48
20
47.
[
Paul GAUGUIN
].
George Daniel deMONFREID
(1856-1929) peintre, ami deGauguin. L.A.S. (incomplète
du début), [après 1903, à Mme Paul
G
auguin
, née
Sophie Gad] ; 3 pages in-8.
150 / 200€
Il l’encourage à l’égard de son fils Jean Gauguin, qui se lance dans le commerce : « rien ne dit qu’il suive les traces
de son père, dont il peut avoir le tempérament, mais dont il n’a pas reçu l’éducation. […] il ne peut avoir la même
mentalité. S’il tient de son père il peut fort bien exceller dans les affaires et s’y trouver heureux »… Il faut penser à
la vie en termes d’imprévu, et non de déception, et cependant « vos peines trouvent en nous un écho »…
48.
[
Paul GAUGUIN
]. 7
photographies
originales de sa femme Mette et leurs enfants ; formats divers.
800 / 1 000€
B
el
ensemble
provenant de
P
ola
G
auguin
,
le
plus
jeune des
fils de
G
auguin
. Photos de Mette Gad, enfant, avec
ses frères et sœurs ; Mette entre ses fils Pola et Jean ; Mette coiffée d’une casquette ; Mette avec Émile ; Aline
coiffée d’une mantille ; Pola et ses frères Clovis et Jean-René, coiffés d’un béret de marin ; photo d’un buste de
Mette. On joint un retirage d’un portrait de Mette avec ses enfants.
On joint
20 photographies (retirages) de Gauguin et son entourage (formats divers) : le jeune Gauguin ; sa femme
Mette ; sa fille Aline ; son fils Émile ; les peintres Paul Sérusier, Émile Bernard et Émile Schuffenecker ; le violoncelliste
Fritz Schneklud ; le collectionneur Gustave Arosa…
49.
[
Paul GAUGUIN
].
Judith GÉRARD
ARLBERG
(1881-1954) peintre et traductrice, belle-fille William
Molard, voisine de Gauguin en 1893-1894, elle eut sans doute une liaison avec le peintre. L.S., Boulancourt
(Loiret) 7 novembre 1947, à Pola
G
auguin
; 2 pages dactyl.
200 / 300€
Au plus jeune fils de Gauguin
(1883-1961). Elle rectifie quelques erreurs matérielles dans son article ; quant
au fond, « Gauguin est tellement au-dessus et en dehors de toute justice et de tout jugement que la question ne
saurait se poser. C’était une force de la nature, un de ces êtres qui échappent à toute mesure humaine devant
lesquels on ne peut que constater et admirer »… Mais
S
chuffenecker
« n’était pas l’ami dévoué que vous croyez
mais un affreux jaloux », son frère, « un vulgaire bandit », et Daniel de
M
onfreid
« a honteusement spéculé sur la
valeur à venir d’œuvres qu’il payait charitablement un morceau de pain. […] Gauguin n’a jamais eu qu’un ami, un
vrai, le petit Francesco
D
urrieux
dit Paco Durrio »… Elle l’a vu au Salon d’automne à l’âge de 70 ans passés. « Il
disait encore “Il” et “Lui”, comme on parle de Dieu et ses yeux bleu pâle étaient remplis de larmes. Celui-là l’a aimé
avec toute la ferveur d’un chien, il l’a admiré avec toute la compréhension d’un artiste déshérité par la nature et
parcimonieusement doué par les muses […], il a crevé de faim à côté des reliques qu’il gardait pieusement, refusant
de vendre le moindre griffonnage ramassé dans les balayures »…




