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88

291.

Paul VALÉRY

(1871-1945). 6 lettres dactylographiées dont 2 signées PV, 1931-1938, à Mme Véra

B

our

; 9 pages formats

divers, 3 enveloppes.

200/300

A

musAntes

lettres

fAntAisistes

à son amie Véra Himidoff, femme du Docteur Louis Bour, qui tenait un salon politique et littéraire.

Mardi [Paris 8 septembre 1931]

. « Le maréchal [

p

étAin

] m’a décoré tout à l’heure devant les quatre-z officiers de son état-major. Ce fut

assez émouvant. Ensuite déjeuner chez lui et rendez-vous possible à Antibes »...

Mercredi

. Il est de retour à Paris après « Poly » (la

Polynésie à Giens) : « J’ai trouvé dès le matin pluie et froid, et me suis senti pincé, noir et vieilli de dix ans en dix minutes ». Il doit

téléphoner à H.S. pour régler « la question Galette et la question Délai »... Il recommande à « Viérouchka » d’aller visiter le Centre

[universitaire méditerranéen] : « vous serez émerveillée » ; et il signe « Moïse Levisohn Gavnoff ».

Nice samedi [14 décembre 1935]

.

Hier il a déjeuné au Palais de la Méditerranée « avec

m

Aeterlinck

. Quel type... » Il remercie Véra de ses lettres : « J’aime beaucoup vos

fautes d’orthographe qui ne déparent pas du tout un style vif et animé. Sous nos bons rois, le gratin (et même Bossuet) se foutaient de

l’orthographe comme de leur première chaise percée »...

Jeudi [Paris 11 août 1938]

. « Je commençais à être intrigué et inquiet de n’avoir

aucune nouvelle du voyage et des voyageurs, quand, tout à l’heure, j’ai trouvé le baron Marsal, assis sur le plancher de la voiture, en train

de boire

l’Œuvre

, à défaut d’autre liquide. Alors je me suis arrêté au 1

er

et j’ai trouvé Bour, qui m’a raconté le tour que vous avez fait »...

La Petite Campagne, Grasse [début novembre 1938 ?]

, racontant son séjour chez la comtesse de Béhague, et les mondanités (Cambon, un

amiral anglais, « mon maréchal », etc.) ; il termine : « Je vous baise les ongles, à condition qu’ils ne soient pas sanglants... Quelle horrible

mode, et qui dure. Les dames ont l’air de venir de saigner un poulet » ; et il signe : « Pavel Varsoloviévitch ».

o

n

joint

une enveloppe

autogr. à la même [Vienne 1932].

292.

Paul VALÉRY

. L.A.S., Paris dimanche, à un éditeur ; 1 page et quart in-8.

200/250

Il sera de retour à Paris en avril et espère s’entretenir avec lui. « Voudriez-vous en attendant, me renseigner un peu sur vos projets ? Je

vous indique que j’ai des traités avec N.R.F. pour la plus grande partie de mon œuvre publiée. Mais que voyez-vous que nous puissions

faire ensemble ? Quel genre de livre – quel tirage – quel degré de luxe, dans quels prix ? Ces renseignements me seraient utiles pour

mes réflexions, pour orienter un arrangement éventuel entre nous »...

293.

Paul VALÉRY

(1871-1945) poète. L.A.S., Mercredi, à une dame ; 1 page in-4 à son adresse

40 rue de Villejust

. 250/300

« J’ai parlé à ma cousine

r

ouArt

-m

Anet

du tableau de sa mère que vous avez acheté chez Rosenberg. Elle pense qu’il est fait d’après un

modèle qui a posé quelque temps pour Berthe

m

orisot

. Mais je n’ai pu décrire la toile si précisément qu’elle ait pu l’identifier à quelque

souvenir. Il est possible d’ailleurs que ce tableau ait été depuis fort longtemps chez son premier acquéreur, et que ma cousine ne l’ait

jamais vu. S’il vous plaisait quelque jour de voir les Manet et les Morisot qui sont chez elle, et si de rudes étages ne vous faisaient point

peur, nous serions heureux de vous montrer ces peintures »...

294.

Paul VERLAINE

(1844-1896). L.A.S., Hôpital Broussais 9 jan-

vier 1893, à Jules

n

AthAn

à Nancy ; 1 page in-12 (carte postale),

adresse au verso (petite marque de rouille).

800/1 000

Il est à Broussais « pour peu de temps. Malade... et autre chose. Mais

je pense bientôt partir à l’étranger en tournée de conférences. Ça m’a

déjà réussi en 9

bre

dernier à La Haye, Amsterdam et Leyde. Envoyez moi

donc les 3 exemplaires où sont mes Souvenirs Messins. [...] Je travaille en

masse ». Il annonce des réimpressions et inédits chez Vanier, et demande

confirmation de l’adresse de Roger Marx...

295.

Alfred de VIGNY

(1797-1863). P.A.S., Paris 21 janvier 1842 ;

1 page oblong in-8.

150/200

Reçu de l’éditeur Gervais

c

hArpentier

« la somme de

cinq-mille-sept-

cent-cinquante

francs pour solde complète du montant de notre contrat

du 19 septembre 1841 » [accord pour la réimpression de ses œuvres dans

la « Bibliothèque Charpentier », volumes de petit format et bon marché

préfigurant le livre de poche].

294