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Mercredi 7 octobre 2020
582.
Antoine-Christophe MERLIN DE THIONVILLE
(1762-1833) conventionnel (Moselle), un des acteurs du
10 Août et un des principaux artisans du 9 Thermidor, il s’illustra par sa conduite au siège de Mayence.
L.S., [1796-1797], à Annibal
A
ubert
-D
ubayet
(alors ambassadeur à Constantinople)
; 3 pages in-4, adresse.
150 / 200€
« Si le directoire executif croit que mon caractere mon energie, quelques connaissances acquises dans les combats
peuvent etre utiles à mon paÿs, il faut qu’il me donne une mission […] ainsi je pense que s’il veut memployer avec toi,
et tu sais si je le desire, il peut me nommer Consul des Echelles du Levant à Constantinople ; alors nous travaillerions
de concert à brouiller les affaires du Turc avec la Russie, nous luy ferions du canon, des soldats une administration et
nous servirions bien notre patrie »… Déjà un tas de journaux français parlent du départ de Merlin, « raison de plus
pour me faire desirer de partir : que je hais cette canaille »…
583.
Clemens, prince de METTERNICH
(1773-1859) diplomate et homme d’État autrichien. L.S., Paris 19
octobre 1815 ; demi-page in-fol., sceau de cire rouge (salissures).
150 / 200€
« Le Ministre d’Etat et des affaires étrangères de Sa Majesté Impériale et Royale Apostolique s’empresse de
prévenir Monsieur Celz [l’horticulteur François
C
els
], que l’Empereur son Maître a daigné lui accorder l’autorisation
de prendre le titre de
Jardinier-pépinieriste
de Sa Majesté Impériale »…
584.
MEUSE
. Environ 130 pièces concernant les familles
L
aurent de
B
riel
,
S
irgent
et alliées, et leurs biens à
Morley, Montiers-sur-Saulx et Saulx, 1608-1816 (quelques parchemins).
400 / 600€
Familles alliées à Antoine de
C
holet
, et ascendants de Gabrielle-Antoinette de
L
a
V
esve
, son épouse : familles
L
aurent
, puis
L
aurent
de
B
riel
, et
P
otin
. Adjudication d’une maison à Morley, dépendant de la succession de
Nicolas Laurent, gruyer à Morley (1659). Pièces produites par Charles Laurent de Briel (époux d’Anne-Thérèse Potin)
par devant l’intendant de Champagne pour sa maintenue de noblesse (vers 1700). Bail à fermage de biens à Morley
par Charles Laurent de Briel, époux d’Anne Sergent (1735). Achats de rentes constituées et de biens fonciers par
Charles Laurent de Briel (1739-1758). Pièces concernant le moulin « du Paquis » à Montiers-sur-Saulx, appartenant
à Charles Laurent de Briel (1637-1758). Procédure menée par Charles Laurent de Briel contre Claude Aubriot,
tonnelier à Nançois-le-Grand (1741). Vente par Marguerite Vijardin, veuve de Claude-Joseph Mangin, en faveur des
héritiers de Charles Laurent de Briel et d’Anne Thérèse Potin, d’un bien foncier à Montiers-sur-Saulx (1759). Partage
de la succession de Charles Laurent de Briel et de Thérèse Potin, avec les difficultés qui en découlent (1770-an
VII). Partage de la succession d’Anne Laurent de Briel, épouse de Charles Potin sieur d’Harméville (1780). Pièces
concernant Pierre-Paul-François de Briel, garde du corps du Roi, décédé à Montiers-sur-Saulx en 1816 (1807-1816).
Familles
S
irgent
,
A
ntoine
et
M
aréchal
, alliées aux Laurent de Briel et Potin, et leurs biens fonciers à Montiers-
sur-Saulx. Procédures concernant les biens des
familles Sirgent et Antoine (1652-1716) ; titres des
biens possédés par les familles Maréchal, Sirgent
et Antoine (1674-1675) : fonds situés près de la
forge de Montiers-sur-Saulx (1622-1762) ; maison
à Montiers-sur-Saulx (1613-1684) ; terres dites
« saison de Champagne » (1791-1800) ; partages de
biens fonciers (1692-1740).
Familles
S
irgent
et
L
aurent de
B
riel
. Titres anciens
de biens fonciers sis à Morley leur appartenant et
aux familles alliées (1608- 1705 et 1793).
585.
Honoré-Gabriel de
R
iquetti
, comte de
MIRABEAU
(1749-1791) le grand orateur
des débuts de la Révolution. L.A., 14 octobre
1780, [à
sa
femme
la comtesse de
M
irabeau
] ;
demi-page in-4.
600 / 800€
Étonnante lettre à sa femme, deux mois avant
sa libération du fort de Vincennes
.
« Vos bontés,
Madame, et votre généreuse intercession m’ont
valu un grand adoucissement à mon sort ; la liberté
du château de Vincennes ; l’espoir d’une nouvelle
vie... C’est vous dire combien ce sera un devoir
cher à mon cœur de l’employer si je puis à mériter
un jour de vous des bontés encore plus grandes,
et plus précieuses à mon cœur. Ô pourrai-je jamais
vous rendre un mari tel que vous aviez droit de
l’espérer. »




