226 / 244
598
224
595.
Louis, duc d’ORLÉANS, dit le Génovéfain
(1703-1752) fils du Régent, il fut gouverneur du Dauphiné,
colonel général de l’infanterie et chef du Conseil d’État. P.S., Versailles 15 mars 1724 ; contresignée par
Nicolas-Hubert de
M
ongault
et avec
apostille
a.s. de Philippe-Alexandre, chevalier de
C
onflans
; vélin
in-plano, sceau aux armes sous papier (petits trous et fentes).
100 / 150€
Provisions de l’une des six places de maître d’hôtel dans sa Maison en faveur de Victor-François
G
aillard
, sieur de
L
a
M
enaudière
et de
N
anteuil
, officier. « Les bons services que son pere et luy ont rendus en cette qualité a feue
Monsieur le duc d’Orleans notre très honoré pere nous donnant lieu de nous assurer que nous trouverons en luy
toute la fidelité, affection et experience que nous pouvons desirer »…
596.
Famille d’ORLÉANS
. Environ 50 lettres ou pièces, la plupart L.A.S., adressées au Docteur René-Henri
BLACHE, et quelques-unes à sa femme, ou à leur fille Françoise, filleule de la duchesse de Chartres
(défauts à quelques lettres).
250 / 300€
[René-Henri
B
lache
(1839-1908), ami d’enfance de Louis-Philippe d’Orléans, comte de Paris (Philippe VII) ; sa fille
Françoise aura pour parrain ce dernier, et pour marraines la duchesse de Chartres et la comtesse de Paris.]
Robert d’Orléans, duc de
C
hartres
(1840-1910) : 6, Paris, Le Nouvion en Thiérache, Saint-Firmin 1885-1903.
Françoise d’Orléans, duchesse de
C
hartres
(1844-1925) : 17, Lunéville, Rouen, Cannes, Saint-Firmin et Paris 1875-
1901 et s.d. Gaston d’Orléans, comte d’
E
u
(1842-1922) : 3, Boulogne et Eu 1903-1907. Ferdinand d’Orléans, duc
d’A
lençon
(1844-1910), Paris 1880. Louis-Philippe d’Orléans, comte de
P
aris
, prétendant au trône sous le nom
de
P
hilippe
VII (1838-1894) : 13, Eu, Vineuil, Séville, Chantilly 1875-1884. Isabelle d’Orléans, comtesse de
P
aris
(1848-1919) : 9, San Telmo, Eu, Randan, Cannes, Sheen House 1877-1887 et s.d., plus 3 cartes de visite a.s. Philippe
d’O
rléans
, prétendant au trône sous le nom de
P
hilippe
VIII (1869-1926) (plus une carte de visite de la Conciergerie,
1890, et affiche à son effigie).
A
mélie
d’Orléans, Reine de Portugal (1865-1951), Cascaes 1903.
On joint
de nombreuses cartes de compliment, cartes de visite, cartes de faire-part ou d’invitation, lettres de
secrétaires, télégrammes, etc., et une l.a.s. du comte Alexandre
W
alewski
(Turin 1885).
597.
Jean-Nicolas PACHE
(1746-1823) ministre de la Guerre, puis Maire de Paris. L.A.S., Thin-le-Moutier, à un
« jeune et cher ami » ; 1 page in-8.
200 / 250€
Il apprend par un parent de M. Vaison « que l’on va s’occuper du Cadastre, d’après une nouvelle organisation
qui sera plus solide et plus profitable aux ingenieurs
que la précédente. Je me rappelle vos succès dans
cette partie, alors même que vous n’en aviez que la
plus legere théorie, et que nous avons quelquefois
causé ensemble de ce débouché. Il me semble
encore aujourd’hui que ce mode de vie active dans
les champs pourroit mieux vous convenir que la
stagnation continuelle dans le cabinet »…
On joint
une L.S. comme Maire de Paris relative
aux émigrés, Paris 19 avril 1793.
598.
Pierre-François PALLOY
(1754-1835)
entrepreneur, démolisseur de la Bastille. 2 L.S.
« Palloy patriote », Paris 1790 ; 3 pages et
demie in-fol., le texte de la première gravé
avec note autographe.
400 / 500€
Sur ses modèles de la Bastille
.
10 octobre 1790
.
Circulaire gravée, avec note autographe : « copie
de lettre écrit au distric des despartements » : « j’ai
fait executer des Modeles de la Bastille dont je fais
l’envoy aux quatre-vingt trois Départemens, ainsi
que de differents objets que j’y joins », dont « un Plan
encadré dans une des pierres des cachots de cette
forteresse », pour rappeler « le souvenir perpétuel
des Bastilles » et inciter à « perpétuer l’époque
de notre liberté »…
21 décembre 1790
, à MM.
Aclocque, Vavoque, etc. La Section des Gobelins
ayant jugé « à propos d’accepter l’offrande que mon
Patriotisme m’engageoit à lui présenter, avoit bien
voulu me députer trois de ses Concitoyens […] cette
Pierre et une des dernieres qui me restent »…