(1897).
… / …
300.
Louis BARTHOU
(1862-1934) homme politique et écrivain. 3 L.A.S., et 2
mAnuscrits
a.s. de lettres ouvertes, Paris et Le
Vésinet 1901-1904, à Jules
h
uret
, « publiciste »
; 12 pages formats divers, la plupart à son chiffre ou en-tête
Chambre des
Députés
, 2 adresses (un manuscrit découpé pour impression et remonté au scotch).
300/400
13 mai 1901
. Il prie Huret de lui rendre sa parole : « pour qui ne veut pas se contenter d’une réponse trop simplement négative, la
question est d’une complexité à laquelle ne saurait suffire une interview »...
17 mars 1902
. Long exposé (sous forme de lettre ouverte)
de sa position vis-à-vis l’éventuelle abrogation de la loi Falloux : partisan « très réfléchi et très résolu » de l’abrogation, il a voté avec
la minorité contre une proposition d’Henri Brisson qui la
visait
, à cause d’une question de forme et de l’ordre du jour équivoque. Il
rappelle l’histoire de la loi (Montalembert, Louis Bonaparte) et ses effets pratiques (évêques dans les conseils académiques, absence
de contrôle des capacités des professeurs de l’enseignement « libre »), et cite Victor Cousin, pair de France, à propos du droit et du
devoir de l’État à « exiger des garanties » dans ce domaine... – Sollicité par
La Petite Gironde
pour consacrer son article hebdomadaire
à la loi Falloux, il demande quand Huret compte publier sa lettre...
10 août 1904
. Éloge d’
En Amérique. De New York à la Nouvelle
Orléans
d’Huret : «
Le livre restera
»...
[10 août 1904]
. Réponse à une enquête sur les droits des éducateurs : il ne peut admettre, « malgré
l’anarchie croissante dont nous déplorons tant de fâcheux exemples, qu’un fonctionnaire soit assimilé à un citoyen quelconque. Qui dit
fonction dit subordination au pouvoir central et aliénation, au moins partielle, de la liberté individuelle. [...] L’État qui reconnaîtrait
à ses fonctionnaires la plénitude des libertés qui constituent la loi commune de tous les citoyens prononcerait sa propre abdication et
proclamerait sa faillite définitive »... Le ministre radical qui, naguère, trouvait incompatibles la fonction publique et le mandat électif,
n’avait pas tort. Mais « combien d’anciens radicaux passent aujourd’hui pour réactionnaires ! »...
301.
Sarah BERNHARDT
(1844-1923). 2 L.A.S., [1912], à Jules
h
uret
au
Figaro
; 16 pages in-12 ou in-8 à ses chiffre,
emblème et devise, enveloppes.
500/700
l
onGues
et
Belles
lettres
de mise
Au
point
sur
sA
rivAlité
Avec
lA
d
use
.
[Bruxelles 21 mai 1912]
. Huret n’a pas compris la mauvaise
foi de Duquesnel et la fourberie de Primoli : « Je n’ai pas posé l’ombre d’une condition autre que celle d’exclusion de Shurmann
[impresario], exclusion comprise et admise. Je n’ai pas imposé mon nom. Ullmann a gardé toutes les copies de mes dépêches car cette
affaire sera un jour tirée au clair. Tout arrive ! Je n’ai offert mon nom à la Duse que pour la tirer d’embarras ; et après je lui ai offert le
comité de quatre artistes choisis par elle. Seulement un des vôtres de votre journal m’a écrit la chose vraie mon atmosphère gênait ; [...]
la Duse qui est femme artiste et italienne est trois fois femme. J’ai la chance de ne l’être que deux fois. Jamais jamais je n’eusse consenti
à faire ce qu’elle a fait. Je savais bien qu’en la faisant venir à Paris je recommencerais à subir les injures voilées adressées jadis à Rachel.
Legouvé était remplacé par Duquesnel et la Comédie Française était remplacée par elle-même. La Duse à laquelle je trouve un énorme
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